Évidemment, cela n’a rien de naturel, diront les verdâtres créateurs de bonnes blagues. Ce sont des phénomènes que le réchauffement planétaire crée et jamais personne n’a vu une tempête un 4 avril auparavant, bien entendu. Bien sûr que non ! Plus la terre se réchauffe, plus on se les gèle au Québec, et les statistiques, avec lesquelles on arrive à prouver n’importe quoi et son contraire, finiront par le démontrer, j’en suis certain.
Heureusement, cette blanche amie disparaitra aussi vite qu’elle est venue, aussi rapidement que les promesses libérales précédant les élections !
Les toits se sont rafraichis d’une blancheur récemment perdue, et le sol a repris sa jolie teinte nordique, effaçant le laid brunâtre du déblaiement urbain. Tout cela, les anciens le répètent, permettra à la neige de l’hiver de faire renaitre l’été plus aisément, avec plus de célérité.
Enfin, celui qui s’est plaint de la tempête d’avril se plaindra aussi de la chaleur de juillet, je vous l’annonce, et ce n’est pas une primeur. Notons qu’il nous reste encore tout avril, tout mai et une bonne partie de juin avant que nous puissions parler de saison estivale. Entretemps, nous nous trouverons bien quelque chose pour nous plaindre, n’est-ce pas ?