Ceci dit, en vous remerciant, vous qui scrutez les soubresauts de mon blog, je voudrais répondre à une lectrice que je nommerai anonymement Nancy Dhu, dû à la régularité de ses visites.
« Nancy, votre question pourtant si brève a été reçue et a trainé sur mon bureau plusieurs semaines. Je me l’étais, du reste, posée à plusieurs reprises au cours des derniers temps, tout comme à quelques moments dits charnière de ma vie. Pourquoi la plume cesse son mouvement, dans un premier temps, et pour quelle(s) raison(s) la publication de mes écrits passe en mode pause ? Le sais-je ? »
« Vous me proposez quelques éléments de réponse, de réflexion, mais aucun d’entre eux ne vient, à mes yeux, justifier un si long silence, une si grande cicatrice à mon blog. J’ai tout de même écrit pendant cette période silencieuse mais je n’ai pas cru bon d’en alimenter mon blog. Il y a encore des trucs que mon blog et ses habitués ne doivent, ni ne souhaitent connaitre. En tout cas, je ne tiens pas à décrire tout le paysage qui m’entoure, pas tout de suite, non ! »
« Vous me lirez encore, me dites-vous, comme on rechante une chanson d’un interprète qui nous plait, même si mes idées ne correspondent pas toujours aux vôtres. Je pense d’ailleurs que c’est une des raisons pour laquelle vous aimez me lire, même si je ne raconte pas que des histoires. »
« Il mijote en moi, Nancy, et peut-être en recevrez-vous des bribes dans les plis de mon blog, un projet d’écriture… mais le sujet est à la fois vaste comme la mer, collé à moi comme la mienne, ma mère, et comportant de multiples écueils que j’ai du mal à franchir. Alors, je me remets lentement l’encre en place, en l’ancrant sur ce que j’aime le plus… »
Voilà ! Il est rare que je réponde directement aux lecteurs, mais cette note m’a vraiment étonné… ouais !