
Ben non, pour les quelques jours par année où l’été daigne nous honorer de sa présence, je ne vais pas me plaindre de ces quelques degrés en trop, peut-être.
Je pense à ces pauvres fans de Métallica qui doivent attendre sous le soleil de plomb que le show démarre;
Je pense à ces pauvres sportifs qui doivent courir sous les cris des spectateurs, aux visages rougis par trop de soleil, et dont les pieds brûlent au contact des terrains synthétiques;
Je pense à ces pauvres banlieusards qui sont obligés de s’ouvrir une bière au vingt minutes à cause de l’opérateur du barbecue qui n’a pas encore fini de préparer les hamburgers du souper;
Je repense à ces pauvres banlieusards qui sont forcés de se « garrocher »dans la piscine pour rafraichir la couenne qui chauffe;
Je pense à ces automobilistes qui doivent endurer le bruit infernal de la climatisation de leur véhicule;
Je pense à ces marcheurs qui suent à sillonner leur quartier pour garder leur poids-santé, et à ces joggeurs qui suent
davantage à les dépasser.
Vraiment, l’été québécois, c’est une période difficile… mais pas assez pour chialer!
L’été, c’est l’temps de prendre l’air… et de lâcher son clavier…