L'avant-midi appartient à ceux qui se lèvent tôt
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Hydro, J'aime

30/6/2018

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Je pensais bien que celui qui me sert d’yeux et d’oreilles au sein du « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants », soit le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » me ferait rapport sur l’eau de la ville de Montréal versus Hydro-Québec… mais ma surprise fut plutôt complète, je dirais, lorsque sa voix se fit entendre au bout du fil.

À peine avais-je eu le temps de décrocher et de lancer mon fameux « Oui, Allo ! » habituel qu’il se lança dans une joyeuse explication de ce qu’il avait vu, en compagnie d’une de ses collègues du comité, au théâtre La Bordée. J’écoutais béatement sans trop savoir ce dont il parlait jusqu’à lui demander : « Hein ? Comment ? Du théâtre documentaire ? Mais qu’est-ce donc ? ».

Rasant de me traiter d’ignare, se transformant en un onglet Google, il reprit à peine son souffle pour définir ce qu’est ce type de théâtre d’un seul trait, comme s’il s’attendait à ma question : « Le théâtre documentaire est une forme de théâtre qui traite d'évènements politiques ou sociaux historiques ou contemporains. Ses sources proviennent de reportages, de comptes rendus, d’interviews et d’autres documents juridiques ou historiques ».

En fait, mon espion siégeant au comité avait assisté à la fameuse pièce de Christine Beaulieu au titre fort évocateur « J’aime Hydro », une œuvre magistrale d’une durée de 3h40 et plus, qu’elle a écrite et qu’elle joue avec brio en compagnie de Mathieu Gosselin et Mathieu Doyon. Gosselin joue quelque 28 personnages, rien de moins, sans artifices, mais avec grande maitrise et justesse. L’autre Mathieu, Doyon, est aussi sur scène tout au long de la pièce, jouant un petit rôle de soutien mais exécutant un support hors-champs important et primordial. La mise en scène de Phillipe Cyr, à la fois dynamique et dénudée, supporte des textes informatifs qui pourraient sembler lourds mais qui ne le sont pas, mais pas du tout. Quant à Christine Beaulieu, créatrice de la pièce, elle éblouit, jouant sur plusieurs tableaux et nous gardant toujours sur le bout de notre siège.

Aucun vide, aucune longueur dans cette œuvre dont la durée pourrait pourtant s’y prêter ! Le jeu des deux comédiens constamment sur scène, les textes qui passent d’un personnage à l’autre, dans différentes réalités, parlant d’évènements plus ou moins connus de la plupart des Québécois, en utilisant des moyens scéniques simples mais efficaces, tout cela conserve l’intérêt d’un bout à l’autre. Et nous porte à la réflexion sur ce que notre société d’état, Hydro-Québec, fait pour nous et pour elle-même, ou pour rien. Tous les aspects sont analysés et présentés sans parti pris, ou à peine, puisque l’objectivité pure n’est pas de ce monde.

Le seul hic, selon mon observateur et sa collègue, ne vient ni du texte, ni de la mise en scène, ni des comédiens, ni de leur jeu, ni du son, ni d’aucun élément relatif à leur travail et à leur œuvre, mais de la salle elle-même. Effectivement, la température était si froide pendant la présentation de la pièce que même les plus gras grelottaient. Les vents du nord semblaient être descendus de la Romaine pour venir nous menacer !

Ainsi, mon espion et sa collègue ont passé une excellente soirée, aux frais du « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » mais ils n’ont rien appris sur l’eau si ce n’est que les rivières où elles coulent peuvent être harnachées pour faire tourner des turbines et ainsi, produire de l’électricité en grande quantité, même en surplus, pour le Québec. Ils sont sortis bredouilles mais satisfaits de leur soirée, oubliant presque la raison pour laquelle ils avaient été désignés pour assister à cet évènement. Le comité sera déçu pour deux raisons, il me semble : Un, de ne pas avoir assisté à un si beau déploiement de talents, et deux, de ne recevoir aucun nouvel élément pour faire tourner la turbine du comité.
​
Note de l’auteur : « J’aime Hydro », sans contredit, une œuvre magistrale que chaque Québécois digne de ce nom devrait voir et entendre, et qui devrait être présentée dans les écoles. Un documentaire de toute beauté !

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Humiliation, Victoire, Hydro... l'eau s'écoule...

25/6/2018

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Ne reculant devant aucune dépense, certains membres du « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants », soit le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » se sont infiltrés parmi les spectateurs du premier match LOCAL du club de football montréalais Les Alouettes. Ouf ! Quelle déception !

Une bombe bleue venue de Winnipeg s’est abattue sur le stade Percival Molson, et assurément que le contenu de l’eau de la ville n’a pas eu autant d’effets que toute la honte des partisans qui est descendue sur la verte pelouse qui n’en pouvait plus de voir cette débandage. Une treizième victoire de suite qui a eu pour effet de refroidir les partisans les plus chauds ! Une dégelée tellement importante que le comité a décidé de ne pas tenir compte de ce match dans son étude, un peu comme les notes les plus basses dans l’évaluation de certaines compétitions. Comme on dit, plusieurs joueurs des Alouettes en sont ressortis sans même avoir mouillé leur chandail. Pourtant, sur les réseaux sociaux, les commentaires coulaient à flots !

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Dans la même semaine, le club de soccer de Montréal, l’Impact, reprenait ses activités en affrontant à nouveau le club d’Orlando. À un but près, le résultat fut le même, et l’Impact les rossa à nouveau avec une troisième victoire en 4 matchs. De deux choses l’une : l’Impact boit l’eau d’une autre origine depuis quelques temps, ou bien les joueurs sont maintenant immunisés. Les membres du comité assignés à cette rencontre ont réussi à prélever (lire : voler) quelques échantillons sur le banc des joueurs lors de l’effusion de joie de la fin du match; les analyses pourraient nous en dire davantage. Celles-ci viendront renforcer les résultats du rapport final qui, nous l’espérons, devrait être rendu public lorsque le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » aura terminé son travail.

Sans intentions préconçues, la presque majorité du comité, du moins ceux qui maitrisent la langue française avec assez d’aisance, se rendront sans s’identifier à la pièce de théâtre « J’aime Hydro » cette semaine, espérant y trouver quelques pistes de solutions pouvant expliquer les déboires et les contreperformances des équipes sportives montréalaises en rapport avec l’eau de leur ville. Cependant, mon observateur demeure relativement sceptique quant aux résultats de cette sortie de groupe. Je vous tiendrai au courant, sans jeu de mots.

Tout commentaire pouvant mener à l’avancement des travaux du comité sera étudié avec sérieux et célérité. Vous pouvez me transmettre directement en cliquant sur ce mot clé : CLÉ !

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P.S. Il n’est pas fait mention du Canadien dans cet article car il me semble que la saison morte est aussi vivante que la saison active du club. Laissons-les respirer un peu ! RDS leur consacre déjà trop, beaucoup trop de temps d’antenne pour un club qui n’a rien fait, qui ne fait rien, et qui… on verra bien !

Note de l’auteur : Ce dernier avis n’engage aucun membre du comité !

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L'eau, comité en action

19/6/2018

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Le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », soit le « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants » a commencé à se déplacer pour recueillir des données pour son étude. Et certains membres semblent vouloir conclure avant même avoir pu écrire une seule ligne du rapport final !

Ainsi, un petit groupe de spécialistes s’est rendu au premier match de la saison du club de football de Montréal, les Alouettes, match qui se déroulait en Colombie-Britannique contre les Lions de cette province. Au cours du premier quart, ces experts ont pu avoir accès à la chambre où les joueurs se préparaient au match. Ils ont constaté que ceux-ci buvaient de l’eau de pluie recueillie sur les abords du stade, histoire de se rafraichir à la manière des locaux pour se mettre à leur niveau. Résultat des courses : Les Alouettes ont performé mieux que jamais, marquant 10 points au cours de ce premier quart. Les partisans commençaient à y croire. Puis, l’eau de pluie à commencer à manquer. Ils ont donc dû s’en remettre aux réserves de bouteilles de plastique amenées de Montréal, et là, le groupe de spécialistes a perçu une nette différence dans les performances et dans les actions de nos oiseaux. Plus de points, des pénalités, des mauvaises décisions, et le match s’est terminé par une différence de deux possessions alors que les Alouettes semblaient être en pleine période d’entrainement. Ils s’en tenaient à de petites passes de 5 à 6 verges malgré les secondes qui s’égrenaient rapidement. Personne ne voyait l’urgence, et la défaite, la douzième d’affilée, si je compte bien, a été consommée.

L’eau semble vraiment avoir eu un effet, autant celle tombée du ciel à Vancouver que celle recueillie et embouteillée à Montréal. Quel est donc l’élément contenu dans cette eau, ou l’élément manquant, pour provoquer un tel impact sur toute une équipe ? Les recherches se poursuivent.

Quelques jours auparavant, l’eau est également intervenue sur un autre match d’une équipe professionnelle montréalaise en ayant un côté positif sur les résultats de leur rencontre mais, cette fois, à Montréal même. Effectivement, l’Impact évoluait au stade Saputo pour affronter l’équipe de la Floride, et malgré le bruit des tambours des ultra-fans, deux membres du comité se sont sacrifiés pour assister au match. La pluie n’a pas épargné les joueurs, pas un seul instant, ce qui leur a évité d’utiliser leurs gourdes pour se rafraichir et se désaltérer. Et les résultats furent à la hauteur car l’Impact a enfilé l’aiguille à 3 reprises.

Les deux spécialistes s’accordent pour dire que, là encore, l’eau est responsable de la performance de l’équipe, en partie du moins. Ils soumettront leurs opinions à leurs collègues dès la prochaine réunion du comité.

Ainsi, nous le voyons bien, le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » ne chôme pas et ne recule devant aucun effort pour tenter de percer le mystère de l’eau qui influence ou influencerait les résultats des équipes sportives professionnelles montréalaises.

Note de l’auteur : Ces informations particulièrement sensibles m’ont été remises en main propre par mon observateur qui siège sur le comité. Celui-ci a accès à des informations privilégiées et n’hésite pas à m’en faire part pour publication immédiate. Je ne peux que l’en remercier. Quant à l’échange fait par les Canadiens de Montréal qui fait disparaitre Alex Galchenyuk de la liste des joueurs du club, le lien avec l’eau ne semble pas encore avoir été établi, selon mon observateur, mais peu de gens ne s’en plaignent.

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L'eau parlera bientôt

12/6/2018

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Le comité est maintenant complètement formé. Il a même décrété qu’il se nommerait le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », soit le « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants ». Cet acronyme a été déterminé lors de la toute première séance plénière du comité d’experts, à laquelle participait mon observateur, dont je refuse de dévoiler le nom pour protéger ma source d’information. La rencontre a duré plusieurs heures, le temps de permettre à tous d’émettre une opinion valable sur le sigle choisi, de se familiariser avec celui-ci, et de l’apprendre par cœur. Par la suite, les participants se sont présentés entre eux, et ont pu faire connaissance lors d’une souper-rencontre qui s’est terminé aux petites heures du matin sur le bord du fleuve, éprouvettes en main. Tous avaient pris une bonne tasse !

Tout juste avant cette première réunion officielle du « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », la structure financière (lire : les sous) avait été finalisée par le commanditaire principal qui a demandé à conserver l’anonymat pour ne pas noyer le poisson. Du reste, il semble clair pour ce dernier que le rapport ainsi que les recommandations qu’il contiendra risquent d’être vendus aux équipes touchées par ce fléau, à moins que les sommités qui composent le comité n’aboutissent à rien. Mais tous souhaitent que l’eau parle et qu’elle dévoile son secret, et qu’enfin, Montréal connaisse de vraies vedettes capables de performer dans ces trois sports : hockey, football et soccer. En ce moment, les saisons se suivent, se ressemblent et demeurent p-i-t-o-y-a-b-l-e-s.

D’ici quelques jours, le temps que les vêtements sèchent et que les mémoires rechargent leurs batteries, une seconde réunion de travail se mettra en branle pour nommer les différents sous-comités et leur attribuer des tâches et des sujets de recherche bien distincts. Le but visé reste toujours la recherche de l’élément que l’eau de Montréal véhicule, ou ne véhicule pas, et qui cause ce mal d’être des équipes de pros et qui les rend si… euh… amateurs, disons-le de cette manière.

Déjà, des pistes sont sur les planches. C’est ce que mon observateur, un privilégié, m’a confié, pour en avoir entendu des bribes lors du souper-rencontre, ou peu après, au cours des discussions qui ont suivi. Certains experts voudraient étudier l’effet de l’approvisionnement en eau de toute une équipe à partir de la source d’une autre ville, une ville où l’eau est reconnue comme étant pure, vivifiante et où les équipes sportives performent. La ville de Québec a été pressentie pour servir de cobaye, mais le niveau des équipes sportives semblaient poser un problème pour le hockey et le soccer. Au football, malgré certaines incompréhensions et de larges fossés que les années ont creusés, une entente pourrait intervenir…  mais les négociations risquent d’être ardues.

Un petit groupe de spécialistes, dont la renommée remonte à plusieurs années, propose d’étudier le cycle complet de l’eau, prenant comme base d’étude que, depuis la nuit des temps, la quantité de l’eau n’a ni augmentée, ni diminuée. L’eau ne fait que se transformer. Elle s’évapore dans les nuages, retombe en pluie, en neige et même davantage, est filtrée par les sols pour descendre dans nos réserves naturelles que sont les cours d’eau et les réservoirs souterrains, puis nous revient sous plusieurs formes. Il s’agit de se mettre à la recherche de l’eau qui était à notre disposition lors des belles années du Canadien, par exemple, pour, possiblement, retrouver les joies des résultats et des trophées. Plusieurs pensent que cette avenue exploratoire est un peu échevelée !***

Un foreur de puits artésien, membre du « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », voudrait voir son entreprise obtenir une subvention, qu’il appelle un octroi, c’est vous dire l’âge qu’il a, pour creuser un puits, un trou en fait, pour aller puiser l’eau là où la pureté réside. Le hic, c’est que lui seul sait où elle se trouve cette pureté, et la profondeur du trou est reliée à la hauteur de la subvention à recevoir.

Un autre, spécialiste des grands espaces blancs et tout juste arrivé du continent Antarctique, à peine décongelé, voudrait construire un pipeline pour transporter la glace des glaciers de l’Antarctique vers Montréal. Au cours du voyage, un réchauffement graduel permettrait aux glaces de se liquéfier progressivement pour devenir l’eau de source claire et limpide dont les sportifs de haut niveau pourraient s’abreuver. Les colorés verts s’opposent légèrement à ce type de projet, semble-t-il, ayant peur que le pipeline puisse aussi servir à d’autres types de transport, éventuellement.

À la rigolade, une fois les deux pieds bien mouillés jusqu’aux mollets, et la tête arrosée par les nuages baudelairiens, certains individus dont la spécialité pourrait être mise en doute assez facilement se sont demandés si l’eau faisait vraiment partie de l’équation lorsqu’il est question des performances des équipes sportives professionnelles de la métropole. Mon observateur, en personne avertie et bien informée, pense qu’il pourrait s’agir de journalistes sportifs qui se sont infiltrés dans le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » en pensant qu’eux seuls, en bons gérants d’estrades qu’ils ne sont plus, pouvaient résoudre le problème. L’avenir le dira !

Le match d’ouverture de la saison des Alouettes (football) aura lieu samedi prochain en Colombie-Britannique contre les Lions, et le comité a délégué plusieurs membres pour y assister. Ils doivent vérifier, entre autres, comment les joueurs s’approvisionnent en eau. De toute manière, selon mon observateur, le fait de boire l’eau des Lions pour un seul match ne leur donnera pas suffisamment de chien pour remettre du tigre dans le moteur !


P.S. Il y a aussi un match de l’Impact (soccer) ce mercredi mais, malgré une forte pression et des jetons fort payants offerts à tous les membres, personne n’a souhaité aller se faire casser les oreilles par le tintamarre incessant des tambours des ultra-fans, en plus de devoir se payer une autre performance au visage livide et sans émotions.
​


*** Note de l’auteur : Si vous souhaitez en savoir plus long sur ce sujet, consultez des articles déjà parus voilà environ 5 ans, et puisque le cycle de l’eau ne change pas, ils sont toujours à jour :

L'eau (goutte 1 de 2) et L'eau (goutte 2 de 2)

​(Cliquez sur les titres pour ouvrir les articles et en faire la lecture dans une page indépendante)


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L'eau nous le dira bientôt

11/6/2018

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Une étude scientifique importante vient d’être lancée à Montréal et les résultats pourraient être connus avant le début du mois d’octobre prochain. Des dizaines de scientifiques, des sommités internationales, sont en train de mettre leurs travaux en commun pour arrimer les résultats de leur recherche et produire des conclusions probantes. Le comité est à la veille d’être complété et des noms seront bientôt annoncés publiquement. Du reste, des sessions de travail en petits groupes ad hoc ont déjà été lancées pour établir les bases et les fondements de la structure de recherche.

Le centre de ladite recherche sera établi vraisemblablement à Montréal car les effets positifs des résultats devraient, c’est ce que tous espèrent, se faire sentir d’abord dans la métropole. Ceci dit, cela n’indique en aucun cas que la source de contamination émane de Montréal. Il serait faux de conclure si rapidement que tel est le cas avant que les études sur les approvisionnements soient terminées et que toutes les analyses des sources soient complétées. Mais un élément est pratiquement assuré, et c’est la prémisse de base qui sous-tend l’étude : Quel est l’élément contenu dans l’eau de Montréal qui fait en sorte que toutes les équipes professionnelles dites de haut niveau de la ville n’arrivent pas à performer correctement ?

Les spécialistes de l’eau se mettront au travail d’ici quelques semaines pour essayer de déterminer si l’élément contenu dans l’eau de la ville a été volontairement mélangé à l’eau du robinet, ou s’il était déjà contenu dans le précieux liquide lors de la prise d’eau elle-même. Pour ce faire, ils scruteront les différentes sources utilisées par la ville et analyseront également les rejets pour savoir si l’élément en question s’y retrouve toujours ou si le corps arrive à le consommer totalement ou à le modifier en d’autres matières suivant le principe « Rien ne perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

L’eau, les eaux, toutes les eaux seront passées au peigne fin, goutte à goutte, pour déterminer l’élément qui rend les joueurs amorphes, ceux des Canadiens, ceux des Alouettes et ceux de l’Impact. Certains commentateurs demandent même que des tests soient faits sur certaines équipes avec de l’eau en provenance de la ville de Québec. La suggestion n’a pas encore été retenue car le comité d’études n’est pas formé à ce jour.

Une fois l’élément isolé, le comité de spécialistes pourra émettre des recommandations à plusieurs niveaux selon le résultat de ses recherches et analyses, allant même jusqu’au déménagement de l’équipe.

Une chose apparait comme prépondérante pour celui qui a initié l’étude : Il y a quelque chose dans l’eau à Montréal qui en fait en sorte que les équipes professionnelles de hockey, de football et de soccer jouent sans nerfs, sans l’envie de gagner. La preuve est faite depuis belle lurette : le but gagnant ainsi que le but égalisateur de la finale de la coupe Stanley 2018 ont été marqués par un ancien du Canadien mais jouant avec une autre équipe dans une autre ville; les joueurs de l’impact se passent le ballon comme nous le faisions dans la cour d’école alors que nous n’avions aucun but pour y faire entrer le ballon; et les Alouettes, les Alouettes, ils doivent avoir double ration d’eau, et un peu de poudre de béton dans leurs souliers !

J’ai un contact qui devrait faire partie du comité à titre d’observateur… je vous tiendrai au courant. À mon avis, le coupable sera bientôt connu, qu’il soit élément chimique, naturel ou humain.

P.S. Un problème persiste cependant pour que l’étude prenne son envol : les sous. Le comité en cours de formation est à la recherche, d’une manière extrêmement urgente, de mécènes, au pire de commanditaires, pour assurer et assumer le financement de toute cette vaste opération qui doit obligatoirement se terminer avant le mois d’octobre, de manière à ce que la saison 2018-19 du Canadien de Montréal n’en soit pas une aussi désastreuse que les deux dernières, et que quelques reflets de la coupe Stanley puissent être visibles dans les rues de la ville, chose qui ne s’est pas produite depuis 25 ans. Quant aux Alouettes (football) et à l’Impact (soccer), il est déjà trop tard, la saison est soit déjà débutée avec des résultats épouvantables (1 but dans les 5 dernières rencontres pour l’Impact) ou à la veille d’être inaugurée (avec 2 défaites sans attaque dans les 2 matchs présaison des Alouettes). Le gouvernement ne veut pas se mouiller avec une étude sur l’eau de la ville de Montréal, préférant étudier les plastiques dans les océans !

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Juin restera

7/6/2018

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Ces derniers jours, du haut de mon petit bureau, il me semblait voir des feuilles d’arbres commencer à se rougir la couenne, comme si l’Octobre s’amenait pour les déchausser de leurs branches. J’avais beau regarder tant et tant, j’avais beau fixer le vent jusqu’à arriver à en diminuer l’impact sur elles, jusqu’à ralentir l’élan de son puissant souffle, mon œil vieillissant distinguait clairement un rouge jauni sous plusieurs spécimens du grand arbre qui embellit la vue de mon deuxième étage.

Était-ce la froideur des températures, l’aliénation qu’elles provoquent dans nos cerveaux en manque d’été au beau milieu du printemps, ou une simple dérive de ma vision, trop pressée de revoir sa douce folie d’Octobre ? Je ne sais pas, je n’en sais rien… mais je le dirai tout de même, comme une certitude frêle et aimée.

Ce n’est que Juin !

Je préfère Octobre, de loin ! 

J’ai jeté un nouveau coup d’œil aujourd’hui vers ce grand arbre, et le rougeoyant et léger  rayonnement avait disparu, du moins, je ne le voyais plus. Sans doute, les feuilles qui le portaient étaient-elles tombées, me suis-je candidement avoué ! Tout était bel et bien vert avec une brillance jaune soleil sur le dessus, sans coulée de vents d’aucunes sortes, sans bruissements, sans mouvements. Le vert se réchauffait aux doux rayons de Maitre Galarneau !

Juin est là pour rester jusqu’en Juillet…
​

J’attends Octobre avant l’hiver…
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    Auteur

    Marc Bérubé

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