
« Don’t Mess With Mister T », ce titre et les autres pièces un peu soul, quelquefois envoutantes, qui composent le microsillon m’ont toujours passionné depuis cette époque trouble de ma vie. Je ne puis dire qu’il s’agisse de performances époustouflantes ou d’envolées techniques à l’emporte-pièce laissant les fins amateurs de jazz bouche-bée, non, mais il y a une saveur, une teinte que j’aime, qui me touche dans l’âme des mélodies de Stanley Turrentine.
Celui sur qui l’épithète de « Mr. T » est resté collé, ou également surnommé « Sugar man », sait faire vibrer son sax ténor d’une telle manière qu’il a su, je crois, faire le lien en moi, à ce moment-là de ma vie, entre la musique commerciale que je jouais et le jazz que je commençais à apprivoiser. Et c’est sans doute pour cela que Stanley Turrentine a gardé son importance ainsi qu’un plaisir presqu’impossible à décrire à l’écoute de sa musique.
Né dans une famille de musiciens, d’un père saxophoniste et d’une mère pianiste, il a également eu un frère, Tommy, qui se débrouillait plutôt bien à la trompette. De plus, il a côtoyé plusieurs grands du jazz pendant les plus belles années de sa carrière, entre autres, Max Roach, Ron Carter, George Benson, Grant Green, Eric Gale, Milt Jackson, Freddie Hubbard, Jimmy Smith, et plusieurs autres.
Nom complet : Date de naissance : Lieu de naissance : Âge actuel : Date du décès : Lieu du décès : Activité principale : Genre musical : Instrument : Années actives : | Stanley William Turrentine 5 avril 1934 Pittsburgh, Pennsylvanie, États-Unis Décédé à l’âge de 66 ans 12 septembre 2000 New York Saxophoniste, Compositeur musical Bebop, hard bop, jazz blues, soul jazz Saxophone ténor 1959 - 2000 |

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