L'avant-midi appartient à ceux qui se lèvent tôt
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Polysémie

30/3/2014

 
La plupart des yeux qui lisent les mots qui peuplent ce texte ont déjà entendu parler des homonymes, même si, je le constate régulièrement, certains arrivent difficilement à contrôler leurs mains pour les départager lorsqu’ils les mettre sur papier. Ainsi, le compte mensuel à payer par monsieur le comte peut facilement être inversé, et je sais que c’est souvent ardu de définir quel est le bon ses, ces, voire sait, qu’il faut utiliser dans ses propres phrases. Mais, en règle générale, le terme homonyme a déjà résonné dans la majorité des tympans de ceux qui ont (on ?) survécu à (a ?) la petite école, au niveau primaire, tout au moins. Donc, un mot homonyme en est un qui la même orthographe ou la même prononciation qu'un autre. Jusque-là, tout le monde me suit (suie) ?
PhotoLes deux pieds ... dedans !
Bon … nous pouvons donc poursuivre et rendre le sentier plus complexe, et dépasser légèrement le stade de l’école primaire. Ceux (et celles) qui veulent en rester là, et que le secondaire rebute, et surtout que la compréhension même de la vie sociale, la vie en société en d’autres termes, rend instable et nerveux, devraient abandonner ici, et je me doute qu’il y en a. Soyez gentils de le faire en silence, et sans commentaires, sans déranger vos camarades qui, eux, souhaitent se développer un peu plus et arriver à en savoir davantage que simplement apprendre à mettre le pied gauche devant le pied droit pour avancer en renouant leurs lacets de temps à autres pour mieux consolider leurs pas !

Bon, nous sommes moins nombreux maintenant, mais l’intérêt devrait avoir augmenté …

Au magasin de l’ambigüité (remarquez, en passant que le tréma se trouve maintenant sur la lettre « u » selon la nouvelle orthographe au lieu d'être placé sur le « i » tel qu’autrefois. Il en était d’ailleurs mention dans un de mes articles de la série « Nouvelle orthographe » sur les accents que vous pouvez lire ou relire : Les accents, suite et fin ) donc, au magasin de l’ambigüité, l’homonymie s’amourache d’un compagnon fort peu connu, d’un compagnon ou d’une compagne, devrais-je dire : la polysémie.

Nous pouvons qualifier de polysémique un mot ou une expression qui a deux, voire plusieurs sens différents. À la différence des mots homonymes qui ont la même forme, qu’elle soit phonique ou graphique, tout en étant des mots totalement différents, donc avec des étymologies différentes et des entrées distinctes dans le dictionnaire, le mot polysémique est un même mot avec plusieurs sens.

Quelques exemples simples pour illustrer une notion qui semble complexe mais que nous manipulons chaque jour, pourtant, sans le savoir :

  • Théâtre, qui peut définir le lieu, l’art ou même la production littéraire.

  • Rouge, terme associé à une couleur, mais aussi à une race, au vin, au sang, au communisme, à la colère.

  • Indien, qui signifie à la fois celui qui habite l’Inde et l’autochtone des Amériques.

  • Américain, qui vient de l’Amérique, qu’elle soit du nord ou du sud, mais également celui qui vient des États-Unis

  • Hôte, qui désigne à la fois celui qui reçoit et celui qui est reçu ! Plume Latraverse ne chantait-il pas, jadis : « Qui c'est qui est l'hôte quand un gars fait un party? C'tu l'invitant ou l'invité ? ». L’hôte a un sens propre et son contraire !

Et vous pouvez en trouver d’autres sans efforts, la langue française en compte des milliers !

Je vous parle de tout cela à cause d’un des deux sujets de l’heure au Québec. De quoi parle-t-on depuis quelques temps dans les chaumières de cette belle province qui n’est pas un pays mais qui pullule d’institutions, d’organisations et de contraintes qui, normalement, sont réservées à un pays dument constitué, comme le fait de lever ses propres impôts, de décider qu’une personne qui possède sa citoyenneté canadienne (vous savez, le pays où est localisé la province de Québec ?!?) doit aussi prouver autre chose pour obtenir ses allocations familiales, tout en double, comme si nous avions un palier de gouvernement de trop (mais lequel ?).

Au pays du Québec, deux thèmes principaux courent les rues en ce moment : l’hiver au printemps, et les élections qui bourgeonnent sans que les partis en présence ne présentent de projets pour nous faire un peu rêver, pour nous bâtir une société meilleure. Au lieu d’un peu de rêves organisés, leurs chefs (il est difficile de les qualifier de dirigeants !) se lancent de la boue, des tonnes de boue, ce qui prouve bien qu’ils ont tous les deux pieds dedans !

Ainsi, retournant, comme je le fais souvent, à la source des mots pour comprendre le comportement des gens et, de surcroit, l’évolution de la société qu’ils prétendent faire avancer, je me suis rendu compte que le terme « politique » était un mot polysémique. Il possède au moins trois sens, venus de trois mots de la langue grecque :

  1. Celui de Politikos (civilité) : c’est la politique dans le sens le plus large, soit le cadre général d’une société organisée et développée;

  2. Celui de Politeai (république) : tout ce qui touche la constitution et concerne la structure et le fonctionnement d’une communauté, d’une société ou d’un groupe social, peu importe son importance, au niveau des méthodes, des théories et des pratiques. On parle ici du sens du terme qui porte sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe d’une société, ainsi que de ses rapports tant à l’interne que ceux avec d’autres groupes. En finalité, la politique est donc tout ce qui concerne le collectif; par exemple, en ce sens, les études ou les sciences politiques touchent tous les domaines d’une société, que ce soit l’économie, le droit, ou la sociologie.

  3. Celui de Politikè (science des affaires de la Cité) : ce troisième sens, plus restreint se réfère à la pratique et à la gestion du pouvoir. C’est donc davantage ici que réside nos hommes et nos femmes politiques qui briguent les suffrages pour nous représenter le 7 avril prochain (ici, le mot représenter est évidemment pris dans un sens figuratif, vous en conviendrez, parce que la plupart d’entre eux, ne font que représenter leur parti qui n’offre qu’une ombre de programme qu’ils ne semblent même pas connaitre !)

PhotoLes deux mains ... dedans !
Bon … à quoi voulais-je en venir avec la polysémie du mot politique ? Un mot, qui malgré ses trois sens, ne semble plus en avoir de ce temps-là. Beaucoup de personnes se montent des stratégies pour voter CONTRE quelqu’un, contre un parti, contre une option, sans se demander quelle est l’option de la personne ou du parti à qui ils vont gracieusement offrir leur vote. Est-ce vraiment si stratégique qu’ils le pensent ?

Je me souviens, jeune, nous attendions l’autobus scolaire, refaisant le monde chaque matin, rêvant du moment où nous aurions le pouvoir de le faire valoir par le droit de vote, nous avions des rêves pour notre futur coin de ciel … et nous prenions de la neige toute blanche autour de nous, la roulions en balle dans nos mains pour la lancer au premier qui passait. Et de la neige, il y en avait partout autour de nous ! Nous avions les deux pieds dedans, jusqu’aux genoux ! Maintenant, devenus adultes, avec de bonnes mitaines chaudes, nous ne lançons que de la boue (pour être poli !)

Qu’avons-nous donc sous nos pieds ? Et tout autour de nous ? L’odeur du rêve de notre jeunesse a-t-elle été chassée ?

Incongruité

21/3/2014

 
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Au cours de la campagne électorale, il m’aurait plu d’entendre parler de corruption, d’intimidation et de techniques de « salissage », même si ce dernier ne semble pas être un mot de notre chère langue française, mais nos politiciens et leurs analystes des réseaux sociaux et des médias plus traditionnels demeurent respectueux des normes et des règles en vigueur dans de telles circonstances ! Je suis déçu, vraiment …

Et tournent les cassettes, moi qui pensais que les nouvelles technologies avaient finalement pris le dessus et que le temps de la bonne vieille cassette était révolu ! Les thèmes ne changent pas, les réponses non plus, et la peur fonctionne à plein régime. C’est encore la meilleure technique, celle qui donne le rendement le plus efficace !

Les mythes, les croyances populaires et les analyses qui se basent sur des chiffres et des statistiques à qui on peut tout faire dire arrosent nos parterres printaniers que la neige empêche de verdir, comme si, au lendemain du 7 avril, l’été fera soudainement bourgeonner tous les arbres du Québec qui, quelques semaines plus tard, refleuriront de milliers de dollars qui viendront nous aider à payer les nouvelles dettes que les promesses auront fait pousser dans notre jardin commun. Nous serons pauvrement riches, jusqu’à la prochaine élection, celle où nous pourrons à nouveau débattre des déboires de nos politiciens que l’on croit cyniques et dépensiers. Pourtant, parmi les moins populaires d’entre eux, nous retrouvons justement ceux qui voudraient nous sortir du trou, c’est du moins leur prétention, mais sommes-nous convaincus que nous avons une si grosse dette commune, ou bien pensons-nous que ce n’est que le GOUVERNEMENT qui est endetté ?

Malheureusement, et c’est triste, au quotidien, pour plusieurs d’entre nous, le gouvernement, je devrais écrire plutôt le « gouarnement », reste une entité invisible qui ne représente rien, ni personne, et qui assume la tâche ingrate de sortir les déchets de notre société et de venir en expliquer le contenu à la télé, en ayant l’air parfois sympathique, parfois moins, voire embêté, sans aucune sécurité d’emploi, sinon un contrat d’au plus quatre ans ! Et lors de la campagne électorale, à nos frais comme dirait l’autre qui croit encore qu’il est le seul à payer l’ensemble des dépenses reliés à l’État, et que l’État n’a pas de liens avec le « gouarnement », lors de cette cabale, ceux qui veulent une job mettent des pancartes partout, avec des beaux sourires et de beaux habits, pour attirer les coups de pinceaux des artistes de nuit, spécialisés en moustaches, particulièrement.

Me semble que nous nous compliquons la vie pour rien avec notre façon de procéder pour élire notre gouvernement au Québec. Nous devrions prendre l’exemple de la Corée du Nord, une élection véritablement exemplaire, à tous points de vue, sans bavures, sans débordements ! Non seulement Kim Jong-Un a été élu dans sa circonscription avec une majorité écrasante (il a reçu 100% des votes), mais tous les citoyens, je répète TOUS les citoyens ont voté dans tout le pays. Leur conscience patriotique, un peu aidée par quelques surveillants bien intentionnés, les a poussés à se rendre aux urnes pour remplir assez facilement le bulletin sur lequel se trouvait le nom d’un seul candidat. Restons simples ! Pourquoi inscrire plusieurs candidats sur un bulletin lorsque l’on sait à l’avance qu’un seul sera élu, aussi bien n’écrire que celui-là sur le bulletin de vote, et les électeurs ne seront pas influencés par toutes sortes de techniques plus ou moins frauduleuses pendant la campagne pour acheter leur vote, non ? Et ça évite les débats, les chicanes, et ça permet à Kim Jong-Un de remercier ses électeurs de sa victoire même avant que les élections aient lieu !!! Quel bel exemple !

Non vraiment, je suis déçu … notre Québec tire de la patte, il n’évolue pas. Nous croyons encore que la démocratie existe … et chaque fois, nous manquons la possibilité, le privilège devrais-je dire, de mettre au pouvoir quelqu’un qui en a, qui a le vrai pouvoir, le pouvoir absolu, et qui règne sur notre Québec pour s’enrichir vraiment, lui et une partie de ses proches. Au lieu de cela, nous élisons des inconnus bien souvent qui gagnent un salaire de misère, qui n’ont pratiquement aucun pouvoir et qui usent de vieux discours pendant quelques années avant de céder leur place à d’autres qui ne valent pas davantage. Quel gâchis !

Au moins, ici, NOUS dirigeons et NOUS prenons en main la destinée de notre pays !!!

Note de l’auteur : L’ironie désigne un décalage entre le discours et la réalité, entre deux réalités ou plus généralement entre deux perspectives, qui produit de l'incongruité. Incongruité : Caractère de ce qui est incongru (pris ici dans le sens d’absurde). Pour être certain qu’un message ne sera pas compris là où il ne se trouve pas !

Enlèvement

16/3/2014

 
Je fouille dans mes souvenirs récents alors que je déblaie l’entrée de notre demeure aujourd’hui et je trouve une histoire qui a mis quelques jours avant de trouver sa conclusion. En fait, c’est seulement aujourd’hui, samedi, que j’ai bouclé la boucle et que j’ai posé la dernière action, une action similaire ayant déjà été posée sur ma première rougeoyante vengeresse maintenant défunte et distribuée en pièces détachées à partir du dépotoir connu de Pintendre.

Alors que mon souffleur à neige pétarade et lance la lourde neige mouillée hors de notre entrée, je revois ce véhicule qui avait d’abord attiré mon attention par le bruit de son moteur. Concentré sur la préparation des rapports d’impôt, et soutenu par le souffle du jazz habituel de mon bureau, je croyais qu’une voiture stationnée devant la maison attendait notre fils. Furtivement, je jetai un rapide coup d’œil par la fenêtre pour que mes yeux puissent confirmer ce que mes oreilles amenaient à mon cerveau comme information.

Une nouvelle compilation de données s’est effectuée dès l’instant où mes globes oculaires eurent débutés le transfert d’information vers les nombreux et rapides processeurs de mon cerveau : ce véhicule n’avait aucun lien avec notre fils, première conclusion, et de plus, il devenait suspect pour deux raisons.

Outre le fait qu’il était immobilisé directement derrière mon propre véhicule, non pas derrière ma rougeoyante vengeresse que j’avais gracieusement et généreusement prêtée à ma femme pour la journée vu mon congé, mais bien derrière la noirâtre Journey qu’elle utilise normalement (pauvre elle !), une passagère non moins suspecte me donnait un premier motif de suspecter cette voiture. Effectivement, celle-ci, cette passagère, ayant ouvert la portière arrière droite dudit véhicule louche, me semblait, je ne puis le confirmer officiellement, me semblait, donc, se débarrasser du contenu d’un récipient, un verre apparemment, en le versant, sans autre avertissement, au sol, tout juste à la limite de mon entrée et de la rue elle-même. Le geste, en apparence anodin mais tout de même singulier, me paraissait fort déplacé !
PhotoSur le côté du véhicule suspect
Je remarquai également sur tout le côté de la voiture le symbole, le logo je dirais, de la compagnie Chrysler (je le connais assez bien étant donné que nous possédons deux voitures Dodge et que ces deux marques font partie du même groupe). Mais cela n’éveillait en moi aucun soupçon, à peine quelques questions mineures, peut-être.

Ce qui, plutôt, me turlupina jusqu’à ce samedi matin où le déblaiement de l’entrée me rappela cet évènement insignifiant, c’est cet homme, douteux bien entendu, que je vis quitter notre abri d’hiver pour rejoindre le véhicule identifié au nouveau concessionnaire Dodge Chrysler de la région. Une fois la portière avant droite refermée, la voiture reprit normalement sa route comme si de rien n’était, me laissant seul à la fenêtre de mon bureau du second étage avec mes interrogations. Que faisait-il, qu’avait-il fait pendant les quelques instants, les quelques minutes peut-être, où il reniflait la Journey sans que je ne puisse le voir ? Était-il allé déposer quelque objet, quelque déchet, dans le bac à ordure localisé au fond de l’abri ? Quelques courts scénarios étaient passés dans mon esprit à ce moment-là, puis la vie, et les impôts, avaient repris leur place …

Jusqu’à ce samedi midi …

La boucle commença lentement à se boucler …

D’abord, j’eus, sans le demander, la réponse à ma question, à savoir la raison de cette visite impromptue, voire saugrenue, de cette voiture dans notre garage d’hiver. Ma femme m’informa qu’un représentant dudit concessionnaire était venu cogner à notre porte, cette fois sans essayer de se cacher dans le garage pour, je le sais maintenant, vérifier la provenance de notre véhicule et l’endroit où il était entretenu. Il voulait nous offrir des rabais … ma femme lui fit comprendre, avec toute la douce politesse dont elle est capable, que je préfère confier nos véhicules à mon garagiste en qui j’ai confiance depuis plusieurs années.

Ceci dit, il a été facile pour lui, en fouinant à la limite de la légalité dans notre abri d’hiver, à quel endroit avait été acheté notre Journey puisque les concessionnaires ont l’habitude de coller leur publicité et en avant et en arrière sur tous les véhicules qu’ils vendent, comme si nous étions dans l’obligation d’être pour eux des véhicules publicitaires. Quant à l’entretien, nous avons tous, dans le coin supérieur gauche de notre parebrise, un autocollant indiquant la prochaine vidange d’huile, n’est-ce-pas ? Et cet autocollant donne un aperçu du garage, ou du type de garage, où la dernière vidange a eu lieu. Voilà le motif qui l’a amené dans notre garage !

PhotoPourquoi une telle pub sur ma voiture ?
Alors aujourd’hui, comme je l’avais déjà fait pour ma vengeresse décédée, j’ai fait disparaitre, j’ai enlevé, sur ma nouvelle Dodge Avenger et sur la Journey également toutes les traces du nom d’un concessionnaire, quel qu’il soit, en avant, en arrière et autour de la plaque minéralogique pour que nos véhicules ne soient plus, d’aucune manière, des façons de publiciser des commerces gratuitement. Enfin, à moins que ceux-ci ne me paient pour le faire, comme ils paient grassement les médias de toutes sortes, je ne transporterai plus aucune marque de publicité d’aucun concessionnaire sur nos véhicules, sous prétexte qu’ils ont été acquis à ces endroits, comme je le fais pour tous les autres produits que j’achète !

Aujourd'hui

15/3/2014

 
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Aujourd’hui, je me souviens de gens qui se plaignaient de certains politiciens qui ne pensaient qu’à séparer le beau grand pays canadien et qui ne faisaient qu’en parler au lieu de s’en tenir à des sujets qui intéressent tout le monde comme l’économie. Ce sont, assez curieusement, ces mêmes personnes, par les temps électoraux qui courent, qui nous ramènent sur le tapis le thème de la souveraineté de l’autre parti, possiblement parce qu’eux ne connaissent de l’économie qu’un seul aspect, à savoir l’art de dépenser. À coups de milliards, ne l’ont-ils pas démontré pendant leur règne de plusieurs années, presque dix ans, au pouvoir ?

Aujourd’hui, je me rappelle que les syndicats et surtout ceux qui les dirigent ont été créés pour protéger les travailleurs des employeurs qui abusaient de leur position, et que maintenant, dans notre belle province où la corruption pousse davantage que les champignons, il semble que les syndicats sont devenus une véritable plaie dans bien des cas et que leurs dirigeants agissent de la même manière que celle qu’ils reprochaient jadis aux grands employeurs !

Aujourd’hui, je regarde la neige qui ne cesse de tomber au beau milieu du mois de mars alors qu’elle devrait déjà se mettre dans la tête de commencer à fondre, et je jette un coup d’œil sur les températures que nous avons eues à subir au cours de l’hiver, et je me dis qu’au moins, le tout aura servi de clé pour fermer la grande trappe de ceux qui me cassent les oreilles le reste de l’année avec le sacré réchauffement de la planète !

Aujourd’hui, debout autour de la table de cuisine pendant plusieurs minutes, les deux oreilles en mode pleine ouverture, j’ai bu, avec ma femme, les paroles de notre cadette revenant d’un voyage aux États-Unis; de sa verve structurée et vive, elle nous a fait vivre quelques passages de son séjour chez l’Oncle Sam. Quelle énergie, quel vocabulaire, quelle vivacité !

Aujourd’hui, si j’en avais le pouvoir, je transformerais toute cette neige qui git au sol en eau propre à laquelle j’ajouterais un savon doux dont je me servirais pour nettoyer les nombreuses langues sales qui polluent les ondes et les médias sociaux, ainsi que tous les autres moyens de communication, par leur vulgarité innommable écrit dans un français qui nous donne l’impression que l’enseignement ne leur a servi qu’à apprendre les ensembles vides !

Batèche !

9/3/2014

 
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Le grand cirque des élections est revenu, et avec lui, le plus grand chapiteau des spécialistes de toutes sortes, y compris les « poubellistes » amuseurs publics radiophoniques de la « grande région de Québec », comme ils aiment nommer la Capitale, relancent leur spectacle pour épater la galerie. Et du matin au soir, ils tapent sur le même clou, et rejouent la même cassette !

Comment se fait-il que nous, qui sommes supposément latins, rebelles et prompts à réagir, ne sortions pas dans la rue pour leur faire changer de discours à tous ces politiciens qui nous racontent les mêmes sornettes depuis des lunes ? La fameuse devise « Je me souviens » ne fait assurément pas partie de notre mémoire politique.

Batèche, sortons-nous les doigts du … nez (pour ne pas dire d’ailleurs) !!!

Bon, bon, redevenons plus québécois moyen, et calmons-nous … rien ne sert de gueuler, la démocratie parlera et nivèlera par le bas, comme d’habitude… et dès le jour suivant, nous recommencerons à rêver d’un gouvernement meilleur, comme si celui qui vient d’être mis en place avait été mis là de force, par les votes de quelques invisibles personnages que la démocratie aurait déposés sur notre passage.

Les promesses volent, revolent, et r’volent de tout bord, tout côté, et les bouches doublent les chiffres aux oreilles qui les entendent, faisant passer les millions pour des milliards, et quelquefois même les dépenses pour des revenus. Ne prenons pas les vessies pour des lanternes, batèche !

(Euh … deuxième utilisation du juron batèche, qui est, en fait, une atténuation non déguisée du mot baptême… Hum, je commence donc à m’emporter sérieusement. La politique et les conneries qu’elle génère, de même que la bassesse des débats qu’elle remet sur le même tapis au plancher instable, provoque en moi un sentiment d’ « infierté » (ce n’est pas de la honte, mais plutôt le parfait opposé de la fierté : l’ « infierté »!). Et les doubles parenthèses, et cette ponctuation maladive qui me caractérise, sont en train de me rendre fou, comme si j’avais le temps de m’occuper de tout cela en pleine saison des impôts, batèche !)

Les politiciens et leur manière (la cassette préparée par le parti) de ne rien dire qui pourrait troubler leur campagne, c’est un des éléments qui m’exaspère, c’est juste, mais ce qui me fait encore davantage tourner en bourrique, ce sont les gens, tous genres et types confondus, qui reprennent arguments et chiffres complètement mélangés, comme une salade mal touillée, et qui arrive à une conclusion du genre : « Paul a les cheveux roux, et il est un homme. Donc, les hommes ont les cheveux roux ! ». Et ça, à Québec, dans la belle « grande région de Québec », lorsque vous essayez de profiter de la liberté que vous confère l’utilisation de votre véhicule automobile sur les routes congestionnées du matin, et que vous voulez passez le temps en écoutant quelques nouvelles à la radio, ça, vous l’entendez TOUS LES MATINS, et sur TOUTES LES CHAINES. Et j’ajoute : Batèche !

Voilà ! Et je ne suis même pas roux ! Et je me souviens, comme les autres, de ce que je veux bien me souvenir, car la mémoire est une faculté qui oublie, et les souvenirs ne sont, plus souvent qu’autrement, qu’une partie de notre réalité que nous avons augmentée ou diminuée, selon ce que nous voulons mettre en évidence, avec ou sans mauvaise foi.

Se dit-on vraiment les vraies affaires ? Va-t-on véritablement leur donner une bonne go, une fois pour toutes ? Les urnes se préparent à parler en notre nom … Y mettrez-vous votre voix ?

    Auteur

    Marc Bérubé

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