
D’abord, la hausse des frais de scolarité au Québec : je pense que c’est le temps que ça se fasse et que beaucoup d’étudiants réagissent mal à cette hausse parce qu’ils ne se donnent pas la peine d’essayer de comprendre à qui profite véritablement les faibles coûts des études au Québec.
Simplement, en haussant les frais d’entrée dans les différentes institutions, les frais dits de scolarité, le gouvernement Charest augmentera également les prêts et les bourses remis aux étudiants. Ces argents sont remis à ceux dont les parents sont moins bien nantis, cela va de soi, et donc, cette hausse touchera davantage les riches que les plus démunis de la société. De plus, les taux des prêts et bourses seront ajustés en fonction de cette hausse, ce qui viendra pratiquement annuler la hausse des frais de scolarité.
Ceux qui manifestent devraient plutôt prendre le temps de relaxer et de se préparer à leur prochaine session… et se dire que chacun doit payer sa part, même les étudiants!

Mon approche aujourd’hui, c’est le traitement MINABLE de la télévision nationale de Radio-Canada. Un des analystes, dont je tairai volontairement le nom, est incapable de prononcer la majorité des noms correctement, même le nom du numéro 1 masculin, Novak Djokovic, dont la terminaison se prononce comme si c’était les lettres « ich » et non « ik » ! Quand on connaît un tant soit peu le tennis, on sait ça! Et quand on prétend analyser un match de tennis à Radio-Tralala, on DOIT le savoir, batèche! Ça me met en ...
Je vous fais gré de toutes les tournures de phrases empruntées à l’anglais que j’ai entendues. Ici, je ne parle pas des mots anglais qui sont souvent employés au tennis, comme un « passing », ou un « set », mais des aberrations du genre : « Serena Williams on l’a manquée », pour dire que Serena nous a manqué pendant son absence!
Et le reste de la couverture était aussi mauvaise !!!
Autrefois, le bon français se parlait à la télévision d’État, c’était le standard… Après, ils s’en trouvent encore pour dire que la langue française au Québec n’est pas en déclin. Ceux-là, à mon avis, ont déjà un niveau linguistique trop bas pour pouvoir évaluer quoi que ce soit et participent donc au phénomène dont je parle.
Et les exemples sont nombreux. Et je n’ose vous parler de ce que l’on peut entendre à la radio de Québec, souventefois qualifiée de radio-poubelle, à juste titre ou pas!
Évidemment, j’aurais pu changer de canal et me tourner vers la description anglophone des matchs de la Rogers Cup! Vraiment ?!? J’ai toujours le même argument à une telle réaction : Au Québec, j’estime avoir droit à une télévision (ou une radio) de qualité en français. J’ai vécu et travaillé en anglais pendant 18 ans, sans perdre une goutte de mon français, et je me battrai toujours démocratiquement pour le parler, l’écrire et l’écouter dans une forme correcte dans mon propre pays.
Ceci dit, je suis aussi capable de parler la langue de mes ancêtres, celle de ma mère, avec des mots si vieux que mes enfants n’en saisissent pas le sens exact, et aussi avec des mots plus savants que je dois expliquer, et en famille, nous nous questionnons encore sur les mots, leur sens, la grammaire, pour améliorer notre façon d’utiliser ce que l’on sait et de continuer à apprendre le français.
Sans oublier de comprendre l’anglais et de s’intéresser aux autres langues, comme le tchèque, le russe, l’espagnol, le polonais, lorsque le besoin de communiquer est là, devant nous, avec des vrais gens, et des vraies choses à dire…
Enfin… tout ça pour dire que l’on peut ajouter des ingrédients (lire : mots anglais) dans notre recette (lire : langue), mais il ne faut tout de même pas complètement gâter la sauce!