
Nous nous sommes donc rendus à Montréal. Toute notre famille, petits-enfants exclus, y était sauf notre ainée Joëlle dont le jet privé n’a pas pu décoller de l’aéroport de Niamey, au Niger, à cause d’une tempête de sable et d’une gardienne arrivée en retard !
Laurence et Julien, bien entourés de fins collaborateurs, nous avaient concocté une bien agréable soirée, du milieu de l’après-midi jusqu’à très tard en fin de soirée. Aucun accroc, aucun accrochage, aucun manquement au protocole de la sympathique amitié, ni aucune longueur dans le fonctionnement des activités, tout s’est déroulé à merveille. Pour que l’organisation paraisse effacée, invisible, il faut qu’elle soit parfaite, surtout pour un évènement qui ne peut être rodé, vu qu’il ne se produit qu’une seule fois, pour la plupart des gens.
Les photos de groupe, la générale comme les petits groupes, loin de ralentir le rythme de la soirée, fut placée presqu’au tout début, ce qui a permis un rassemblement amical des participants dès l’amorce, dès le lancement de la soirée. Les amuse-gueules s’entremêlaient au gout de la discussion dans une valse qui se délectait au champagne d’un cru approprié. Les gens reniflaient déjà l’atmosphère du mariage célébré.
Quelques minutes auparavant, le célébrant Villomé, pasteur et ami de la famille, avait mis la table en officialisant au nom de la province l’alliance des tourtereaux après avoir prononcé, comme il se doit, un verdict bien senti sur l’amour entre conjoints versus l’amour du Christ envers l’Église.
Puis vint le souper … une section des mariages qui se veut souvent décevante, comme un mal nécessaire. Ce ne fut pas le cas, mais pas du tout. Chacun des services nous amenait une surprise gouteuse, savoureuse, et faisait apparaître sur les visages des convives de notre tablée des soleils d’exclamation, littéralement. Jusqu’à la dernière bouchée, nous nous sommes régalés !
Le vin et autres spiritueux gracieusement offerts aidant, les jambes des danseurs ont dévoilés leurs talents alors que, pour d’autres, les langues se sont déliées davantage. Chacun son talent !
En somme, un mariage rempli d’une belle énergie, donnant lieu à de belles rencontres, avec de nouveaux mariés heureux de s’engager l’un envers l’autre devant Dieu et devant les hommes. Quelques aurevoirs, avec promesse de retrouvailles, ont été faits au brunch le lendemain, tout en souhaitant à Laurence et Julien un excellent voyage à Praha, capitale de la République Tchèque que j’aime tant …
Merci Laurence …
Merci Julien …
N.B. Une p’tite note : Centre-ville de Montréal, ni à l’hôtel Alt, ni au Pavillon de la Jamaïque, ni chez les invités, personne ne m’a glissé un seul mot en anglais. J’en reste étonné, et … happy !
P.S. Au niveau de la langue française, j’ai entendu, lors des différentes interventions, de bien belles choses, bien tournées, clairement exprimées. Bravo ! J’aime !!!