Épilogue
Je le confesse, certaines parties de cette « rougeasse » et parfois curieuse suite, étrange certes pour certains, sont extraites de vieux textes semi-scolaires que j’avais commis avant même d’avoir l’âge adulte, et que j’ai retrempées dans une plume plus ou moins conséquente pour y ajouter certains détails issus de la réalité d’aujourd’hui. Cela m’a permis de comprendre que mes mauvais penchants sont demeurés les mêmes depuis toutes ces années, et que le plaisir d’écrire persiste et demeure toujours aussi vif et vivant en moi. Les moyens ont changé, et le clavier ne me tache et ne me déforme plus les doigts, ni les lettres, comme le faisaient mes stylos-billes et mes plombs. Il est aussi beaucoup plus aisé de corriger les fautes de toutes sortes et de se creuser les méninges à la recherche du mot juste.
Ce petit exercice au jus de symboles m’a permis de vérifier à nouveau que l’écriture d’un livre, rêve inassouvi jusqu’à ce jour, rêve qui n’est jamais devenu un réel projet, reste un exercice extrêmement exigeant sous plusieurs aspects pour qui veut s’y mettre sérieusement. La création littéraire, et le fait de l’enrober dans des mots qui deviennent le véhicule de sa pensée, de relier tout cela ensemble pour en faire un tout qui résistera au temps, un certain temps en tout cas, demande de l’audace, de l’amour, de la persévérance, du travail, du plaisir et beaucoup d’énergie. Le talent ne représente qu’un faible pourcentage dans toute l’œuvre d’écriture, il me semble.
Merci à ceux et celles qui ont mis les yeux sur mes textes, en particulier sur les épisodes de cette petite série dont certains passages ont pu vous faire vous poser des questions car les symboles étaient éminemment présents et inhabituels pour mon type d’écriture. Vos commentaires sont toujours appréciés ainsi que votre silencieuse mais précieuse présence …
Il y en aura d’autres … j’aime trop écrire pour m’en passer !