L'avant-midi appartient à ceux qui se lèvent tôt
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Le sang lui glaça dans les veines

20/4/2014

 
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Pour la fête de Pâques, je n’écrirai rien, je laisserai plutôt le talent de notre fille cadette, Marjorie, illuminer votre journée comme ce fut le cas pour moi le jour où j’ai reçu ce texte qu’elle a mis au monde à l’école pendant une épreuve du concours d’écriture « Maitre Auteur », un jet qui est sorti en une vingtaine de minutes, d’un trait ! Je vous laisse savourer la pureté et la finesse de son pas d’écrivain, du haut de sa jeunesse d’à peine 14 ans d’âge !

« C’était une soirée pluvieuse de novembre 1920.  Les plus jeunes étaient couchés depuis déjà belle lurette. Les gouttes de pluie frappaient sur les fenêtres de la maison, formant une étrange musique douce. Le bruit de la pluie bercait le jeune Léon, endormi d’un sommeil léger. Arthur, le vieux grand père, était dans sa chaise bercante. La soirée semblait calme pourtant… À l’étage, un craquement. Léger, presque inaudible. Pourtant, il faisait contraste à la musique apaisante de la pluie sur la maison. Léon, d’un sursaut, se réveilla. Après un léger coup d’œil, il se rassura. Il n’y avait rien d’anormal dans sa chambre. Il reposa la tête sur son oreiller, et fermant les yeux, se concentra sur le son lancinant des nuages qui pleurent.  Léon n’arrivait pas à s’endormir, il n’entendait que des bruits de pas, réguliers et lents dans le grenier, au-dessus de sa tête.  Il appela son grand-père, il devait être un peu perdu, comme à son habitude. Personne ne répondit. Il fit quelques pas, et s’arrêta la main sur la poignée de porte. Voulait-il vraiment voir ce qui se passait l’autre côté de la sécurité de sa chambre?  Il écouta le silence, à la recherche d’autres sons parasites. Un râle. La peur l’envahit. ‘’Grand… Grand-Pa’? C’est… C’est t-toi? ‘’ demanda il, les dents claquant les unes contre les autres. Rien.  Une main se posa sur son épaule, il n’osa même pas se retourner.  

Le lendemain, Arthur, ne voyant pas son petit-fils descendre pour le déjeuner, alla cogner à sa porte. Personne ne répondit. Il ouvrit lentement, quelque chose la retenait. Il y découvrit Léon, la main toujours serrée autour de la poignée, bleu comme le ciel par une journée d’été, mais froid comme par un hiver au Yukon. Le sang lui avait glacé dans les veines.  

C’est pourquoi, depuis ce jour, l’expression ‘’le sang lui glaça dans les veines’’ est utilisée partout au Québec, à cause du petit Léon qui avait eu une peur bleue, incompréhensible, par ce soir pluvieux de novembre. »

(Auteur : Marjorie Bérubé – Avril 2014)

J'écris

16/4/2014

 
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J’écris, sans trop savoir ce que tu liras, à vrai dire, car bien des fois, les mots que j’ancre sur ma feuille électronique ne traversent même pas les frontières du répertoire dans lequel le fichier qui leur sert de contenant est déposé.

J’écris, avec une musique dans l’oreille, une teinte qui change parfois au détour d’un rythme ou même d’un point d’exclamation. La ponctuation, plutôt que d’être au service des émotions, les provoque et les suggère à ma plume sensible.

J’écris, parfois sans lever les yeux, parfois sans relecture, parfois en retenant mon souffle pour ne respirer qu’entre les paragraphes ou après les points de suspension …

J’écris, au besoin, comme la voix parle, comme l’œil regarde, comme l’oreille entend, comme le pied marche, comme le cœur bat … Il n’est pas un jour inutile pour les mots, pour apprendre à leur dire tout ce qu’il faut pour savoir les entendre parfaitement. Je n’aurai pas assez d’une vie pour en connaitre tous les tons !

J’écris, sans toujours être le messager de mon propre message car les entrelignes n’ont de contrôle que pour le lecteur attentif. Les autres en perdent le peu de latin qu’ils n’ont jamais appris.

J’écris, parfois comme Licari chante, avec une voix cristalline mais sans paroles distinctes, parfois comme Boulet, avec un message cru enrobé dans une voix brisée par la vie nocturne, et parfois comme vous le lisez, selon les images qui passent entre mes mots et votre imagination.

J’écris, pour ne pas me taire, je n’en suis pas capable, pour ne pas crier, parce que crier n’a pas de classe ! Et vous, vous lisez sous quel prétexte ?

Aujourd'hui

11/4/2014

 
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Aujourd’hui, le soleil est sorti de sa cachette, le weekend s’en vient, la pluie a temporairement fini son nettoyage, le camion a fait la collecte sélective des bacs à déchets, ce qui donne toutes les raisons du monde pour augmenter le prix du litre d’essence de dix sous ! C’est devenu tellement courant que plus personne n’y porte attention, et les médias n’en font plus mention non plus, à moins ne n’avoir rien d’autres à se mettre sous la dent;

Aujourd’hui, nous sommes au lendemain d’une seconde défaite consécutive du Canadien qui a offert à ses partisans une piètre performance sur la glace du Centre Bell hier soir contre l’équipe « B » des Insulaires de New York (traduction libre !), et personne n’a encore commencé à se laisser pousser la barbe en s’égosillant « Ça sent la coupe ! »;

Aujourd’hui, sur un mur de Facebook, il est possible de voir des incongruités, des trucs d’hommes qui vont contre le savoir-vivre, des affirmations de grandes gueules qui se nourrissent à tous les râteliers et qui, comme le cochon, finissent toujours par revenir dans leur boue d’origine;

Aujourd’hui, il me semble que la Commission de la ‘mam Charbonneau est devenu pratiquement une dépense inutile … Si les Québécois avaient à voter sur la poursuite des travaux de celle-ci, pour être logique, ne devraient-ils pas la faire cesser immédiatement puisque maintenant, et pour les quatre prochaines années, le pouvoir est bien assis, et que, béatement, au 1 octobre 2018, jour du prochain scrutin, personne, mais vraiment personne, n’aura souvenance du contenu du rapport de la Commission Charbonneau, ni même de l’existence des audiences couteuses qui avaient pourtant régalé tant de spectateurs à leurs débuts;

Aujourd’hui, Jérôme et moi avons laissé tomber nos billets de saison du Rouge et Or football. La raison en est fort simple, les matchs des Titans du Cégep Limoilou, où Jee évoluera encore cette année, entrent en conflit direct avec ceux du Rouge et Or, et l’an dernier, notre présence au stade Telus n’a été qu’à peine 50%, pour ce motif. Alors, tant pis, puisque le niveau universitaire ne comprend pas qu’il lui faudrait ajuster son horaire, faisait aussi partie du RSEQ, pour que les plus jeunes puissent assister aux matchs, en tant que parents, nous nous devons de donner priorité à nos enfants en suivant ceux-ci pendant leur courte saison, tout en demeurant partisans du Rouge et Or également;

Aujourd’hui, je pense à ceux qui n’ont pas encore migré leur système d’exploitation Windows XP. Bien sûr, XP était fiable, stable, cela va sans le dire ! Notre vieille Honda Civic Special X 1979 aussi nous a rendu de fiers services, mais le temps est venu de passer à autre chose pour des raisons évidentes de sécurité. Jetez un coup d’œil sur l’icône de votre antivirus Microsoft Security Essentials (gratuit avec une licence valide de Windows) que vous utilisez avec Windows XP : l’icône est passé au rouge, la protection n’est plus complète, tout comme les mises à jour de sécurité. « Je sais », vous me direz, eh! bien, les producteurs de virus et de logiciels malveillants aussi le savent ! Je peux vous aider, si vous le souhaitez, sans nécessairement changer complètement votre machine, et sans débourser des sommes faramineuses;

Aujourd’hui, ma nouvelle vengeresse se prépare nerveusement pour une petite virée vers Matane… elle vous en reparlera, peut-être …

Les soleils vernis du travail

11/4/2014

 
Alors que j’entends dire que les jours s’allongent, je constate que les journées conservent la même durée. À cette heure-ci de la nuit, la noirceur recouvre encore tout à l’extérieur mais bientôt, dans quelques semaines, les blancheurs d’une autre saison viendront tapisser les fins de nuit de couleurs plus matinales, et commenceront les véritables nuits blanches.

Au sol pourtant, le blanc domine, quoique devenant grisâtre en fin de vie. Sa disparition est souhaitée. Elle coule dans les rues et gorge certains cours d’eau qui débordent d’admiration, un sentiment qui glace les riverains et leur sous-sol de peur.

Mes journées à moi sont en changement, comme la saison fondante. Le travail manuel disparu pour un temps, mes mains s’occupent à leurs tâches plus coutumières sur le clavier, et le fil de l’eau suit un courant de plus petites vagues constitué. Le repos physique me sied bien.

Cela dit, il ne faudrait pas non plus que ce moment de pause devienne un arrêt complet et total. Une vacance se veut agréable dans la mesure où elle en demeure une, gardant sa nature d’origine. Du reste, certains travaux plus intellectuels, lire que je maitrise mieux et surtout plus rapidement, s’en trouve exécutés pendant ladite pause qui, je le répète en le souhaitant, ne doit pas devenir une habitude permanente. Enfin, la main trouvera bien autres tâches à polir … pour que brillent les soleils vernis !

Politique 101 - Capsule 23

9/4/2014

 
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Depuis la fin du mois de janvier, la série « Politique 101 » s’est quelque peu retirée mais cela ne signifie pas pour autant que le souffle lui a totalement été enlevé, loin de là. Ainsi, la vingt-troisième capsule se présente à vous aujourd’hui, toujours basée sur le livre de Steven L. Taylor « Politique en 30 secondes – Les 50 concepts politiques les plus marquants, expliqués en moins d’une minute », publié chez Hurtubise. Le sujet, mis en lumière en ce jour, est une doctrine politique qui réunit essentiellement un trio, en apparence harmonieux, d’idées compatibles qui survit dans un climat de grande tension mutuelle : la liberté individuelle, la sécurité et l’égalité des droits. Ces trois éléments composent le libéralisme.

Le libéralisme

Les hommes sont nés libres et égaux, et c’est le rôle du gouvernement de les garder ainsi.

Mots-Clés

Libres et égaux : Ce sont là deux qualificatifs qui annoncent une bonne nouvelle, nous affirme Taylor dans son livre, à savoir que tous les hommes sont nés libres, égaux et maitres de leur destin. Sauf que cette liberté et cette égalité que les hommes semblent obtenir dès la naissance sont constamment menacées, et c’est là le côté plus sombre de la nouvelle, voire la mauvaise nouvelle, menacées par les autres hommes mais aussi par des facteurs tels que les catastrophes naturelles, la pollution en tous genres, les produits économiques et les systèmes sociaux.

Gouvernement : Et c’est en légiférant que le gouvernement intervient pour assurer à la fois la sécurité des individus et pour protéger leur liberté, lorsque ce gouvernement applique, on s’entend, la doctrine du libéralisme. Ces lois, qui défendent les hommes contre les ravages de la vie sociale, produisent des effets d’isolement et rendent les individus politiquement impuissants, conclut Taylor. Le résultat escompté est donc l’inverse de celui obtenu, en fin de compte.

Le trio dont il est fait mention plus haut, celui à la base de la doctrine du libéralisme, soit la liberté individuelle, la sécurité et l’égalité des droits, n’est pas aisé à faire coexister sans heurts, particulièrement dans un régime capitaliste. En assurant une meilleure sécurité aux citoyens, par exemple, les lois que le gouvernement conçoit peuvent leur donner une plus grande liberté individuelle, grâce entre autres à des moyens plus vastes et plus diversifiés. En même temps cependant, les systèmes économiques en place, et c’est le cas avec le capitalisme, créent des inégalités individuelles qui conduisent à la pauvreté, à la misère et à des conditions de travail dangereuses.
PhotoFranklin Delano Roosevelt
Citation

« Nous avons réalisé que la vraie liberté individuelle ne peut pas exister sans sécurité et indépendance économiques. ‘’Les hommes dans le besoin ne sont pas des hommes libres’’.  » (Théodore Roosevelt)

Théories liées

Libéralisme classique, keynésianisme, néolibéralisme

Personnages

Franklin Delano Roosevelt (1882 – 1945) : Trente-deuxième président des États-Unis, Roosevelt, figure centrale du vingtième siècle, fut le seul président américain à être élu à quatre reprises. Parmi les interventions que l’histoire retient de son passage à la présidence américaine, il faut noter le « New Deal », un programme de relance de l’économie et de lutte contre le chômage pour contrer la « Grande Dépression ».

PhotoJohn Maynard Keynes
John Maynard Keynes (1883 - 1946) : Économiste de notoriété mondiale, il est le fondateur de la macroéconomie keynésienne. Une capsule de cette série abordera le thème du keynésianisme un peu plus tard …

Prochaine capsule : Le thème abordé dans la capsule suivante sera le libertarisme.

Note : Pour découvrir les autres capsules de la série « Politique 101 », 2 possibilités : sélectionnez la catégorie du même nom à droite de cette page, ou l’onglet « À relire » tout en haut de cette page.

Démocratie, quand tu nous tiens !

8/4/2014

 
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La démocratie, un  mot souvent galvaudé, qui lui-même est un adjectif souventefois mal compris !

Alors, ouvrons un dictionnaire (ça ne fera de tort à personne !) et jetons-y quelques coups d’œil, un seul ne suffira peut-être pas :

  • galvaudé : trop utilisé, défraichi, abimé, détourné de ses qualités originales, terni, usé (vous avez le choix !)

Quant à la démocratie, je me permettrai (quel culot !) de me référer à l’une des capsules de la série « Politique 101 » de mon propre blog, publié en mars 2012, portant directement sur le sujet, que vous pouvez relire ici : Politique 101 - Capsule 6.

Bon, nous sommes tous à la même page, si je puis dire … la démocratie est donc, par définition, le gouvernement du peuple, par et pour le peuple. Ce qui ne nous garantit pas nécessairement le meilleur gouvernement ! Ni le pire, du reste !

Lorsque la démocratie parle, et surtout lorsque ses résultats sont en notre défaveur, il est parfois amèrement difficile de l’entendre et d’accepter son verdict sans hurler de rage et sans prononcer des mots que l’on regrette rapidement. Ce soir, par exemple, les médias sociaux se remplissent trop vite de phrases assassines qui ne font que fort peu de sens, pris au niveau de la démocratie elle-même, évidemment.

Lorsque la démocratie annonce des résultats en notre faveur, d’autre part, il est parfois facile d’avoir la victoire en bouche trop rapidement, et la volubilité de nos propos frôle souvent l’arrogance, ce qui n’est guère mieux, pris au niveau de la démocratie elle-même, évidemment.

L’émotion n’a pas de démocratie pour la faire vivre, et la démocratie ne compte, ni ne raconte les émotions du peuple qui la fait naitre. Elle gouverne le peuple sans qu’il s’en rende compte d’une manière individuelle. Comme le berger qui dirige son troupeau, la démocratie est une grande solitaire remplie d’une force incommensurable et imprévisible. Elle sait reprendre le peuple par le peuple car elle est le peuple qui se gouverne lui-même. À la différence du berger cependant, la démocratie ne sait pas toujours la direction qu’elle prendra. En fait, la démocratie souffre d’aveuglement volontaire, et le mur dans lequel elle fonce régulièrement ne l’inquiète jamais, car elle ne le voit, ni ne le détourne jamais, à moins que ce ne soit par pur hasard, un hasard démocratique.

La démocratie peut fâcher certains éléments, certains membres du peuple, mais jamais l’ensemble, puisque que c’est le tout qui forme la démocratie. Elle n’a aucune intelligence distincte. Elle n’est ni somme, ni soustraction, elle est le peuple qui ne décide que par des pas incertains mais communs.

Et il semble que c’est là l’un des meilleurs systèmes que les hommes aient trouvé pour se gouverner, pour régler leurs affaires communes et sociétales ! Décidément, la race humaine n’a pas fini de m’étonner …

Ah !

5/4/2014

 
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Aujourd’hui, il a neigé, encore un peu, assez pour ajouter de la pureté blanche à ce qui ne l’était pas déjà au-dehors, mais je n’ai pas la froideur du « Soir d’hiver » d’Émile, qui se comparait aux hivers interminables de la Norvège. Les nôtres le sont tout autant, en tout cas il nous semble. Son jardin givré à sa fenêtre n’est pas le mien car la dépression ne m’atteint pas, non plus que la froide relation avec l’extérieur. Je suis plutôt latin, homme certes souventefois à la plume nostalgique mais au verbe acéré, sans filtre dirait mon beau-frère, dont l’impulsivité et le caractère bouillant a mis des années à contrôler ses effluves et vapeurs. Et il en reste quelques parfums …

Ah! comme la neige a neigé, oui, mais pris au sens primaire, pas celui dont faisait état Nelligan dans son poème dont la majorité des gens ne connait que la première phrase …

Une musique de Quincy Jones, soutenue par un Big Band puissamment ventilé, me ramène au bureau de la réalité … celui de mes devoirs, celui de mes passions que je dévoile à peine, ces passions qui se résignent à vivre dans les points de suspension des fins de phrases …

Par la fenêtre de cette réalité, les arbres sont encore muets de feuilles. Tombées à l’automne, elles ne sont pas encore revenues teinter nos vies un peu décolorées par l’hiver blanchi. Elles nous manquent, Nos yeux en pâlissent à ne devoir plus s’écarquiller de les admirer, ne jetant désormais, pour une longue saison dite norvégienne, leur dévolu que sur les toits rendus lourdauds et inélégants par leurs ajouts neigeux.   

Ma vitre n’est pas un jardin de givre, comme la froide dépression se perdait dans le corps de ce pauvre Nelligan en asile, mais ma fenêtre a subi les affres de la rude saison et ne reflète plus que des restes salis de la beauté extérieure d’une intersaison.

Ah! comme l’été a plu, dirons-nous peut-être bientôt … sans se douter que l’eau est source première de toute vie ! Et qu’elle nous ramènera les feuilles des arbres et leurs multiples couleurs pour cacher ces toits que je ne sais plus voir de la fenêtre de mon bureau …

Avril ne fond pas

4/4/2014

 
Avril n’est plus le même cette année, les toits des maisons montrent encore des blancheurs tâchées par l’hiver enneigé qui pèsent sur leurs bardeaux d’asphalte. Malgré le maigre soleil qui fait de frêles tentatives d’apparition, la masse lourde sur notre caractère ne semble pas s’amincir. Il y a bien quelques employés municipaux qui essaient de nous convaincre du changement de saison, s’amusant à construire de petits canaux pour l’écoulement des eaux de fonte dans les rues, mais nous ne sommes pas dupes, ils sont payés pour éviter la consommation outrancière d’antidépresseurs.

Dans sa réalité invisible, la saison froide a été longue, et elle s’allonge encore … le sentier soutenant les traces des pas de l’homme tard a gémi à plusieurs reprises sur sa propre condition, sans que personne ne l’entende, le froid lui tenant paupières et lèvres presqu’éteintes ! Les barbes blanchissent, les cheveux s’éclaircissent, les enfants en font naitre des petits, et derrière l’action, les pas de l’homme tard ralentissent sans que son esprit, quoique l’on en pense ou dise, ne s’amenuise.

Les saisons ne sont pas qu’extérieures, mais avec le temps, elles prennent de l’âge et s’étirent …

Avril n’a plus la même saveur cette année. Pâques sera-t-il enneigé ? Y a-t-il une erreur au calendrier ? L’été sera-t-il équilibré ?

Toutes ces questions fonderont aussi rapidement avec nos humeurs que la vieille neige disparaitra sous le soleil printanier, et notre courte mémoire reprendra ses sillons habituels de sa souvenance, un ou deux jours à la fois …

« La mémoire est une faculté qui oublie, aidons-la à s’en rappeler !» (Paul & Paul)

    Auteur

    Marc Bérubé

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