L'avant-midi appartient à ceux qui se lèvent tôt
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Études et paroles

31/10/2012

 
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Pas facile de maintenir la concentration en parcourant intensément les pages, ligne par ligne, mot par mot, en gardant sa vie, son quotidien dans un coin de son cerveau, immobile, sans bouger, pendant plusieurs heures. C’est pourtant ce que demande, à peu de choses près, tous les jours, pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, j’en suis à mon septième maintenant, une vraie grossesse, ce qu’exige un cours individualisé, en autant que l’on cherche la réussite comme résultat. Et c’est bel et bien ce que je recherche. Tous ces efforts et une somme d’argent considérable investie requièrent de tels résultats, me semble-t-il.

J’en arrive à la dernière ligne droite, avec pratiquement 3 mois d’avance… mais la concentration n’est pas toujours simple à conserver, je le répète. Pourtant, je suis convaincu qu’il s’agit d’un des traits forts de ma personnalité. Ce pouvoir de m’isoler, de faire abstraction de tout et de tous pendant plusieurs heures, de m’enfermer dans une bulle musicale contrôlée, accompagné de mon ordinateur portable, d’un stylo et du livre à dévorer, cette capacité, dis-je, est bien l’une de mes forces. C’est même un défaut de mes qualités !

J’arrive à rester concentrer pendant des heures entières sur des sujets difficiles, ardus, complexes, essayant jusqu’au bout, jusqu’à plus soif, de décortiquer le problème, de faire et refaire l’exercice et de garder mon effort au plus haut niveau jusqu’à la réussite complète. Je ne décroche que très rarement. Mais, d’autre part, je comprends ceux qui le font, ceux qui, et j’en vois plusieurs au collège, qui décrochent, n’ayant pas le privilège que j’ai d’avoir une vie stable autour d’eux, un environnement fait de gens généreux et aimants dont la compréhension ne fait plus aucun doute, et qui sont partie prenante de la réussite de mes études actuelles, j’en suis parfaitement conscient.

La plupart de mes pauses sont de deux ordres, à tout dire, outre évidemment celles relatives aux besoins essentiels que sont le boire, le manger, le dormir et le ronchonner (eh! oui, c’est un besoin essentiel) : 1) me mettre au courant de la chose sociale et politique via les nouvelles et les commissions d’enquête et les émissions de sport, ainsi que les matchs sportifs auxquels nos enfants participent ou assistent; 2) l’écriture et la correspondance. Ce dernier point revêt et a toujours revêtu beaucoup d’importance pour moi. Je nourris mon blogue depuis quelque 535 jours maintenant, j’écris aussi des trucs qui ne verront jamais d’autres yeux que les miens, et je corresponds avec un certain nombre de personnes d’une manière plus ou moins régulière. 

« I live together in peace », avais-je écrit voilà environ 35 années, au moment où j’étais collégien, parlant de mes multiples personnalités … Écrire nourrit encore mon silence, et m’oblige ainsi à parler davantage !

Lettres à Madeleine (2)

30/10/2012

 
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En passant mon oeil par la fenêtre, découvrant le haut des troncs de la rue dénudés, ceux-là même dont le vent a balayé au cours de la dernière nuit la vaillante feuille qui s’y accrochait encore, je te revois, combiné téléphonique en main. À cette époque, il n’y avait que le verre des fenêtres des habitations de nos parents qui pouvaient nous séparer, le temps d’un long appel, les yeux rivés aux reflets des carreaux d’un dimanche après-midi pluvieux. Qu’en serait-il maintenant ?

Que serait-il resté de nos secrets de jeunesse, une fois ces quarante, voire quarante-cinq années empilées au-dessus de leur lourdeur ? Je sais, l’expérience de la vie me l’a démontré à quelques reprises, que les souvenirs sont parfois faussés par l’ajustement de la vision qui change, mais qu’en est-il des secrets ? Leur importance, et la bifurcation qu’ils ont créée dans nos petits chemins, Madeleine, donnent-ils des droits à nos mémoires de les conserver intacts ?

Je ne sais pas … tu n’es plus là pour que je puisse le vérifier, et je n’en ai guère discuté autrement… Au cours de toutes ces années de disparition imposées par ton départ, je n’ai que l’écriture à qui parler, et de paragraphes en paragraphes, il a pu m’arriver d’échapper quelques virgules et de modifier la ponctuation au point, peut-être, de courber la réalité d’hier pour la faire entrer dans mes valeurs d’aujourd’hui.

J’aimerais tant pouvoir d’entendre, Madeleine, mais je ne peux ni de mes oreilles, ni de mes yeux, ni même de mes prières, profiter de ton aide; tu en as décidé autrement. Ta douleur et la mienne ne se sont, pour leur plus grand malheur, jamais rencontrés dans le même espace-temps. Et je n’ai jamais vu venir ton drame … ton drame choisi …

Qu’aurions-nous à nous dire aujourd’hui, tant d’années plus tard, une vie plus loin, sachant que, plus loin, il n’y a rien de plus que nous-mêmes. C’est peut-être ce qui a été aussi ta conclusion à l’époque de ton choix fatidique. Et c’est assurément ce qui m’a gardé debout tout ce temps, sachant que, d’un bout à l’autre de ma vie, peu importe ce qui s’était passé jadis, ce que l’on m’avait fait subir, je pouvais avoir la force de demeurer le même du début à la fin. Je l’ai déjà dit, même si on coupe un des deux bouts d’un bâton, il en reste encore … deux, un à chaque bout !

(Extrait de Lettres à Madeleine …)

Sandy

30/10/2012

 
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Je sais qu’il ne faut pas en rire, qu’en certains endroits, la situation est très grave et que des millions de gens en souffrent, mais franchement, ici à Québec, la souffrance que nous avons vient plutôt de nos médias qui, depuis plusieurs jours déjà, n’ont de mots que pour Sandy. Il en sera de même, je peux vous l’annoncer d’avance, dès que les premiers flocons se pointeront. Nous en entendrons parler des jours et des jours à l’avance, c’est certain !

C’est le désavantage, me semble-t-il, de la rapidité de l’information à laquelle nous sommes habitués maintenant et aux chaines continues qui doivent remplir les 24 heures de la journée; oui, nous apprenons les choses plus vite qu’avant mais, car il y a un « mais », nous les apprenons « pendant longtemps », d’autant plus que l’imagination diminue d’une manière exponentielle en même temps que la rapidité s’accroit.

Je regarde dehors en ce moment… quelques secousses de vent font bouger les branches dégarnies, l’abri d’hiver du voisin est toujours en place, pas de pluie, le sol est presque sec, la rue Dalhousie, à ce qu’annonce la radio, est aussi demeurée praticable, sans inondations, et le soleil ne nous boude même pas ! Un ancien collègue tchèque m’écrit pour me demander si Sandy perturbe mon quotidien, et si les dégâts sont très apparents à Québec. Euh … outre les mâchoires des météorologues en tous genres et les experts de toutes natures qui sont en train de se décrocher, tout le reste se porte bien.

« Allez, les enfants, vous pouvez sortir du sous-sol, Sandy ne viendra pas jouer avec nous, pas aujourd’hui, en tout cas. » 

Nous devrons ranger toutes les chandelles, les bouteilles d’eau et les conserves que nous avions empilées tout près de nous au sous-sol. Une fois remisés les couvertures, le transistor et les bouquins, rien n’y paraitra plus, jusqu’à la prochaine alerte ! Nous sommes tout de même une famille bien préparée à toute éventualité, même le chat a ses propres réserves de nourriture !

Titans - Fin et début

28/10/2012

 
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La saison régulière des Titans du Cégep Limoilou est maintenant terminée, et malheureusement, la blessure subie lors de son dernier match de soccer, blessure à l’épaule, a tenu notre fils Jérôme (Jee) complètement à l’écart du jeu pendant toute la saison de football cette année.

Les Titans termine la saison avec une seule défaite, subie hier (samedi) aux mains des Phénix du collège André-Grasset de Montréal qui, eux aussi, n’ont qu’un seul revers. Cependant, même si les Titans ont une meilleure fiche que les Phénix au niveau des points marqués et des points accordés, ils terminent au second rang parce que les Phénix les ont battus. Il est fort probable, à moins d’une surprise difficile à prévoir, que ces deux formations se retrouveront face à face pour la grande finale du Bol d’Or le 17 novembre en soirée à St-Jean-Eudes.

Au cours du match de samedi, en plus du porteur Frédéric Tremblay qui n’a pas participé au match, blessé à un genou, me semble-t-il, les Titans ont perdu les services de leurs deux meilleurs receveurs de passes : Jérémy Rochon et Anthony Dufour. Selon la gravité de leurs blessures, cela pourrait avoir des conséquences sur les parties éliminatoires qui s’en viennent.

Du reste, le prochain match ne devrait être qu’une simple formalité, quoiqu’il ne faille rien prendre à la légère dans ce
sport particulier qu’est le football. Effectivement, la dégaine des Condors de Beauce-Appalaches s’est poursuivie hier soir et ils ont (encore) perdu sur le dernier jeu, cette fois face aux Islanders de John Abbott que les Titans affronteront donc (à nouveau) pour ouvrir les finales. Le tout se fera sur leur propre terrain à Limoilou. Limoilou les avait écrasés 63 – 21 lors du match de la saison régulière au collège John-Abbott récemment.

Enfin, je ne puis passer sous silence la piètre qualité de l’arbitrage dont certains officiels de la ligue ont fait preuve cette année, particulièrement lors du match au collège André-Grasset et également à l’institution John-Abbott. J’essaie de ne pas démontrer de partisannerie intempestive à outrance, mais lorsqu’un arbitre annonce, par exemple, une « procédure illégale » à l’offensive et un « hors-jeu » à la défensive sur le même jeu, il me semble bien que cela est difficile à croire ! Lorsque le sifflet se fait entendre, sur un jeu truqué de notre équipe contre l’équipe locale, sans qu’un mouchoir ne soit lancé par aucun arbitre, et qu’aucune pénalité ne soit donnée, la mèche est vendue, on ne sait plus rien faire d’autre que de botter par la suite. Également, un arbitre qui, loin de l’action mais près du banc de l’équipe locale, lance son mouchoir bien après la fin de l’action parce qu’un joueur aurait accroché la grille de protection (face mask) d’un adversaire, alors que son collègue, tout près, n’a strictement rien vu, hum…,ça me parait suspect! Et j’en passe, et des meilleurs, des deux côtés…normalement, les arbitres au football ne doivent pas appliquer les règlements comme cela se fait au hockey, c’est-à-dire que peu importe le pointage, le temps qu’il reste à jouer, et l’équipe prise en faute, la règle DOIT s’appliquer et la faute doit être appelée. Mais nous nous rendons bien compte que certains arbitres sont plus, disons, « flexibles » (nous les appelons les « locaux ») et que d’autres sont tout simplement des touristes sur le terrain, n’ayant de l’arbitre que le chandail, comme une certaine dame qui avait le culot d’être arbitre en chef lors du match à John-Abbot.

En terminant, pour conclure sur une note plus positive, les Titans sont supportés par un groupe de parents extrêmement fidèles et respectueux des règles civiles partout où ils se trouvent, et les joueurs sont toujours encouragés avec cœur et chaleur, quoiqu’il arrive sur le terrain de bataille.

Les finales s’amorcent samedi prochain et nous espérons tous que nos jeunes se rendent jusqu’au sommet, et surtout que leur esprit d’équipe et le plaisir de jouer demeurent entiers.

P.S. Classement à la fin du calendrier régulier : Limoilou (2e) a bien 422 points marqués contre seulement 345 marqués par André-Grasset, et les Titans ont accordé 123 points alors que le Phénix en a accordé 126. Bien sûr, ces derniers ont vaincu les Titans au dernier match de la saison au compte de 24 – 21 un peu aidés, il faut bien le dire, par un arbitrage un peu biaisé et un terrain naturel sur lequel Limoilou n’a pas l’habitude d’évoluer. Mais bon, les Titans devraient prendre leur revanche à la grande finale sur un VRAI terrain avec, nous le souhaitons tous pour le bien du football, des arbitres QUALIFIÉS !

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Au beau fixe !

26/10/2012

 
Chaque année, à peu près à cette époque-ci, les « spécialistes », les « experts », les « initiés », nous ressortent la même cassette : « Dernière journée de beau temps avant longtemps ! », comme si l’automne et l’hiver n’étaient qu’une suite de mauvaises journées déprimantes et dépressives dans lesquelles nous devrions sombrer comme le vaisseau d’or de Nelligan !

Se fier aux prévisions météorologiques pour guider sa vie, pour orienter ses activités, c’est un peu comme baser son budget sur des enveloppes brunes à recevoir : ça reste relativement imprévisible pour la plupart d’entre nous, à moins d’être peureux et trop « honnête » pour savoir refuser les cadeaux, les billets de saison, les voyages de golf en République…euh.. Dominicaine, et les autres peccadilles intimidantes de même acabit.
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La juge France Charbonneau
Au beau fixe, le temps devrait rester au beau fixe, comme le cœur de ceux qui « corrompent » nos chers fonctionnaires qui, sans eux, seraient purs et tout blancs, comme la belle neige qui nous tombera dessus bientôt, et qu’il nous est tout à fait loisible de prévoir.

En plus de nous avoir couté cher, entre 30 et 35% de plus pour les travaux (les travaux montréalais sont très souvent payés à même les fonds gouvernementaux de la province, alors tout ce surplus et ces contingences accotées au plafond de la corruption sortent bel et bien de vos poches de payeurs de taxes, et des miennes itou, batèche !), coutés cher donc, pendant leur vie plus ou moins active, active à empocher et à empiler les billets, ces fonctionnaires qui se sont laissés corrompre malgré leur grande droiture nous coutent encore des millions (la Commission Charbonneau n’a rien de gratuit !), et ils ne verront jamais ni les barreaux, ni les verrous de la prison !

Quel pourrait être leur châtiment ? Ah! Si vous pouviez lire dans mes pensées en ce moment, pensées que je n’ai malheureusement pas le droit de coucher sur papier !  Les plus naïfs d’entre vous diront que leurs proches ou la société les regardent déjà comme des voleurs et des escrocs et que cela est déjà une bien grande punition : faites-moi rigoler ! Méchante punition, pour un crime étalé sur pratiquement toute une vie.  Il me semble que c’est bien peu, trop peu … J’en mettrais bien davantage, et là où vous pensez, et j’allumerais la mèche, mais la mienne est peut-être trop courte pour me faire juge, j’en conviens !

Nous parlions de 580, 600 mille dollars ??? La Commission Charbonneau et ses procureurs ont refait les calculs et il est plutôt question de 700 000 dollars et plus en fin de course, sans compter tous les autres avantages afférents non versés en liasses de billets, et sans calculer non plus les sommes que la mémoire du témoin aurait, disons, involontairement oubliées.

Batèche, et le maire Tremblay qui en rajoute, en bavant sur les journalistes lors de son dernier point de presse, soulignant que son équipe, celle qui travaille à l’hôtel de ville de Montréal en ce moment, est la MEILLEURE que sa ville ait connue. Quelqu’un finira-t-il par le réveiller, le sortir de sa torpeur, et le remettre à la place qu’il devrait occuper ? Et le pauvre maire de Laval qui a été obligé de tomber malade, au mauvais moment, alors que les policiers viennent justement de commencer à fouiller dans ses comptes de banque et ses coffrets de sureté, à la recherche, selon certaines rumeurs, qui sont certainement fausses, non pas de milliers, mais de millions de dollars. Batèche, et re-batèche ! 

Le printemps « ÉRABLE » qui disaient les étudiants en carré rouge ? Où sont-ils maintenant ceux qui manifestaient pour un Québec juste et équitable et pour l’avenir de leurs enfants ? Ne se rendent-ils pas compte que certains sont en train de faire bouillir l’eau d’érable du bain dans lequel leurs bébés vont bientôt commencer à … rissoler ?  

La rue est calme … les élections ont remis le Québec en bon ordre … les chèques de pension sont honorés … la diffusion de la Commission Charbonneau n’est pas interrompue … de nouveaux héros sont applaudis, malgré leur sombre passé … il faut pardonner … et recommencer à marcher dans les mêmes ornières … tranquilles … sereins … discrets … et tout ira bien …

P.S. Pour ne pas être en reste, j'ai pris des cours d'italien... ça peut servir ! Plus facile que l'arabe !

Surprenant !

18/10/2012

 
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122 800$, c'est lourd sur les épaules d'un pauvre homme !
Dans une grande enveloppe en plastique, bien empilés, se trouvent des billets de banque représentant une coquette somme de 122 800$; elle est montrée au témoin et déposée sur le bureau qu’il occupe comme s’il s’agissait d’un steak dans une assiette. Il semble que celui-ci, ce surprenant monsieur, conservait les restes des pots-de-vin qu’il avoue avoir encaissés dans sa propre maison; il en aurait reçu pour quelque 600 000$ au total.

J’ai pris la peine d’écouter la première partie du témoignage de M. Gilles Surprenant devant la Commission Charbonneau aujourd’hui, essayant de comprendre comment un homme s’est laissé corrompre, vers l’âge de 39 ans, alors qu’il débutait sa carrière d’ingénieur à la Ville de Montréal. La première enveloppe fut un « manque de jugement », a-t-il dit, se rendant bien compte, plusieurs années plus tard, une fois que la justice le ramène à la raison, que sa mollesse est, sans doute, la principale cause de sa corruption.

Je ne cherche ni à le condamner, ni à l’excuser, ni même à le juger, et je vois bien que sa position actuelle est, me semble-t-il  encore aussi difficile, sinon plus difficile pour sa conscience, qu’elle ne l’était au moment du premier diner avec l’entrepreneur Cantania qui lui a, selon lui, remis les premiers 4 000$ en guise de remerciement pour avoir « fait passer » un contrat au double du prix de sa valeur réelle (une tricherie de 250 000$).

Le procureur de la commission Charbonneau, Me Gallant, a beau jeu devant celui que Lino Zambito a surnommé M. TPS (Taxe Pour Surprenant) au cours de son long et accablant témoignage où les allégations  de corruption et de collusion ont fusé. Me Gallant enfile les questions et les sous-questions les unes derrière les autres en atteignant la cible pratiquement à chaque lancer; facile, il connait déjà les réponses !  Il sait que Surprenant se « couchera » comme on dit, il a déjà remis l’enveloppe contenant les 122 800$ à deux enquêteurs travaillant pour la Commission le 31 aout dernier, et est passé aux aveux depuis quelques lunes déjà, clairement !

En fait, en analysant les traits de son visage et la teneur de ses propos, et compte tenu de son poste d’autorité à la Ville de Montréal (il faut savoir que pendant plusieurs années, Gilles Surprenant était « roi et maitre » des plans et devis des égouts de la métropole, pratiquement seul à la barre de son bateau, si je puis dire), je m’attendais à voir un homme autoritaire, en tout cas, plus directif et décidé. Aujourd’hui, j’ai plutôt vu un homme défait, dégonflé, démuni, manœuvrable, influençable, incapable de faire face à ses propres démons, rempli d’incapacités… peut-être ne peut-il pas en être autrement dans une telle position !?!

En tout cas, c’est un des premiers, sinon LE premier, qui s’accuse et avoue son crime, et cela, je lui lève mon chapeau. Faute admise n’est-elle pas à moitié pardonnée ?

Il reviendra la semaine prochaine à la barre des témoins, si la mémoire ne lui flanche pas au cours du weekend … 

P.S. Les croupiers du Casino de Montréal doivent se souvenir de lui, puisqu’il affirme y avoir dépensé quelque 250 000$, sans jamais rien empocher ! Plus un cours d’esthétique et quelques « peccadilles » à ses enfants ! Sur les 600 000$, il en reste 122 800$ que la Commission se chargera de dépenser allègrement en écoutant son et tous les autres témoignages à venir !

Lettres à Madeleine

18/10/2012

 
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Moins le gout de lire ce matin … toutes ces pages d’information depuis 6 mois gobées une par une, toutes ces machines virtuelles installées à l’intérieur de mon portable, toutes ces bribes de données éparses reçues, ingurgitées, partiellement digérées, que des examens tentent d’examiner, des dizaines, des centaines, je dirais même des milliers de pages feuilletées et entassées dans ma cervelle vieillissante qui pensait pourtant en avoir vu déjà passablement me donnent la nausée ce matin … et je me retire un peu, le temps d’un beau matin d’automne ensoleillé pour « rejazzer » mon univers littéraire, pour lui refaire une façade, pour le repeindre un peu.

Et je me blogue quelques notes dont certaines se retrouveront sur des pages non publiées, bien terrées au fond d’un répertoire protégé, comme ces secrets comme l’on conserve toute une vie sans même chercher à en dévoiler ne serait-ce qu’une ombre.

J’ai pensé à une vieille amie au réveil ce matin, moi qui n’en ai guère ! Madeleine, au teint foncé, lequel teint qui lui valait quelques sarcasmes amicaux de jeunesse de la part de notre bande de jeunes de l’époque, Madeleine qui, volontairement, nous a quittés, de blanc vêtue, pour aller rejoindre, semble-t-il, sa mère, décédée bien avant elle. C’était une grande amie issue de ma tendre jeunesse, de cette rue des Saules, je le sais maintenant. Il est de ces choses que l’on perçoit, que l’on comprend, des années après les avoir vécues (j’allais écrire « survécues » !).

Nous avions le même nom de famille sans posséder de liens de parenté. Nos parents étaient voisins, et nous passions des heures ensemble, à travers toutes sortes d’activités platoniques. Nous étions, me semble-t-il, un refuge l’un pour l’autre, sans être dépendant l’un de l’autre. La confiance, ou le souvenir que j’en ai gardé, était totale … Nous partagions un grand secret, un grand drame, caché, enfoui dans une incommensurable amitié pratiquement indéfectible, sans se le dire, sans avoir rien à se jurer, sans se serrer dans nos bras, sans s’embrasser, sans jeux de mains, ni jeux de vilains ! 
 
Je me suis éveillé, puis réveillé encore, avec le son de son visage sur mon oreiller ce matin, incapable de quitter la douceur de mon bruit de jeunesse qui me faisait mal à l’oreille, mal de ne plus pouvoir lui demander son silence … Dans ses blancs pas de départ, Madeleine n’a pas laissé de traces de notre secret, communs témoins d’une inouïe violence ingrate et méchante que nous fûmes.

Il faut croire que les secrets sont faits pour le demeurer, même pour ceux qui en ont été les victimes ou les témoins …

(Extrait de Lettres à Madeleine …)

Suis-je corrompu ?

12/10/2012

 
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Impossible de trouver un corrompu au Québec ?
Je cherche un maire, un député, un ministre, un politicien, un élu, ou un de ceux qui gravitent dans leur suite administrative, ceux qui prennent leurs rendez-vous, ceux (ou celles) qui préparent leurs discours, leurs réunions et tout ce qu’exige ce travail de représentation publique, j’en cherche un, l’un d’eux ou l’une d’elles, qui viendra nous dire que « Oui, c’est déjà arrivé, une fois, une petite fois, que je me suis trompé, et que, peut-être, j’ai pu accepter un cadeau que je n’aurais pas dû », ou quelque chose du genre ! Mais jamais, JAMAIS, J-A-M-A-I-S, pas un, pas une, ne se trompe, ne ment, et n’a dérogé au protocole, aux principes et à l’intégrité que ses fonctions présupposent.

Heille ! Je sais que tout ce que nous entendons, à la commission Charbonneau ou ailleurs, depuis quelques lunes déjà, ne sont que des allégations, mais ça commence à s’accumuler. Et il y a tout de
même UN TI PEU DE TANGIBLE, batèche !

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Non, merci !!!
Mais non, en bloc, tous prétendent n’avoir rien, absolument rien à se reprocher, certains poussent même le culot à faire des reproches au « parti d’en face » !

Et dire que des masses de monde « rouges de carré de colère » sont sorties dans la rue pendant des semaines et des semaines pour une p’tite augmentation de rien du tout (qui ne tient plus du reste !), mais personne, je dis bien PERSONNE, ne manifeste pour toute cette corruption, cette collusion, un mot que tous mâchouillent constamment sans trop en connaitre le véritable sens. Est-ce à dire que personne n’ose sortir dans la rue pour se faire voir à manifester sur ce point ? Serait-ce que nous sommes tous un peu coupables, ou d’accord, ou même corrompus ? Ou bien que la pomme est déjà trop « attaquée », comme disait grand-p’pa Louis, pour que nous puissions encore la sauver ?

Entéka, moi comme les autres, comme vous autres, je me fais aller les babines, et les bottines ne suivent pas ! Le Québec est en train de devenir une pomme pourrie (pourrite, dirait l’autre !), et je dirais même, j’oserais même affirmer, que presque tout, sinon tout, le verger est en voie d’y passer. Ce que le domaine de la construction nous cache et que la commission Charbonneau commence à dévoiler, sent mauvais … mais ce n’est pas réservé à ce domaine uniquement. Si on jetait un coup d’œil dans toutes les relations avec le gouvernement, dans tous les contrats de quelque nature que ce soit, et même dans le privé, si on levait le voile sur le merveilleux monde des affaires tout croches de la majorité des Québécois, je pense que la vente des pince-nez augmenterait en flèche. Il faut chercher la véritable raison chez le Québécois lui-même, à mon avis, dans la fibre québécoise.

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Que disait le magazine Maclean’s déjà ? Hum … Que cache donc le Bonhomme Carnaval, le clown en chacun de nous ? Les politiciens ne sont-ils pas issus de la population elle-même ? Et n’en sont-ils pas le miroir ? Je pose la question … écoutons-nous parler et peut-être en chacun de nous, en chacun de nos gestes, y aura-t-il une réponse, et en cherchant notre propre poutre plutôt que la paille de l’autre, peut-être formerons-nous un embryon de solution sociétale !!!

P.S. J’avoue que je me suis restreint sur ce billet … j’ai retiré quelques paragraphes, voire plusieurs, quelques dizaines, mettons une centaine de pages, qui trahissaient trop l’essence de ma pensée. L’essence, parlons-en, heille !, même là, est-ce que je ne trouve pas ça un peu curieux que le prix de l’essence (le prix du gaz, batèche !) monte tout d’un coup, et puis redescende lemtement, goutte à goutte, et qu’il soit pratiquement 15 cents de moins à Victoriaville qu’à Québec, alors que c’est ici, entéka à Lévis disons, que se trouve la seule et unique raffinerie du Québec. Heille, y aurait-il lieu de manifester, de sortir les casseroles de nos grand-mères dans la rue là aussi ? Ben non, ben sûr que non, tout simplement parce que personne n’arrive à trouver la bonne couleur du carré qu’il faudrait porter !!! Bon, je me calme, et me rendors …

Big Brother

11/10/2012

 
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Je me souviens, voilà quelques années, alors que j’étais encore étudiant au Cégep, nous faisions souvent mention de ce Big Brother qui nous surveillait, et nous nous plaisions à napper plusieurs de nos plats de dicussion avec la sauce de type « Big Brother is watching you », se référant bien entendu au roman « 1984 » du célèbre George Orwell (Éric Blair de son véritable nom, ce petit coquin qui a eu la brillante (!) idée d’inverser les 2 chiffres de l’année de naissance de son roman pour en faire le titre, 1984 écrit donc en 1948).

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Minver (Ministère de la Vérité) du roman 1984
Cette expression « Big Brother » est encore utilisée de nos jours pour qualifier certaines institutions ou certaines pratiques ayant une folle tendance à porter atteinte à nos chères, nos très chères libertés dites fondamentales et à la vie privée des populations ou des individus qui les composent.

J’ai vu, du coin de l’œil récemment à la télé, le film basé sur ce roman de Orwell, qui m’a rappelé que l’allégorie du personnage de propagande de Big Brother a fait des petits, lui qui n’était qu’autre chose que l’incarnation du « Parti », du créateur qui ne vieillit pas et, de surcroit, l’incarnation même du devoir civique.

Dans la culture populaire anglo-saxonne, le fameux « Big Brother is watching you » a servi à dénoncer les systèmes de surveillance de toutes sortes, l’État policier, et la perte des droits individuels de certaines populations sur le globe.

Il existe également un logiciel de monitoring de serveurs en temps réel sur Internet qui porte le nom de Big Brother. Ce dernier a prêté aussi son appellation à un jeu télévisé européen, que produisait la société Endemol, que nous connaissons bien, soit Loft Story, repris au Québec sur Canal V, où les candidats étaient maintenus sous l’œil vigilant de la caméra pendant plusieurs semaines. Un nouveau genre a ainsi été mis au monde : la téléréalité, qui n’a pas grand-chose à voir avec la réalité !

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The Wall - Juillet 2012 - Québec
Plusieurs chansons en font état et plusieurs artistes ou groupes ont utilisé, directement ou indirectement, le terme ou le thème dans leurs œuvres. Roger Waters, bassiste de la formation Pink Floyd, de passage à Québec l’été dernier, projetait sur son « wall », lors de son spectacle du même nom, la célèbre expression.

Zappa, Frank Zappa, le fameux guitariste et compositeur américain, nous présente, dans l’opéra-rock Joe’s Garage, un personnage central qui se veut très proche de celui de Big Brother, le « Central Scrutinizer ».

Enfin, nous associons facilement le domaine informatique et ses applications tentaculaires au phénomène du type Big Brother; vous n’avez qu’à penser à ce qui envahit la vie de vos enfants et de vos amis (pas la vôtre, bien sûr !), des trucs prenants comme Google pour tout ce qui est recherche, Microsoft et ses produits, Apple et ses machins qui tiennent trop facilement dans la main, entre le pouce et l’index, Facebook, Twitter, et tous LES Internets (comme dirait l’autre). Ne vous sentez-vous pas surveillés ?

Un exemple ou deux ?

Vous êtes abonnés à Facebook (je ne le suis plus, à cause d’une indigestion à la fausse bonne humeur et du « tout va bien aujourd’hui », et « bonne nuit à tous mes amis sur Facebook »), regardez les pubs qui passent sur la droite, et les produits qui vous sont proposés et vous verrez que cela, souventefois (ben oui, c’est un vrai mot qui s’écrit toutd’untrait !), la pub vous ressemble … beaucoup. Coïncidence ?

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Autre exemple ?

Allez sur le site Apple.ca, cherchez pendant quelques minutes un produit du genre Ipod, fouillez dans leurs différentes pages, leurs offres, et leurs téléchargements, par exemple, sans rien acheter, sans rien télécharger, puis quittez. Dans l’heure qui suit, vous recevrez un courriel de la compagnie Apple vous vantant quelques-uns de leurs meilleurs vendeurs. J’ai fait le test, deux fois plutôt qu’une.

Métro fait la même chose en vous offrant, par la poste, des coupons-rabais sur des produits que vous achetés régulièrement. Coïncidence ? Hasard ?

Les policiers aussi utilisent un peu la même technique. Je m’explique : une fois, je m’suis fait pincer avec quelques kilomètres en trop dans une zone de 50 km/h. Et le monsieur avec l’auto qui clignote en bleu et rouge m’a suivi quelques secondes sur la route avec son carnet de contraventions pour me faire le plaisir de m’en remettre une, ce que j’ai accepté avec … plaaaaaiiiiisir ! Puis, lorsque mon renouvèlement de permis est tombé dans ma boite aux lettres, un autre monsieur m’avait fait une faveur en m’enlevant des points d’inaptitude sur ce fameux permis et, comme si mon plaisir n’était pas assez grand, le gentil monsieur s’est aussi permis d’augmenter son propre plaisir en augmentant la valeur même de mon permis puisque la valeur de mon permis est directement reliée au nombre de points que je perds qui lui est intimement associé aux kilomètres en trop dans les zones de 50 sur le boulevard Charest qui, pourtant, est un boulevard. Coïncidence ? Je ne crois pas, je pense plutôt que Big Brother me surveillait …

Octobre

5/10/2012

 
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Tiens, par la fenêtre, force est d’admettre que c’est le jaune qui domine, même si notre demeure est loin de se situer en pleine campagne ! Quittant cette chaise qui accueille mon séant depuis quelques heures déjà, transportant mon nez des livres de réseautique vers la fenêtre de l’étage où je campe depuis ce matin, et où je passe de nombreuses heures affairé au clavier de nos ordinateurs, je vois bien le tapis de feuilles qui ornent le sol magnifiquement. L’épaisseur multicolore me cache tout ce qui se trouvait là auparavant; le gazon, l’entrée piétonnière et tout le reste semblent ne plus exister. L’automne frappe encore cette année, nos yeux s’ébahissent !

Les feuilles dormiront au sol quelques temps, comme mortes, vivant leur denier repos d’octobre, un des douze plus beaux mois de l’année, parce que la pluie les y force. Nous prendrons le temps de les admirer en paysage, en sol, et pendant leur voyage entre les deux, sans gémir, et nous ne ferons rien pour nous opposer à leur cycle naturel.

Octobre, le mois de grâce qui m’a vu naitre, qui a vu mon alliance maritale se concrétiser, et qui, peut-être, me verra m’éteindre sans que je le recherche, ni le provoque. Octobre, le mois en balance entre l’été (exceptionnel cette année) de l’abondance et l’hiver, saison où la nature semble tourner plus au ralenti, nous laissant glisser sur elle plus souvent qu’autrement.

Octobre, humide, montre une salade de teintes mirifiques comme pour nous inviter à en remplir nos yeux avant que le blanc nous éclate les pupilles pour quelques longueurs hivernales, un blanc que les villes ternissent de leur envahissement …

Tiens, Octobre, mon octobre, avec ses disparus aussi, 2 ans déjà pour Tonin. Sur le calendrier des Côté, nous sommes tous les deux dans la même case, pour des raisons différentes. Et tout plein d’anniversaires de naissance et de mariages aussi. Cher Octobre, quand cesseras-tu de me tourner autour comme une « maudite machine qui m’a avalé » criait Pierre Flynn,  jadis.

De mon pupitre, je jette un dernier coup d’œil à la fenêtre, car le besoin de poursuivre la lecture et l’apprentissage de cet énorme ouvrage sur Windows Server 2008 sont plus forts que l’appel du spleen d’octobre. Je quitte mes écrits sombres que je n’oserai jamais publier, et je m’en retourne vers les réseaux … seul avec mon bouquin !

Écrire, oui, mais pas en conduisant!

1/10/2012

 
J'aime bien écrire, même si le temps me manque en ce moment, mais au volant, je préfère CONDUIRE !!!

Cliquez ici pour voir la nouvelle pub de la SAAQ !

Tête de bagel !

1/10/2012

 
Si vous êtes de ceux qui croyez ne plus être en mesure d’être surpris par la créativité de l’homme, celle qui s’apparente à la bêtise humaine, celle que nous sommes pratiquement obligés de nommer « ART » parce qu’il n’y a rien à y comprendre, et que ça ne sert à rien (c’est bien le but de l’art, n’est-ce pas, l’écriture inclus ?!?), eh! bien, voici la dernière mode qui devrait, tous le souhaitent, arriver chez nous bientôt, probablement dans une boulangerie avant-gardiste : la tête de bagel ! 

Mais c’est trop salé pour être mangé !!!

Et sa durée n’est que de 24 heures, ouf … le créateur de cette nouvelle tendance avait assurément une crampe au cerveau ce matin-là pour s’injecter de l’eau salée dans l’front. Encore une preuve que le ridicule ne tue pas, entéka, pas encore ! Voyez par vous-mêmes !!!

    Auteur

    Marc Bérubé

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