L'avant-midi appartient à ceux qui se lèvent tôt
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Le rapport du comité

12/8/2018

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Dimanche matin, tôt, très tôt, j’ai mes yeux de chat, mais contrairement à ceux des félins, je n’y ai pas enfermé le soleil pour qu’ils brillent dans la nuit. On m’a indiqué mon siège, celui où le silence devrait me tenir éveillé pendant que les gens qui m’entourent, qui m’encerclent et qui me détiennent pratiquement s’expliqueront et tenteront de me faire comprendre le comment du pourquoi.

Je reste calme, endormi je dirais. L’extraction du lit, c’est l’expression la plus juste que je puisse trouver, que l’on m’a fait subir pour m’amener dans cette salle que je ne connais pas m’a laissé un peu pantois. Je n’ai pas l’habitude, ou je l’ai perdue, des voyages en voiture, tôt le matin, très tôt le matin, les yeux bandés, forte musique dans les oreilles et diachylon sur la bouche. Du reste, je conserve un souvenir amer de l’enlèvement de ce dernier; il m’a semblé qu’une forte couche de barbe l’avait également accompagné, précédant le léger cri que ce « sursaut » de douleurs avait initié chez moi, probablement dû au fait que je n’avais pas été prévenu que quelqu’un allait me retirer ce ruban ardemment collé à mon visage. Puis, en me fouillant dans les oreilles, un bon samaritain retira les éléments qui m’étourdissaient d’une musique aussi abrutissante que celle que l’on entend lors de certains évènements sportifs d’une manière récurrente. Et enfin, me déliant les mains pour me remettre mes verres, le noir bandeau fut remplacé sur mes yeux par la monture de mes lunettes, d’où les yeux de chat endormi.

Ma tête tourna lentement sur son axe pour tenter de reconnaitre les gaillards et les bachibouzouks qui se tenaient là, la plupart assis, autour de moi. En vain… Ils m’étaient tous parfaitement étrangers, de l’Adam jusqu’à l’Ève ! Sauf ce grand crétin qui était resté debout, bandeau noir dans une main et écouteurs dans l’autre. C’était lui, mon triple idiot d’observateur plus inerte qu’indépendant sur le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », soit le « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants ».

Nous étions assis en une espèce de cercle mal formé, comme si des enfants, de jeunes enfants, avaient disposé les chaises d’une manière malhabile. Il y avait là une bonne trentaine d’imbéciles, chacun un verre d’eau à la main. Il le tenait comme un objet précieux, comme si tout le contenu de leur rapport d’enquête était contenu dans ce contenant de quelques onces. Personne n’en buvait. Ils n’avaient pas daigné m’en placer un entre les mains, ignorant sans doute ma soif de connaissances.

La scène resta fixe, figée dans le temps pendant quelques minutes. Aucun bruit, aucune parole, aucun geste, aucun mouvement des yeux, et ce grand crétin, debout, un peu sur ma droite, finit tout de même par échanger le bandeau noir et les écouteurs qu’il tenait entre ses mains pour un verre d’eau, comme ses confrères dans un silence de mer d’huile. Moi-même, je me prenais à admirer, à contempler le déroulement de la scène. Le moment semblait unique, protocolaire.

Se plaçant directement devant moi, le grand crétin, en maitre de cérémonie improvisé ou déclaré, je ne sais trop, leva son verre, ce qui eut pour effet de faire se lever tous les bachibouzouks participant à ce qui devenait un rituel. D’un geste désarticulé, il versa le contenu tiède de son verre sur chacune de mes épaules, en proportions égales.

Je restai de glace. M’avait-on drogué à mon insu pour empêcher toutes réactions excessives ? Possible ! En tout cas, je n’en eus aucune, si ce n’est qu’un léger sourcillement pour tenter de le faire réagir, sans succès !

À la queue leu leu, une ronde s’entama, alors que chacun des bachibouzouks, avec leur armement minimal qu’ils tenaient dans une seule main, répétèrent le même geste en se déplaçant de droite à gauche jusqu’à ce que le dernier soit revenu à sa place d’origine et que tous les verres aient été vidés de leur contenu sur mes épaules.

Assis dans une flaque d’eau assez évidente, mouillé dans toute ma splendeur, je ne bougeais toujours pas, même si je pouvais percevoir quelques-uns de mes os commencer à s’entrechoquer de grelottements, car la température de l’eau se refroidissait. Le grand crétin qui, je l’avais compris, n’était vraisemblablement pas un observateur désigné mais un président assigné de cet impétueux comité, se replaça légèrement à ma droite et clama d’un ton frêle, à la manière d’un bègue dont le texte a été écrit par un sourd qui ne veut plus entendre parler de rien :

« Vous vouliez un rapport sur l’élément contenu dans l’eau de la ville de Montréal ? Un élément quelconque qui influencerait négativement les membres des équipes professionnelles sportives qui en consommeraient ? Vous venez de recevoir simultanément notre rapport et la preuve qu’aucun élément n’influence qui que ce soit. Vous le constatez vous-même, assommé que vous êtes sur votre siège. À bon entendeur… »

Une voix lointaine annonça que la séance plénière, la toute dernière d’une longue série du comité « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » était levé, mettant ainsi fin aux activités et à l’existence de ce dernier. Les uns derrière les autres, précédés par le grand crétin, ils quittèrent la pièce, me laissant là, détrempé, abasourdi, bien imbibé du rapport de leurs délibérations, assis sur et dans la preuve que l’eau de la ville de Montréal ne contient aucun agent pouvant faire réagir une personne normalement constituée. Prenant le soin de bien étudier leur rapport, je restai suffisamment longtemps pour assécher le contenu du rapport jusqu’à plus soif.

Maintenant, je chercherai ailleurs pour tenter de comprendre la débandade des Alouettes et des Canadiens, particulièrement, puisque l’Impact a repris un peu de vigueur.

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Fuites

1/7/2018

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Les membres du comité « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » n’en reviennent tout simplement pas. Avant même que leur rapport final ne soit finalisé, il semble que des fuites se soient produites, et que des effets absolument incroyables aient été remarqués au cours des deux matchs présentés hier, celui de l’Impact et celui des Alouettes. Au moment où j’écris ces lignes, l’origine exacte des fuites est inconnue, mais des doutes sérieux commencent à naitre autour de ceux qui alimentent mes propres textes. Cependant, la protection de mes sources est assurée, croyez-le !

Les effets sont à la fois surprenants et éblouissants, pour l’Impact d’abord mais surtout pour les Alouettes. Alors, hier au stade Saputo, le Sporting de Kansas City s’est abreuvé à l’eau de la ville et en a subi les conséquences alors que l’Impact, selon toute vraisemblance, a décidé de n’ingurgiter qu’un type de boisson énergisante dont la marque reste inconnue. Le résultat est plutôt impressionnant puisque l’équipe de soccer montréalaise s’est offert une troisième victoire d’affilée, un autre blanchissage, en réalisant un petit miracle de 2 à 0 contre la meilleure formation de l’ouest et la seconde de la ligue. Encore une fois, l’eau a joué un rôle prépondérant pour les deux équipes, détruisant les performances de ceux qui en ont bu et donnant la victoire à ceux qui l’ont évitée.

Quant aux Alouettes, ils se produisaient sur le terrain des Rough Riders à Régina, en Saskatchewan. Les amateurs se pincent encore aujourd’hui pour y croire : une première victoire après 13 défaites consécutives pour les Moineaux, et la toute première réussite victorieuse pour Mike Sherman à titre d’entraineur-chef. Même que Boris Bede, le botteur, s’est permis de placer le ballon entre les poteaux à cinq reprises permettant aux Alouettes de rester dans le match avec une marque finale de 23 à 17. Comment ont-ils faits ? Eh! bien, les images ont parlé. Si on regarde bien les vidéos du match, et les membres du comité sur place en ont été témoins, les joueurs des Alouettes se sont abreuvés à la racinette, rien de moins. Maintiendront-ils ce stratagème pour le reste de la saison ? Nul ne le sait, mais l’eau de la ville semble définitivement bannie du banc des joueurs de la formation montréalaise.

P.S. Quant au retour de Tomaš Plekanec avec le Canadien, cela n’a rien à voir avec le comité « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP ». Il a si longtemps bu l’eau de la ville de Montréal que les dégâts pourraient être irréversibles. Personne ne peut rien y faire !

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Hydro, J'aime

30/6/2018

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Je pensais bien que celui qui me sert d’yeux et d’oreilles au sein du « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants », soit le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » me ferait rapport sur l’eau de la ville de Montréal versus Hydro-Québec… mais ma surprise fut plutôt complète, je dirais, lorsque sa voix se fit entendre au bout du fil.

À peine avais-je eu le temps de décrocher et de lancer mon fameux « Oui, Allo ! » habituel qu’il se lança dans une joyeuse explication de ce qu’il avait vu, en compagnie d’une de ses collègues du comité, au théâtre La Bordée. J’écoutais béatement sans trop savoir ce dont il parlait jusqu’à lui demander : « Hein ? Comment ? Du théâtre documentaire ? Mais qu’est-ce donc ? ».

Rasant de me traiter d’ignare, se transformant en un onglet Google, il reprit à peine son souffle pour définir ce qu’est ce type de théâtre d’un seul trait, comme s’il s’attendait à ma question : « Le théâtre documentaire est une forme de théâtre qui traite d'évènements politiques ou sociaux historiques ou contemporains. Ses sources proviennent de reportages, de comptes rendus, d’interviews et d’autres documents juridiques ou historiques ».

En fait, mon espion siégeant au comité avait assisté à la fameuse pièce de Christine Beaulieu au titre fort évocateur « J’aime Hydro », une œuvre magistrale d’une durée de 3h40 et plus, qu’elle a écrite et qu’elle joue avec brio en compagnie de Mathieu Gosselin et Mathieu Doyon. Gosselin joue quelque 28 personnages, rien de moins, sans artifices, mais avec grande maitrise et justesse. L’autre Mathieu, Doyon, est aussi sur scène tout au long de la pièce, jouant un petit rôle de soutien mais exécutant un support hors-champs important et primordial. La mise en scène de Phillipe Cyr, à la fois dynamique et dénudée, supporte des textes informatifs qui pourraient sembler lourds mais qui ne le sont pas, mais pas du tout. Quant à Christine Beaulieu, créatrice de la pièce, elle éblouit, jouant sur plusieurs tableaux et nous gardant toujours sur le bout de notre siège.

Aucun vide, aucune longueur dans cette œuvre dont la durée pourrait pourtant s’y prêter ! Le jeu des deux comédiens constamment sur scène, les textes qui passent d’un personnage à l’autre, dans différentes réalités, parlant d’évènements plus ou moins connus de la plupart des Québécois, en utilisant des moyens scéniques simples mais efficaces, tout cela conserve l’intérêt d’un bout à l’autre. Et nous porte à la réflexion sur ce que notre société d’état, Hydro-Québec, fait pour nous et pour elle-même, ou pour rien. Tous les aspects sont analysés et présentés sans parti pris, ou à peine, puisque l’objectivité pure n’est pas de ce monde.

Le seul hic, selon mon observateur et sa collègue, ne vient ni du texte, ni de la mise en scène, ni des comédiens, ni de leur jeu, ni du son, ni d’aucun élément relatif à leur travail et à leur œuvre, mais de la salle elle-même. Effectivement, la température était si froide pendant la présentation de la pièce que même les plus gras grelottaient. Les vents du nord semblaient être descendus de la Romaine pour venir nous menacer !

Ainsi, mon espion et sa collègue ont passé une excellente soirée, aux frais du « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » mais ils n’ont rien appris sur l’eau si ce n’est que les rivières où elles coulent peuvent être harnachées pour faire tourner des turbines et ainsi, produire de l’électricité en grande quantité, même en surplus, pour le Québec. Ils sont sortis bredouilles mais satisfaits de leur soirée, oubliant presque la raison pour laquelle ils avaient été désignés pour assister à cet évènement. Le comité sera déçu pour deux raisons, il me semble : Un, de ne pas avoir assisté à un si beau déploiement de talents, et deux, de ne recevoir aucun nouvel élément pour faire tourner la turbine du comité.
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Note de l’auteur : « J’aime Hydro », sans contredit, une œuvre magistrale que chaque Québécois digne de ce nom devrait voir et entendre, et qui devrait être présentée dans les écoles. Un documentaire de toute beauté !

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Humiliation, Victoire, Hydro... l'eau s'écoule...

25/6/2018

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Ne reculant devant aucune dépense, certains membres du « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants », soit le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » se sont infiltrés parmi les spectateurs du premier match LOCAL du club de football montréalais Les Alouettes. Ouf ! Quelle déception !

Une bombe bleue venue de Winnipeg s’est abattue sur le stade Percival Molson, et assurément que le contenu de l’eau de la ville n’a pas eu autant d’effets que toute la honte des partisans qui est descendue sur la verte pelouse qui n’en pouvait plus de voir cette débandage. Une treizième victoire de suite qui a eu pour effet de refroidir les partisans les plus chauds ! Une dégelée tellement importante que le comité a décidé de ne pas tenir compte de ce match dans son étude, un peu comme les notes les plus basses dans l’évaluation de certaines compétitions. Comme on dit, plusieurs joueurs des Alouettes en sont ressortis sans même avoir mouillé leur chandail. Pourtant, sur les réseaux sociaux, les commentaires coulaient à flots !

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Dans la même semaine, le club de soccer de Montréal, l’Impact, reprenait ses activités en affrontant à nouveau le club d’Orlando. À un but près, le résultat fut le même, et l’Impact les rossa à nouveau avec une troisième victoire en 4 matchs. De deux choses l’une : l’Impact boit l’eau d’une autre origine depuis quelques temps, ou bien les joueurs sont maintenant immunisés. Les membres du comité assignés à cette rencontre ont réussi à prélever (lire : voler) quelques échantillons sur le banc des joueurs lors de l’effusion de joie de la fin du match; les analyses pourraient nous en dire davantage. Celles-ci viendront renforcer les résultats du rapport final qui, nous l’espérons, devrait être rendu public lorsque le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » aura terminé son travail.

Sans intentions préconçues, la presque majorité du comité, du moins ceux qui maitrisent la langue française avec assez d’aisance, se rendront sans s’identifier à la pièce de théâtre « J’aime Hydro » cette semaine, espérant y trouver quelques pistes de solutions pouvant expliquer les déboires et les contreperformances des équipes sportives montréalaises en rapport avec l’eau de leur ville. Cependant, mon observateur demeure relativement sceptique quant aux résultats de cette sortie de groupe. Je vous tiendrai au courant, sans jeu de mots.

Tout commentaire pouvant mener à l’avancement des travaux du comité sera étudié avec sérieux et célérité. Vous pouvez me transmettre directement en cliquant sur ce mot clé : CLÉ !

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P.S. Il n’est pas fait mention du Canadien dans cet article car il me semble que la saison morte est aussi vivante que la saison active du club. Laissons-les respirer un peu ! RDS leur consacre déjà trop, beaucoup trop de temps d’antenne pour un club qui n’a rien fait, qui ne fait rien, et qui… on verra bien !

Note de l’auteur : Ce dernier avis n’engage aucun membre du comité !

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L'eau, comité en action

19/6/2018

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Le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », soit le « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants » a commencé à se déplacer pour recueillir des données pour son étude. Et certains membres semblent vouloir conclure avant même avoir pu écrire une seule ligne du rapport final !

Ainsi, un petit groupe de spécialistes s’est rendu au premier match de la saison du club de football de Montréal, les Alouettes, match qui se déroulait en Colombie-Britannique contre les Lions de cette province. Au cours du premier quart, ces experts ont pu avoir accès à la chambre où les joueurs se préparaient au match. Ils ont constaté que ceux-ci buvaient de l’eau de pluie recueillie sur les abords du stade, histoire de se rafraichir à la manière des locaux pour se mettre à leur niveau. Résultat des courses : Les Alouettes ont performé mieux que jamais, marquant 10 points au cours de ce premier quart. Les partisans commençaient à y croire. Puis, l’eau de pluie à commencer à manquer. Ils ont donc dû s’en remettre aux réserves de bouteilles de plastique amenées de Montréal, et là, le groupe de spécialistes a perçu une nette différence dans les performances et dans les actions de nos oiseaux. Plus de points, des pénalités, des mauvaises décisions, et le match s’est terminé par une différence de deux possessions alors que les Alouettes semblaient être en pleine période d’entrainement. Ils s’en tenaient à de petites passes de 5 à 6 verges malgré les secondes qui s’égrenaient rapidement. Personne ne voyait l’urgence, et la défaite, la douzième d’affilée, si je compte bien, a été consommée.

L’eau semble vraiment avoir eu un effet, autant celle tombée du ciel à Vancouver que celle recueillie et embouteillée à Montréal. Quel est donc l’élément contenu dans cette eau, ou l’élément manquant, pour provoquer un tel impact sur toute une équipe ? Les recherches se poursuivent.

Quelques jours auparavant, l’eau est également intervenue sur un autre match d’une équipe professionnelle montréalaise en ayant un côté positif sur les résultats de leur rencontre mais, cette fois, à Montréal même. Effectivement, l’Impact évoluait au stade Saputo pour affronter l’équipe de la Floride, et malgré le bruit des tambours des ultra-fans, deux membres du comité se sont sacrifiés pour assister au match. La pluie n’a pas épargné les joueurs, pas un seul instant, ce qui leur a évité d’utiliser leurs gourdes pour se rafraichir et se désaltérer. Et les résultats furent à la hauteur car l’Impact a enfilé l’aiguille à 3 reprises.

Les deux spécialistes s’accordent pour dire que, là encore, l’eau est responsable de la performance de l’équipe, en partie du moins. Ils soumettront leurs opinions à leurs collègues dès la prochaine réunion du comité.

Ainsi, nous le voyons bien, le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » ne chôme pas et ne recule devant aucun effort pour tenter de percer le mystère de l’eau qui influence ou influencerait les résultats des équipes sportives professionnelles montréalaises.

Note de l’auteur : Ces informations particulièrement sensibles m’ont été remises en main propre par mon observateur qui siège sur le comité. Celui-ci a accès à des informations privilégiées et n’hésite pas à m’en faire part pour publication immédiate. Je ne peux que l’en remercier. Quant à l’échange fait par les Canadiens de Montréal qui fait disparaitre Alex Galchenyuk de la liste des joueurs du club, le lien avec l’eau ne semble pas encore avoir été établi, selon mon observateur, mais peu de gens ne s’en plaignent.

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L'eau parlera bientôt

12/6/2018

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Le comité est maintenant complètement formé. Il a même décrété qu’il se nommerait le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », soit le « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants ». Cet acronyme a été déterminé lors de la toute première séance plénière du comité d’experts, à laquelle participait mon observateur, dont je refuse de dévoiler le nom pour protéger ma source d’information. La rencontre a duré plusieurs heures, le temps de permettre à tous d’émettre une opinion valable sur le sigle choisi, de se familiariser avec celui-ci, et de l’apprendre par cœur. Par la suite, les participants se sont présentés entre eux, et ont pu faire connaissance lors d’une souper-rencontre qui s’est terminé aux petites heures du matin sur le bord du fleuve, éprouvettes en main. Tous avaient pris une bonne tasse !

Tout juste avant cette première réunion officielle du « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », la structure financière (lire : les sous) avait été finalisée par le commanditaire principal qui a demandé à conserver l’anonymat pour ne pas noyer le poisson. Du reste, il semble clair pour ce dernier que le rapport ainsi que les recommandations qu’il contiendra risquent d’être vendus aux équipes touchées par ce fléau, à moins que les sommités qui composent le comité n’aboutissent à rien. Mais tous souhaitent que l’eau parle et qu’elle dévoile son secret, et qu’enfin, Montréal connaisse de vraies vedettes capables de performer dans ces trois sports : hockey, football et soccer. En ce moment, les saisons se suivent, se ressemblent et demeurent p-i-t-o-y-a-b-l-e-s.

D’ici quelques jours, le temps que les vêtements sèchent et que les mémoires rechargent leurs batteries, une seconde réunion de travail se mettra en branle pour nommer les différents sous-comités et leur attribuer des tâches et des sujets de recherche bien distincts. Le but visé reste toujours la recherche de l’élément que l’eau de Montréal véhicule, ou ne véhicule pas, et qui cause ce mal d’être des équipes de pros et qui les rend si… euh… amateurs, disons-le de cette manière.

Déjà, des pistes sont sur les planches. C’est ce que mon observateur, un privilégié, m’a confié, pour en avoir entendu des bribes lors du souper-rencontre, ou peu après, au cours des discussions qui ont suivi. Certains experts voudraient étudier l’effet de l’approvisionnement en eau de toute une équipe à partir de la source d’une autre ville, une ville où l’eau est reconnue comme étant pure, vivifiante et où les équipes sportives performent. La ville de Québec a été pressentie pour servir de cobaye, mais le niveau des équipes sportives semblaient poser un problème pour le hockey et le soccer. Au football, malgré certaines incompréhensions et de larges fossés que les années ont creusés, une entente pourrait intervenir…  mais les négociations risquent d’être ardues.

Un petit groupe de spécialistes, dont la renommée remonte à plusieurs années, propose d’étudier le cycle complet de l’eau, prenant comme base d’étude que, depuis la nuit des temps, la quantité de l’eau n’a ni augmentée, ni diminuée. L’eau ne fait que se transformer. Elle s’évapore dans les nuages, retombe en pluie, en neige et même davantage, est filtrée par les sols pour descendre dans nos réserves naturelles que sont les cours d’eau et les réservoirs souterrains, puis nous revient sous plusieurs formes. Il s’agit de se mettre à la recherche de l’eau qui était à notre disposition lors des belles années du Canadien, par exemple, pour, possiblement, retrouver les joies des résultats et des trophées. Plusieurs pensent que cette avenue exploratoire est un peu échevelée !***

Un foreur de puits artésien, membre du « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », voudrait voir son entreprise obtenir une subvention, qu’il appelle un octroi, c’est vous dire l’âge qu’il a, pour creuser un puits, un trou en fait, pour aller puiser l’eau là où la pureté réside. Le hic, c’est que lui seul sait où elle se trouve cette pureté, et la profondeur du trou est reliée à la hauteur de la subvention à recevoir.

Un autre, spécialiste des grands espaces blancs et tout juste arrivé du continent Antarctique, à peine décongelé, voudrait construire un pipeline pour transporter la glace des glaciers de l’Antarctique vers Montréal. Au cours du voyage, un réchauffement graduel permettrait aux glaces de se liquéfier progressivement pour devenir l’eau de source claire et limpide dont les sportifs de haut niveau pourraient s’abreuver. Les colorés verts s’opposent légèrement à ce type de projet, semble-t-il, ayant peur que le pipeline puisse aussi servir à d’autres types de transport, éventuellement.

À la rigolade, une fois les deux pieds bien mouillés jusqu’aux mollets, et la tête arrosée par les nuages baudelairiens, certains individus dont la spécialité pourrait être mise en doute assez facilement se sont demandés si l’eau faisait vraiment partie de l’équation lorsqu’il est question des performances des équipes sportives professionnelles de la métropole. Mon observateur, en personne avertie et bien informée, pense qu’il pourrait s’agir de journalistes sportifs qui se sont infiltrés dans le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » en pensant qu’eux seuls, en bons gérants d’estrades qu’ils ne sont plus, pouvaient résoudre le problème. L’avenir le dira !

Le match d’ouverture de la saison des Alouettes (football) aura lieu samedi prochain en Colombie-Britannique contre les Lions, et le comité a délégué plusieurs membres pour y assister. Ils doivent vérifier, entre autres, comment les joueurs s’approvisionnent en eau. De toute manière, selon mon observateur, le fait de boire l’eau des Lions pour un seul match ne leur donnera pas suffisamment de chien pour remettre du tigre dans le moteur !


P.S. Il y a aussi un match de l’Impact (soccer) ce mercredi mais, malgré une forte pression et des jetons fort payants offerts à tous les membres, personne n’a souhaité aller se faire casser les oreilles par le tintamarre incessant des tambours des ultra-fans, en plus de devoir se payer une autre performance au visage livide et sans émotions.
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*** Note de l’auteur : Si vous souhaitez en savoir plus long sur ce sujet, consultez des articles déjà parus voilà environ 5 ans, et puisque le cycle de l’eau ne change pas, ils sont toujours à jour :

L'eau (goutte 1 de 2) et L'eau (goutte 2 de 2)

​(Cliquez sur les titres pour ouvrir les articles et en faire la lecture dans une page indépendante)


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L'eau nous le dira bientôt

11/6/2018

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Une étude scientifique importante vient d’être lancée à Montréal et les résultats pourraient être connus avant le début du mois d’octobre prochain. Des dizaines de scientifiques, des sommités internationales, sont en train de mettre leurs travaux en commun pour arrimer les résultats de leur recherche et produire des conclusions probantes. Le comité est à la veille d’être complété et des noms seront bientôt annoncés publiquement. Du reste, des sessions de travail en petits groupes ad hoc ont déjà été lancées pour établir les bases et les fondements de la structure de recherche.

Le centre de ladite recherche sera établi vraisemblablement à Montréal car les effets positifs des résultats devraient, c’est ce que tous espèrent, se faire sentir d’abord dans la métropole. Ceci dit, cela n’indique en aucun cas que la source de contamination émane de Montréal. Il serait faux de conclure si rapidement que tel est le cas avant que les études sur les approvisionnements soient terminées et que toutes les analyses des sources soient complétées. Mais un élément est pratiquement assuré, et c’est la prémisse de base qui sous-tend l’étude : Quel est l’élément contenu dans l’eau de Montréal qui fait en sorte que toutes les équipes professionnelles dites de haut niveau de la ville n’arrivent pas à performer correctement ?

Les spécialistes de l’eau se mettront au travail d’ici quelques semaines pour essayer de déterminer si l’élément contenu dans l’eau de la ville a été volontairement mélangé à l’eau du robinet, ou s’il était déjà contenu dans le précieux liquide lors de la prise d’eau elle-même. Pour ce faire, ils scruteront les différentes sources utilisées par la ville et analyseront également les rejets pour savoir si l’élément en question s’y retrouve toujours ou si le corps arrive à le consommer totalement ou à le modifier en d’autres matières suivant le principe « Rien ne perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

L’eau, les eaux, toutes les eaux seront passées au peigne fin, goutte à goutte, pour déterminer l’élément qui rend les joueurs amorphes, ceux des Canadiens, ceux des Alouettes et ceux de l’Impact. Certains commentateurs demandent même que des tests soient faits sur certaines équipes avec de l’eau en provenance de la ville de Québec. La suggestion n’a pas encore été retenue car le comité d’études n’est pas formé à ce jour.

Une fois l’élément isolé, le comité de spécialistes pourra émettre des recommandations à plusieurs niveaux selon le résultat de ses recherches et analyses, allant même jusqu’au déménagement de l’équipe.

Une chose apparait comme prépondérante pour celui qui a initié l’étude : Il y a quelque chose dans l’eau à Montréal qui en fait en sorte que les équipes professionnelles de hockey, de football et de soccer jouent sans nerfs, sans l’envie de gagner. La preuve est faite depuis belle lurette : le but gagnant ainsi que le but égalisateur de la finale de la coupe Stanley 2018 ont été marqués par un ancien du Canadien mais jouant avec une autre équipe dans une autre ville; les joueurs de l’impact se passent le ballon comme nous le faisions dans la cour d’école alors que nous n’avions aucun but pour y faire entrer le ballon; et les Alouettes, les Alouettes, ils doivent avoir double ration d’eau, et un peu de poudre de béton dans leurs souliers !

J’ai un contact qui devrait faire partie du comité à titre d’observateur… je vous tiendrai au courant. À mon avis, le coupable sera bientôt connu, qu’il soit élément chimique, naturel ou humain.

P.S. Un problème persiste cependant pour que l’étude prenne son envol : les sous. Le comité en cours de formation est à la recherche, d’une manière extrêmement urgente, de mécènes, au pire de commanditaires, pour assurer et assumer le financement de toute cette vaste opération qui doit obligatoirement se terminer avant le mois d’octobre, de manière à ce que la saison 2018-19 du Canadien de Montréal n’en soit pas une aussi désastreuse que les deux dernières, et que quelques reflets de la coupe Stanley puissent être visibles dans les rues de la ville, chose qui ne s’est pas produite depuis 25 ans. Quant aux Alouettes (football) et à l’Impact (soccer), il est déjà trop tard, la saison est soit déjà débutée avec des résultats épouvantables (1 but dans les 5 dernières rencontres pour l’Impact) ou à la veille d’être inaugurée (avec 2 défaites sans attaque dans les 2 matchs présaison des Alouettes). Le gouvernement ne veut pas se mouiller avec une étude sur l’eau de la ville de Montréal, préférant étudier les plastiques dans les océans !

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Aujourd'hui

22/6/2014

 
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Aujourd’hui, j’ai encore en tête les bribes d’une nouvelle série que j’aimerais mettre en ligne qui pourrait se nommer « 49, St-Cléophas », mais j’hésite, tout comme j’ai hésité pour lancer ce blog il y a quelques années. L’hésitation est le propre de la création littéraire, il me semble … de la mienne en tout cas, car non seulement, je dois fouiller dans mes souvenirs mais je dois les retoucher, les « augmenter » comme je l’ai déjà dit, pour plusieurs raisons, entre autres, pour que les gens ne se reconnaissent pas ou mieux encore, qu’ils se trouvent en meilleure position;

Aujourd’hui, je repense aux deux derniers matchs sportifs de mes enfants auxquels j’ai assisté et j’en suis particulièrement heureux et pour eux et pour moi aussi; Madge et son Mistral gagnant ont connu une victoire bien méritée de 6 – 2 vendredi dernier, après deux rencontres sans points, ni d’un côté, ni de l’autre, zéro partout ! Les filles sont au beau milieu d’une belle saison où l’esprit d’équipe est plus fort qu’il n’a jamais été, et les résultats commencent à se faire sentir. Elles sont belles à voir évoluer. Quant aux Sharks d’Hugo, ils poursuivent sur leur lancée de l’an dernier, même si la compétition est plus féroce cette année. Ils ont dû sortir leurs plus belles dents de requins pour l’emporter sur le tout dernier jeu par la marque de 23 – 21 vendredi soir et ainsi conserver leur série de parties sans défaite pour la deuxième saison;

Aujourd’hui, j’attends le début de la saison des Alouettes de Montréal, sans avoir eu véritablement le temps de suivre ce qui arrivait avec eux dans les matchs préparatoires. Je sais qu’ils ont perdu ces deux rencontres mais celles-ci n’ont souvent qu’une signification relative. Je souhaite que leur saison soit plus, disons, agréable, que celle de l’an dernier;

Aujourd’hui, la tondeuse à gazon a été réparée, le vélo à Jee, après une chute, a regarni ses roues de deux pneus neufs mais le foyer a toujours quelques éléments à remplacer;

Aujourd’hui, Zac, à Clémence et Max, ne sait toujours pas si sa mère porte son p’tit frère ou sa p’tite sœur, mais Arthur, à Amélie et Hugo, est déjà nommé avant même que sa date de naissance exacte ne soit connue … et les grands-parents se réjouissent de l’arbre dont les branches bourgeonnent;

Aujourd’hui, le jour le plus long de l’année est déjà derrière nous … et les autres commencent à raccourcir, ce qui annonce l’hiver …

Et une pensée spéciale pour la Sophie à Christine et Yvan qui suit le cirque vers la ligne de l’Équateur …

On ferme

30/5/2014

 
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La saison, MA saison de hockey est maintenant terminée, puisque les Canadiens de Montréal se sont inclinés par la marque de 1 à 0 dans la sixième partie de la série finale de l’association de l’Est les opposant aux Rangers de New York. Ils sont allés plus loin, beaucoup plus loin que bien des experts l’avaient prédit en début de saison et ce, en grande partie grâce au travail de celui qui les dirigeait de main de maitre derrière le banc, Michel Therrien. Il a su, tout au cours de la saison, prendre des décisions risquées, voire contestées par les analystes qui, bien souvent, ne sont que des retraités qui sont un peu dépassés par les évènements et qui font des prédictions qui n’ont guère plus de valeurs que celles que nous pouvons faire, nous les gérants d’estrades, car le jeu, le vrai, se fait sur la glace, sur la patinoire. Therrien et ses acolytes, au contraire des analystes et des amateurs que nous sommes, possèdent les véritables données pour tirer les conclusions qui s’imposent et prendre les « bons risques ».

Une bonne saison pour le Tricolore, et de très bonnes séries ! Dix victoires en série, jusqu’en troisième ronde, ils ont terminé dans le carré d’as, ce qui n’est pas rien ! Je ne souhaite pas nommer de joueurs en particulier, car je veux encore croire que le hockey est un sport d’équipe, et je pense que nos « petits joueurs », comme certains dénigreurs du CH les appellent, l’ont prouvé cette année, particulièrement en série. Leur caractère particulier, leur ténacité et leur résilience à toute épreuve sont des marques qui ne trompent pas l’œil averti.

Une bonne et belle saison que l’amateur en moi a aimée, vraiment !

PhotoProchain match des Sharks
Nous passons maintenant au football, entrecoupé de quelques écarts au soccer car Marjorie a entrepris sa saison estivale avec le Mistral. La victoire n’est pas encore venue mais une seule défaite et deux matchs nuls âprement disputés, et notre cadette devient de plus en plus difficile à contourner à sa position défensive.

Quant au foot américain, la saison des Sharks est lancée et la série de victoires se poursuit; ils ont ouvert les hostilités de la Ligue de Football de Québec avec une brillante victoire de 30 – 21 sur les Chiefs de la Beauce le 17 mai. Le prochain match sera disputé ce samedi à 16h30 au Cégep Lévis-Lauzon contre le Génie. Hugo s’est défoncé lors de la première rencontre, participant activement au niveau offensif et défensif pour une bonne partie du match, ce qui requiert une dépense d’énergie considérable.

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En juin, les Alouettes de Montréal (Ligue Canadienne de Football) devraient débuter leurs activités, à moins d’une grève de l’association des joueurs, les négociations sont toujours en cours. Quelques vedettes se sont jointes au club, nous en reparlerons certainement quatre-vingt-cinq fois plutôt qu’une ! Puis, à l’automne, suivront le Rouge et Or de l’Université Laval au niveau universitaire, les Titans du Cégep Limoilou, niveau collégial division 2, et dans une centaine de jours, les Patriots de la Nouvelle-Angleterre de la National Football League. Et dès lors, le hockey sera déjà repris …

Quel sportif je suis !!!

Titans 2013 - La neuvième sera la plus difficile

21/10/2013

 
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Un dimanche au vent aujourd’hui, avec de bonnes rafales soufflant sur le terrain de football du Cégep de Drummondville où les Titans du Cégep Limoilou (et non pas « de » Limoilou) affrontaient les Voltigeurs … alors que Nicole se battaient avec de profondes quintes de toux à ma gauche, quoique moins fréquentes depuis quelques temps.

Mes quatre équipes jouaient au même moment aujourd’hui et la priorité va toujours aux Titans, où Jérôme évolue, cela va de soi. De toute façon, la formation du Rouge et Or gagne toujours à la maison, soixante-deux victoires consécutives, et le RSEQ (Réseau du Sport Étudiant du Québec), dont la ligue universitaire et la ligue collégiale font partie, trouve pratiquement toujours le moyen de disputer les matchs au même moment. Ce qui fait que mes billets de saison deviennent une dépense parfaitement inutile … et, j’avais hésité cette année, mais l’an prochain, je ne renouvèlerai pas, sans hésitations ! Finito ! Sans regrets ! Nous regarderons le résumé des matchs à la télé, ou encore nous nous procurerons des billets individuels pour des matchs spécifiques. En ce qui a trait au match de ce dimanche, victoire facile et écrasante contre Sherbrooke, que Laval a toujours vaincu historiquement, et cette fois par la marque de 38 à 3.

Les Alouettes, d’autre part, étaient aussi à l’œuvre et Jim Popp a mis Troy Smith au travail (enfin, diront certains !) comme partant. Et ce fut une réussite. Là aussi, victoire humiliante de 36 – 5 sur les Tiger Cats de Hamilton, qu’ils reverront samedi prochain. Sutton et Bo Bowling ont également participé à la rencontre pour nos Oiseaux.

Seule déception de de dimanche, en ce qui touche mes équipes favorites, les Pats de la Nouvelle-Angleterre ont baissé pavillon en prolongation 30 – 27 contre les Jets de New York …

Revenons aux Titans, sous les grands vents, à Drummondville. Les bottés de l’équipe qui avait le vent dans le dos surprenaient toujours les joueurs qui devaient recevoir le ballon, les rafales allongeaient les distances. Mais le vent de face a aussi causé des problèmes aux unités spéciales des Voltigeurs qui se sont laissés surprendre par un botté des Titans, un botté d’après-touché, qui plus est, qui ont repris leur propre offrande pour filer jusque dans la zone de buts, marquant un second touché d’affilée en début de seconde demie, plaçant définitivement le match hors de portée des Voltigeurs. Avant ces deux touchés, la marque était de 16 à 7 et Drummondville pouvait encore nourrir quelques espoirs malgré la faible production de son unité offensive.

La défensive des Titans n’a, encore une fois, accordé aucun point en seconde moitié de rencontre, ce qui devient presque une marque de commerce.  Marque finale aujourd’hui : 31 – 7, le seul touché des Voltigeurs accordé au second quart sur une belle passe en plein centre. 

En termes de statistiques, les Titans maintiennent donc une fiche parfaite de 8 en 8, avec le plus petit nombre de points accordés (100, soit 12,5 par match) et le plus grand nombre de points marqués (291, soit 36,4 par match). Cependant, l’équipe n’est toujours pas assurée de terminer au premier rang, le scénario de l’an dernier ne doit pas se réaliser à nouveau. Effectivement, le dernier match de la saison régulière, samedi prochain, à Charlesbourg, sera déterminant pour la première place puisque le Collège André-Grasset, installé au deuxième rang avec une seule défaite, visitera les Titans pour l’affrontement ultime avant les séries. L’an dernier, Grasset avait infligé une défaite aux Titans, leur seule de la saison, et de ce fait, leur avait subtilisé le premier rang de la division. Et ce même Collège André-Grasset, adversaire lors du match du Bol d’Or, comme ça risque d’être encore le cas cette année, avait remporté les honneurs et le titre de champion. Les Titans se battront bec et ongles pour que l’histoire ne se répète pas cette année.

Classement actuel de la division 2 :

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Saison de sport d'enfants

28/9/2013

 
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Le samedi s’en vient, l’équipe de football de Jérôme, celle des Titans du Cégep Limoilou poursuit ses activités pour sa cinquième semaine, et Marjorie débutera bientôt sa saison hivernale intérieure de soccer, la sélection de l’équipe est maintenant complétée. Le tableau de l’automne est toujours brodé de football, celui des Titans parce que Jee y met toutes ses énergies, celui du Rouge et Or de l’Université Laval, celui des Alouettes de Montréal et aussi celui des Patriots de la Nouvelle-Angleterre. 
 
Cette année, j’ai décidé que je ne regarderais pas le hockey. Pendant toutes mes années européennes, je me suis pratiquement complètement écarté de notre soi-disant sport national et j’ai survécu, assez facilement, sans remords même. L’an passé, profitant d’une courte saison, celle du lockout, je me suis tapé tous les matchs des valeureux Canadiens de Montréal, et puis quoi ? et puis rien, j’ai encore trouvé que ce sont les équipes les plus violentes qui l’emportaient au final. Et ça m’écœure. Je dis bien violence et non pas robustesse ! En plus, l’application des règles du hockey est trop variable à mon gout : selon le pointage, selon l’arbitre qui officie la rencontre, selon des critères parfois connus, d’autres fois inconnus, les punitions sont ou ne sont pas appelées et les officiels deviennent plus ou moins non-voyants !

Il ne me semble pas que la Ligue Nationale de Hockey ait démontré une goutte d’intention de changer les paramètres de la situation sur ses patinoires l’an dernier, et pourquoi le ferait-elle cette année, hein, pourquoi ? Non vraiment, la violence fait trop vendre pour que j’achète … et pourtant, le hockey fait presque partie de mon bagage génétique, mais je me fais violence à moi-même en refusant de regarder les matchs pour ces deux raisons : trop violent et non-respect des règles. Voilà, je l’ai dit !

Et ma femme sera bien contente ! Et mon blog souffrira moins !

Quant aux différents matchs de foot du weekend, il se peut que je vous en glisse quelques impressions (je ne fais jamais de résumé !) dans la nuit de dimanche à lundi … ou dans la journée de lundi, dans le pire des scénarios …

En attendant, la maisonnée bourdonne de petits pieds qui animent les trois étages et qui donnent une nouvelle vie à bien des jouets qui n’avaient pas bougé depuis des lustres. Les plus grands d’entre nous reprennent des couleurs d’enfance et, le souffle court, s’amusent à devenir eux-mêmes les jouets des plus petits, tantôt cheval, tantôt acrobate ou jongleur. Depuis quelques jours, une nouvelle voix est apparue, une voix qui quémande son droit d’entrée au pays du lait de façon régulière, sans mots mais avec des vibrations que tous comprennent à la première intonation.

Les racines du vieil hiver s’entrecroisent avec les bourgeons du nouveau printemps, ouvrant les voies automnales colorées vers des étés de bonheur dans notre grande demeure familiale ensoleillée, et ce, tous les jours que Dieu nous donne …

La défense à l'honneur

22/9/2013

 
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Je n’ai pas vraiment le gout de donner trop d’impressions sur les matchs de football du weekend, me semble en avoir vus tellement que j’ai les yeux et les oreilles en forme de ballons. J’en ai vu à la télé, partiellement à travers des parties de soccer pendant les pauses, puis j’ai continué de suivre la rencontre à la radio me rendant sur place pour une autre confrontation et, enfin, aujourd’hui, journée dominicale, j’ai eu la preuve que c’est toujours la meilleure défensive qui l’emporte mais si l’offensive est faible, presque la moins productive du circuit. Et j’ai gouté à la pluie d’automne, facteur souvent déterminant du football au Québec, quand ce n’est pas la neige !

Samedi après-midi, alors que je me préparais doucement à quitter vers Trois-Rivières, me demandant si notre ainée allait ou non donner naissance à son deuxième enfant dans les heures qui venaient, la télévision d’État diffusait, fait rarissime, un match de football de niveau collégial, division 1 : le Collège Notre-Dame de Foy (CNDF) affrontait les Nomades de Montmorency. Un véritable festival offensif (54 – 48) a permis à CNDF de prendre la tête de sa section, rien d’autres à dire à propos d’un match où la défensive ressemblait plutôt à un gruyère !

Pendant ce temps, sur une autre chaine, l’Impact de Montréal commençait à préparer une défaite de 3 – 0, défaite qui allait se concrétiser en fin d’après-midi contre Vancouver …

Avant que je ne quitte pour le match des Titans à Trois-Rivières en soirée, j’ai eu le temps de jeter un coup d’œil sur le match des Alouettes contre les Ticats à Moncton, dans le cadre du Touché Atlantique. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas la meilleure saison de nos oiseaux. Lorsque l’offensive semble vouloir produire quelques bons jeux et que la défensive tient le fort comme il se doit, ce sont les unités spéciales qui multiplient les mauvais jeux et qui redonnent le ballon à l’adversaire, et les points aussi ! Ainsi, ils ont eu beau batailler tant et tant, ils ont laissé la victoire leur glisser entre les doigts par deux points, soit 28 – 26, en grande partie à cause des unités spéciales. Même à la radio, alors que je roulais sur l’autoroute 40, je lisais la déception dans les yeux des joueurs de la ligne offensive dont la production était enfin à la hauteur des attentes. Une défaite amère …

En soirée, avec la pluie qui a « recouvert » la moitié du match, les Titans ont signé une quatrième victoire consécutive en muselant les Diablos de Trois-Rivières (pauvres diables !) sur leur propre terrain au compte de 23 – 9. La défensive des Titans n’a rien donné, aucun point ! Le seul touché est venu d’une passe dans le flanc interceptée suivie d’une course jusqu'à la zone de buts, à la fin du deuxième quart, et d’un touché de sureté accordé par les unités spéciales. Un match relativement terne où le quart-arrière partant des Titans, Mathieu Demers, s’est infligé une blessure alors qu’Alexandre Deslauriers a bien fait en relève. La seconde moitié, celle où la pluie s’est invitée, nous a semblé particulièrement pénible alors que les Titans n’ont marqué que trois points, n’en accordant aucun. Prochain match : Samedi 28 septembre, au Patro Charlesbourg, contre la dernière formation au classement, soit Victoriaville à 13 heures.

 Classement COLLÉGIAL DIVISION 2 :
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Enfin, dimanche après-midi, le rendez-vous de l’année au niveau universitaire nous a tenus sur le bout de notre siège tout au cours du match, avec un peu de pluie, mais chaude ! Un match qui démontre encore une fois que c’est la défensive qui gagne les matchs de football car l’offensive du Rouge et Or ne va pas très bien, et son quart-arrière Tristan Grenon éprouve énormément de difficultés à trouver ses receveurs et à se défaire des sacks. Chaque fois qu’un défenseur s’approche de lui, il ne sait rien faire d’autres que de se jeter par terre, au lieu d’essayer de s’en sortir comme un quart d’expérience sait le faire. Cet après-midi, plusieurs fois, il s’est fait prendre alors que celui de Montréal réussissait à se libérer des attaques pourtant agressives des défenseurs de Laval. Le Rouge et Or n’a pas marqué 100 points depuis le début de la saison mais a 4 victoires en 4 matchs car il n’a accordé que 31 points à ses adversaires. Enfin, victoire de 16 – 9 contre Montréal, c’est serré, mais c’est un gain très important pour la suite. Et la défensive n’a pas donné de points : ceux-ci viennent tous ces unités spéciales (touché de sureté, et botté de placement raté avec un retour de 110 verges de Montréal). Un match enlevant, certes, mais un quart-arrière décevant sur trois aspects du jeu : aucune précision pour les longues passes, lente lecture de ses options (souvent ne les voit pas du tout), et manque de courage et d’imagination sur les options anti-sacks.

Classement UNIVERSITAIRE RSEQ :
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Et les Patriots l’ont emporté 23 – 3, mais je n’ai rien vu du match … malheureusement ! Et je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé !

Comme vous le constatez, je ne suis pas un partisan aveugle. J’aime regarder le football, assister aux matchs, et appuyer mes favoris. Je conserve cependant mon sens critique. Ceux qui préfèrent voir le sport autrement ont simplement une autre manière de considérer la chose … grand bien leur fasse !

Football - Soccer - Marathon

22/8/2013

 
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Le football commencera à prendre de plus en plus de place dans mes activités et les prochains jours en sont un bel exemple, mais il n’y a pas que cela, bien entendu. Par exemple, ce soir, Marjorie et le Mistral U14 Féminin de L’Ancienne-Lorette / Val-Bélair disputera un match de soccer important sur le terrain de la Polyvalente de L’Ancienne-Lorette contre les Rapides de Chaudière-Ouest sur le coup de 20h15. Les séries de fin de saison approchent et chaque point compte et se dispute âprement.

Pendant ce temps, au petit écran, une soirée de lions puisque les deux matchs de football mettront en confrontation des Lions. D’abord, un match présaison opposant les Pats de la Nouvelle-Angleterre aux Lions de Détroit : il me semble moins important à regarder pour moi parce que j’ai vu ce que je voulais voir des Pats dans les deux premières rencontres déjà. Brady est excellent, égal à lui-même et il n’a joué que quelques minutes pour lancer les parties, Mallet lui ressemble et prend de très bonnes habitudes alors que Tebow devrait plutôt servir de « running back » davantage que de quart-arrière. La défensive s’est améliorée et peut continuer à le faire, et le jeu offensif promet énormément avec de jeunes receveurs fougueux.

Je vais plutôt me concentrer sur le match Lions – Alouettes ce soir, les premiers ayant une fiche de 5 victoires, 2 défaites et nos Oiseaux, 2 victoires, et 5 défaites. Leur dernier match a été considéré par certains analystes comme une victoire morale alors que plusieurs joueurs sont tombés au combat dont Bédard (longue remise) Hébert (secondeur) et Calvillo (quart-arrière). Les deux dernières minutes du match ont été marquées par un relâchement au niveau du coaching, ce qui a fait que l’équipe a laissé filer la victoire, ou du moins un match nul, pour encaisser une défaite crève-cœur. Les joueurs, surtout la défensive, qui avaient tenu tête à la plus forte équipe du circuit pendant toute la durée du match ne méritait pas une telle fin ! Le jeune quart Neiswander s’en est pas mal tiré malgré tout, pour une première expérience en situation réelle, et débutera son premier match ce soir en l’absence du grand Calvillo, retenu sur les lignes de côté par une commotion cérébrale.

Et puis viendra le soleil promis pour samedi après-midi et Madge et moi, Jee poursuivant son entrainement pour la saison des Titans qui débutera bientôt, nous nous rendrons au stade Telus pour analyser l’édition 2013 du Rouge et Or football. Le traditionnel match présaison contre les Dinos de Calgary nous permettra de jeter un coup d’œil sur la formation de cette année. Les champions de la coupe Vanier entameront leur dix-huitième saison avec confiance alors que les spécialistes qui les côtoient de près pensent que leur offensive sera dévastatrice et que leur défensive sera aussi étanche qu’elle l’a été au cours des années passées. Ça promet, d’autant que la coupe Vanier se joue à Québec cette année. 

Le début de la saison pour le Rouge et Or se fait le 31, en soirée, exactement en même temps que celle des Titans du Cégep Limoilou, et donc, je serai à St-Jean-sur-Richelieu la semaine prochain pour voir évoluer Jérôme au poste de maraudeur (« safety »). Pour lui, c’est sans aucun doute la saison la plus importante de sa carrière de footballeur et Jee a mis toute les chances de son côté cette année au niveau préparation, éliminant même le soccer (saison hivernale et estivale) pour éviter tous risques de blessures, lesquelles l’avaient tenu à l’écart toute la saison des Titans l’an passé. 
 
Enfin, un dernier élément de sport, le Marathon des Deux Rives : son état de femme enceinte de … quelques mois, euh … plusieurs mois, elle doit accoucher en septembre, me semble-t-il, son état, donc, ne lui permettant pas d’en faire, euh, davantage, Joëlle s’est tout de même inscrite au marathon pour marcher l’épreuve du 10 kilomètres avec sa poussette où le petit « boyonne » Malik se prélassera au soleil du dimanche matin. À l’arrivée, après les deux heures du trajet, je présume qu’elle ira prendre une petite marche pour se remettre de ses émotions. J’essaierai d’obtenir un cliché à l’arrivée …

Alors, ce soir, je regarderai le premier quart des Alouettes, puis j’irai voir le match de soccer à Marjorie, et je reviendrai revoir en différé la fin du match des Alouettes, si possible ….

Amateurs

9/8/2013

 
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Difficile à regarder !

L’analyse de la blessure ouverte, plaie béante, saignante, encore chaude, pissant sang et autres liquides essentiels, me ramenait pourtant toujours à la même sempiternelle conclusion. La cicatrisation serait longue et ardue, et lasserait des séquelles impossibles à quantifier pour le moment, même si les qualificatifs, voire les superlatifs, ne manquaient pas.

La trace, la marque, laissée par le choc suintait encore, au point d’en couper presque le souffle à celui qui n’y prenait garde. La vue en devenait offensante tellement la forme avait été modifiée, altérée … L’oiseau arrivait de moins en moins à tendre ses ailes tant la douleur le harassait et le frappait de tous côtés, et son déplacement, au sol comme par la voie des airs, n’était plus que l’ombre de ce qu’il avait été jadis.

Son bec, autrefois puissant comme des tenailles et tranchant comme des cisailles,  semblait n’avoir plus la force de relever même sa propre fierté, et la nourriture nécessaire à sa survie lui filait, de ce fait, entre les griffes plus souvent qu’autrement au profit d’adversaires plus coriaces, plus vifs et plus rapides.

Les coups portés atteignaient maintenant son intégrité, et ceux qui l’avaient encouragé lors de ses combats antérieurs le regardaient maintenant comme un vaincu, déchu. 

Faudra-t-il que l’alouette se mette en colère pour que cesse le chant des autres espèces qui entonnent le « Je te plumerai » ? 
 
En tout cas, ce jeudi soir, au stade Percival-Molson, les Argonauts de Toronto ont servi une véritable leçon de football à nos oiseaux, à nos Alouettes de Montréal, en les plumant 38 à 13; le nouvel entraineur, Jim Popp, ses associés du « coaching staff », la ligne offensive désynchronisée, la ligne défensive toujours en blitz, les unités spéciales « ordinaires », le botteur, et les 7 revirements nous ont fait nous poser la question suivante : Où sont les vrais amateurs ? Dans les gradins et devant leur téléviseur, ou bien sur le terrain ?!? Je n’ai pas de réponse … mais je nourris quelques doutes

Mode manuel, Football et Mère

26/7/2013

 
PhotoLe Tamagotchi
Cette semaine, je me suis permis de faire basculer ma vie vers le « mode manuel », ce qui est loin, très loin, de mes aptitudes ainsi que de mes habitudes, personne ne peut le contester.  J’ai passé la majorité de mon temps aux côtés de notre fils Hugo sur un petit chantier dans Courville, et les marques laissées par le soleil sur mon visage en sont la preuve pour ceux qui me voient, mais les douleurs qui font encore vibrer l’ensemble des os de mon corps en sont la conséquence directe.

Cependant, l’expérience a été enrichissante, je dois l’avouer. Travailler avec des gens qui ont plus d’un tour dans leur sac et qui regardent les problèmes en termes de solutions, et qui résolvent rapidement les premiers nommés en appliquant les secondes, ça me garde l’esprit en forme et me rend fier de ce que notre progéniture peut accomplir.

La très grande partie de mon énergie a été consacrée à cette activité extérieure, et la température nous a bien servis : ni trop lourde, ni trop froide, juste ce qu’il fallait pour que notre consommation d’eau demeure raisonnable. 

Ainsi, outre certaines sections plus usées de ma vieille carcasse qui ont un peu oublié avec les années grisonnantes que le mouvement existait toujours, mon blogue aussi à souffert au cours de la même période, mais lui, par manque d’activité, le « mode manuel » m’occupant du lever du soleil jusqu’au téléjournal de 22 heures. Mon blog est comme un tamagotchi, il faut le nourrir régulièrement pour sa propre survie, et pour la mienne !

Photo"Too fast for me, guys ! Could you .. uh ... "
Ceci dit, j’ai tout de même conservé mes liens habituels avec quelques « réalités ». Une, entre autres, que je surveillais étroitement et dont j’ai pu voir les troisième et quatrième quarts : le match des Alouettes de Montréal hier soir. Allez, je le dis : Batèche ! Et encore, BATÈCHE ! Hier, après la première demie, ils menaient 20 à 6, et ils ont failli perdre, gagnant par la peau du …, des dents contre les pauvres et pitoyables Eskimos d’Edmonton par la marque de 32 à 27. Le tout s’est joué à la ligne d’une verge sur le dernier jeu. Et le match précédent, nos oiseaux (de malheur) avaient une confortable avance de 24 – 0 après deux quarts, et ils ont trouvé le moyen de la laisser filer, et de concéder la victoire aux Stampeders de Calgary. Que celui qui ne s’ennuie pas de Trestman se lève ! Et que celui qui est certain que la face de coach de la NCAA que vous voyez sur la photo ci-contre mènera les Alouettes à la Coupe Grey, ou à une série de victoires quelconques, vienne m’expliquer comment. Le jeu va trop vite pour sa petite compréhension !!! Son petit livre rouge est à réviser ou même à mettre aux poubelles, et vite, vite, vite !

PhotoMatchs - Quarts de finale
Demain, congé de « manuel », et quarts de finale de la LFQ (Ligue de Football de Québec) au Cégep Lévis-Lauzon. C’est le début des séries, donc, et même si les Sharks où Hugo évolue ne sont pas à l’œuvre, ayant terminé seuls en tête du classement avec une fiche parfaite, j’essaierai tout de même d’aller apprécier les deux excellents matchs à l’horaire (voir l’encadré). 
 
Et dimanche, ma rougeoyante vengeresse reprend du service pour une visite à Lac-Mégantic avec femme et mère, se terminant par un souper chez tante Jeannine et oncle Richard. La route occupera aussi ma vaillante et serviable Dodge lundi (ou mardi …) pour ramener Maman à son Las Vegas matanais, là où les bâtisseurs de la région vivent les derniers bonheurs de leur vie bien remplie. 

À défaut de photos originales, je vous ramènerai peut-être quelques mots de mon cru …

Sharks intraitables et Alouettes à obstacles

14/7/2013

 
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Les amateurs s’attendaient à un match de géants hier (samedi) sur le terrain du Cégep Lévis-Lauzon mais une seule équipe s’est présentée ! Les élans des Élans de Québec ont été littéralement anéantis par les fortes mâchoires des Sharks de L’Ancienne-Lorette qui les ont écrasés sur tous les plans. La marque finale, 42 à 8, reflète bien l’allure de la rencontre et l’effondrement de la défensive des Élans que le quart-arrière Victor Tremblay, des Sharks, a découpée en morceaux tout au cours du match. Les courses à l’emporte-pièce d’Alexandre Jobson, entre autres, ont démoralisé les chandails verts qui se mettaient souvent à plusieurs pour réussir à stopper ses ardeurs dévastatrices.

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D’autre part, la défensive des Sharks a laissé bien peu de place aux Élans sur le terrain, ne leur allouant qu’un seul maigre touché et quelques premiers jeux. Les arbitres ont essayé de jouer un certain rôle en deuxième mi-temps en rougissant la surface de nombreux drapeaux mais cela n’a pas suffi à stopper la fougue de la formation lorettaine qui a mis fin au match sur un touché et un converti de deux points exécuté à merveille par le joueur-entraineur Stephan Larosilière.

Plusieurs observateurs s’entendent pour dire que cette rencontre n’était qu’un préliminaire à la grande finale 2013 de la Ligue de Football de Québec. Cependant, les Élans devront trouver une stratégie efficace pour arrêter l’imparable offensive des Sharks qui fait « Tremblay » leurs défenseurs, dans un premier temps, et aussi imaginer un moyen de passer à travers la muraille défensive des requins qui ne cède pas facilement de verges aux adversaires. Tout un défi à relever alors qu’il ne reste qu’une seule rencontre avant le début officiel des finales.

Pour plus de détails sur la suite des activités de la LFQ, rendez-vous sur leur site officiel en cliquant sur le classement général.

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P.S. Quant aux Alouettes qui jouaient, disons plutôt, qui avaient un match vendredi au stade Percival-Molson contre les Stampeders de Calgary, la défensive s’est amenée pratiquement seule sur le terrain alors que l’offensive, elle, s’en est tenu à une série de jeux, soit la première qui a mené à un touché.  Je n’en dirai pas davantage, de peur de dire des choses qui dépasseraient ma pensée, mais une chose est certaine, plusieurs amateurs regardent du côté des nouveaux entraineurs en se demandant si le « playbook » est le bon et / ou si les joueurs à l’offensive l’ont bien accepté. 1 victoire, 2 défaites, ce n’est pas la fin du monde, mais les Alouettes n’ont pas débuté une saison de cette manière depuis fort longtemps ! Laissons la chance au coureur, comme on dit, mais ça commence à ressembler à une course dont les obstacles semblent difficiles à franchir pour la synchronisation offensive !

Alouettes: Réponses attendues - Sharks vs Élans

10/7/2013

 
Le football a recommencé à occuper mes pensées depuis quelques temps déjà alors que les Alouettes de Montréal de la Ligue Canadienne de Football (LCF) ont repris leur saison depuis deux rencontres déjà, et que les Sharks de L’Ancienne-Lorette de la Ligue de Football de Québec (LFQ) sont à l’œuvre depuis le 25 mai et trônent en tête du classement avec une fiche de quatre victoires et aucune défaite. La fin de semaine qui approche à grands pas en sera une fort intéressante pour ces deux formations qui seront donc actives respectivement vendredi pour les oiseaux et samedi pour les requins.
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ALOUETTES

Ils recevront au stade Percival-Molson, dont la surface a été remplacée pendant la saison morte, les Stampeders de Calgary, qui présentent la même fiche que les Alouettes, à savoir 1 et 1. Mais le problème des Montréalais, du moins ce qui m’inquiète particulièrement, et je ne suis certainement pas le seul, c’est la synchronisation et l’attitude générale de l’offensive. Les deux premiers matchs, et le dernier surtout, ont fait peur à ce niveau, littéralement. Régulièrement, après les jeux ratés, Calvillo montrait des gestes évidents d’impatience, voire de colère et de désespoir, et les hommes de la ligne offensive ne semblaient pas beaucoup mieux. Il faut dire que les sept sacs du quart-arrière n’ont assurément pas aidé l’humeur ni de l’un, ni des autres. Les piètres performances offensives des Alouettes au cours de la dernière rencontre et le peu de diversité dans le jeu offensif en a laissé plusieurs très songeurs. 

La défensive a fait le travail, indéniablement, interceptant à quelques reprises et minimisant les attaques des Blue Bombers tout au long du match, mais de l’autre côté, Calvillo et sa ligne offensive, de même que ses receveurs, ne sont jamais arrivés à mettre au monde une véritable partie de football. Pourtant, l’offensive est majoritairement composée de vétérans qui étaient là l’an dernier. Le problème est-il passager ? Vient-il des nouveaux entraineurs ? ou de l’acceptation du « playbook » ? Le match de vendredi nous en dira plus long, mais un réveil doit se faire, avant que les vraies équipes débarquent en ville ! Vendredi, 19h30, Calgary à Montréal, des réponses de l’offensive montréalaises sont attendues !

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SHARKS

Autre ligue, autre fiche ! Les Sharks de L.A. , toujours invaincus après quatre rencontres, possèdent un différentiel de 108 (143 points marqués, 35 points accordés), et sont installés en tête de la Ligue de Football de Québec, légèrement devant les Élans de Québec, qui eux ont un différentiel de 97 (131 points marqués, 34 points accordés). Ces deux formations en viendront aux prises pour déterminer le premier rang samedi après-midi à 16h au Cégep Lévis-Lauzon. 

Les Sharks sont prêts à l’affrontement, sachant bien que l’adversaire sera le plus coriace jamais rencontré cette saison. La défensive est bien rôdée des deux côtés et l’offensive possède des atouts importants dans les deux alignements. Les Élans n’ont pas joué au cours du dernier weekend, leur permettant de soigner des blessures, le cas échéant, et de profiter d’un peu de repos, mais cela peut aussi jouer contre eux. Une chose est certaine, les verges gratuites seront rares et l’amateur de football présent au stade en aura plein la vue.  Le match de samedi sera assurément une rencontre entre deux des formations qui risquent de se retrouver à nouveau au cours des finales, sinon de la grande finale.  

Samedi, 16h, Élans contre Sharks, au Cégep Lévis-Lauzon, à ne pas manquer !

Du sport qui va bien

5/4/2013

 
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Tiens, je ferme mon livre Sharepoint quelques instants pour me reposer l’œil, la mémoire et la « jarnigouenne » (ça doit s’écrire de cette façon, me semble-t-il, mais j’ai vu des Européens l’orthographier plutôt « jarnigoine », en disant que l’origine venait de chez eux, de « je renie Dieu », euh… chercher l’erreur… nous n’avons pas assez de  … d’intelligence pour trouver inventer ça tout seul, c’est certain !)… Bon, puisque le français est parfois un sport, je vais vous en parler, du sport.

L’an passé, nos glorieux, notre Sainte-Flanelle (pour les deux Européens qui me lisent encore, je parle du Club de Hockey Les Canadiens de Montréal) se démenaient pour essayer de faire les séries (dans les vieux pays, ils auraient assurément employé le joli terme « play-offs »), mais cette année, peu de gens l’avaient prévu, tellement peu que je devrais conjuguer le verbe au singulier, ils ont le nez dans l’vent plus souvent qu’autrement.

24 victoires en 37 rencontres, pas mal non ? Premier dans leur section, la section Nord-Est, un petit point devant Boston (qui cependant, faut être juste, a un match de plus à jouer, mais que le Canadien a battu deux fois sur trois !), et second de l’Association de l’Est, derrière Pittsburgh, avec 3 points de recul mais 1 match de plus à jouer que les Penguins. Et demain, samedi soir, les Bad Bruins, qu’il fait si bon détester, se présente la face au Centre Bell … avec le jeune p’tit nouveau tchèque de 41 ans, Jaromir Jagr … je n’en dirai pas davantage … numérique ! Notre tchèque à nous Plekanec est blessé à l’aine … sera-t-il de retour ou bien ses coéquipiers devront se donner au coton ? Nous le verrons demain.

Chaussure, les Canadiens marchent fort, et fort bien par les temps qui courent. Souhaitons que l’odeur de la coupe leur monte jusqu’aux lèvres pour le reste de la saison, moins d’une douzaine de matchs à jouer avant les séries.

Dans la MLS (Major League Soccer), l’Impact de Montréal aussi a créé une surprise avec un début de saison particulièrement réussi : 4 victoires en ligne, dont 2 à l’étranger. Il sort en tête de la conférence de l’Est, ex-aequo au premier rang de la ligue. Le nouveau gardien de but Troy Perkins et la nouvelle position de Patrice Bernier sur le terrain sont des facteurs qui ont permis à l’équipe de démarrer leur saison de cette manière. Une défaite de 2 – 0 est venue porter ombrage à leur succès à leur dernier match, mais l’équipe est sur une excellente lancée.

On commence déjà à penser football, football canadien en tout cas, puisque les Alouettes de Montréal disputeront deux matchs hors-saison les 13 et 20 juin prochains contre Hamilton (à Montréal) et contre Toronto (dans la ville reine), pour ensuite amorcer leur saison à Winnipeg le 27. Malgré le retour de nombreux joueurs vedettes et vétérans de l’an dernier, comme Calvillo à son poste de quart-arrière et Jamel Richardson et Brandon London pour recevoir ses ballons, je demeure inquiet du départ du grand Mark Trestman à la tête de nos oiseaux. Le nouvel entraineur-chef, comment se nomme-t-il déjà ?, attendez je « google : Alouettes nouvel entraineur », ouin… Hawkins, Dan Hawkins. Bien connu dans sa famille, très aimé de ses fils qui, souvent, occupent le poste de quart-arrière au sein des équipes qu’il dirige, Hawkins n’a, semble-t-il, aucune idée du football canadien. Il arrive de la NCAA… 

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Jee - 2012
Ben oui, je sais, c’est une grande ligue américaine, mais ici, à la LCF, ou la CFL si vous voulez, au Canada, là où le football a été joué pour la première fois, le terrain, les règles et l’esprit ne sont pas les mêmes. Enfin … il n’est pas seul, il y a d’autres entraineurs à ses côtés, mais le départ de Trestman laissera surement des traces. Donnons la chance aux coureurs, à la défensive aussi, aux Osaisai, Lavoie, Green, Bowman, Bowling, et Emry qui sauront nous faire vibrer encore cette année. Et verra-t-on le nouveau QB Kyle Quinlan, l’excellent quart de McMaster que le Rouge et Or a réussi à battre à la coupe Vanier ?

Parlant de la coupe Vanier, elle sera disputée à nouveau à Québec cette année… il semble bien que c’est le plus bel endroit pour présenter un tel évènement, et les champions sont ici. Mes billets sont déjà achetés, y compris ceux de la coupe Vanier.

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Hugo - 2003
Et puis, cette année, Jérôme n’est pas blessé, les Titans du Cégep Limoilou devraient lui faire une place régulière dans leur alignement, je lui souhaite bien… les hostilités débuteront à l’automne, mais le travail commence bien avant.


 Et Hugo, notre « O-Line », devrait, si la tendance se maintient, reprendre le collier avec une équipe (les Sharks) de la Ligue de Football de Québec cet été … Je vous en redonnerai des nouvelles, photos à l’appui dès que possible.


Le sport, c’est la santé… on s’fait mourir à vous l'dire !

Titans et Alouettes terminent, Rouge et Or et Pats l'emportent

19/11/2012

 
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Une fin de semaine douloureuse chez nous, en tant d’amateurs de football, avec la défaite des Alouettes en demi-finale de l’est de la Ligue Canadienne de Football (LCF) et, surtout, celle des Titans du Cégep Limoilou au Bol d’Or, division 2, au niveau collégial.

Sans chercher d’excuses à la défaite, non plus que de coupables, la chimie n’était pas là, c’était évident. Le quart-arrière régulier des Titans était blessé, pour la première fois de sa carrière semble-t-il, et n’a pu jouer une seule seconde ! Rien ne fonctionnait ! Les supporteurs ont bien essayé de se convaincre du contraire jusqu’à la fin du match, mais il fallait se rendre à l’évidence que, cette année encore, le nirvana du Bol d’Or ne serait pas atteint.

Malgré tout, Limoilou a connu une saison magnifique avec des succès de grande classe, autant à la défensive qu’à l’attaque. Plusieurs joueurs d’expérience quitteront les rangs de la formation et plusieurs postes seront à combler l’an prochain par de jeunes loups, comme Jérôme entre autres, qui sont prêts à relever le défi. Ils commencent déjà à y penser et à prendre des actions pour garder la forme en vue de la prochaine saison.

Quant aux Alouettes, la 100e coupe Grey leur échappe encore une fois, eux aussi, cette année, et ce sont leurs éternels rivaux, les Argonauts de Toronto, qui leur ont fait mordre la poussière au Stade Olympique dimanche après-midi. Tout comme les Lions de Vancouver qui ont concédé la victoire sur leur terrain aux Rough Riders de Calgary, nos oiseaux ont dû saluer leurs partisans sans un sourire aux lèvres. Bratton a fermé les livres avec une passe qu’il n’a su capter à la toute fin, mais toute l’équipe encaisse le revers, sport d’équipe oblige !

Enfin, pour nous consoler un peu, les Pats et le Rouge et Or ont disputé des matchs à sens unique devant des équipes qui n’ont offert que fort peu de résistance. Ce vendredi, la Coupe Vanier sera disputée à Toronto, tout comme la Coupe Grey d’ailleurs dimanche, alors que le Rouge et Or se mesurera à McMaster, comme l’an dernier. Un match revanche que Laval attend depuis une année !

Uteck et Bol d'Or

15/11/2012

 
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Un p’tit mot avant d’aller me coucher, après avoir dévoré 3 chapitres de Windows Server 2008 encore aujourd’hui (les 3 derniers seront « bouffés » demain pour un examen final pour cette matière vendredi …).

Un p’tit mot, donc, sur le football…

Un autre weekend important s’en vient autant pour le Rouge et Or de l’université Laval que pour les Titans du Cégep Limoilou, et cette fois, Jérôme et moi seront en mesure de voir et d’apprécier les deux rencontres. Effectivement, Laval affronte Acadia pour la Coupe Uteck (demi-finale canadienne) à 13 heures samedi, et nous y serons comme un seul homme. Et nos Titans disputent le Bol d’Or de la division 2, niveau collégial, aux mains du Collège André-Grasset de Montréal à St-Jean-Eudes ce même samedi mais à 19 heures, et nous attendons ce match depuis quelques semaines déjà.  

Le Phénix étant la seule équipe à avoir réussi à battre les Titans cette année, ces derniers voudraient bien prendre leur revanche, et le moment est fort bien choisi ce samedi. Les étincelles risquent d’être au rendez-vous et les parents supporteurs ne manqueront pas, bruyamment, de faire sentir leur présence.

Quant au Rouge et Or, ce match ne devrait représenter qu’une formalité, en route vers Toronto et la Coupe Vanier qui, selon toute vraisemblance, sera un re-match de l’an passé contre McMaster …

Mais aussi, il faudra bien, un de ces quatre, monter le garage d’hiver … avant que la neige nous tombe dessus… C’est prévu pour dimanche alors que Les Alouettes seront au stade olympique contre les Argos pour disputer la finale de l’est … on essaiera de jeter un coup d’œil tout de même …

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    Auteur

    Marc Bérubé

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