L'avant-midi appartient à ceux qui se lèvent tôt
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Nancy

9/11/2018

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Octobre est parti sans qu’une seule feuille ne garnisse les pages de mon blog ! Pourtant, je le vois bien, le nombre de visiteurs ne se dément pas. Certains jours, les statistiques m’indiquent des chiffres près de mes records personnels. Est-ce à dire que moins j’écris, plus on me lit ?!? Je préfère conclure que de nouveaux lecteurs sont venus s’ajouter à mes réguliers (Merci !) et que certains textes passent également à la relecture.

Ceci dit, en vous remerciant, vous qui scrutez les soubresauts de mon blog, je voudrais répondre à une lectrice que je nommerai anonymement Nancy Dhu, dû à la régularité de ses visites.


« Nancy, votre question pourtant si brève a été reçue et a trainé sur mon bureau plusieurs semaines. Je me l’étais, du reste, posée à plusieurs reprises au cours des derniers temps, tout comme à quelques moments dits charnière de ma vie. Pourquoi la plume cesse son mouvement, dans un premier temps, et pour quelle(s) raison(s) la publication de mes écrits passe en mode pause ? Le sais-je ? »

« Vous me proposez quelques éléments de réponse, de réflexion, mais aucun d’entre eux ne vient, à mes yeux, justifier un si long silence, une si grande cicatrice à mon blog. J’ai tout de même écrit pendant cette période silencieuse mais je n’ai pas cru bon d’en alimenter mon blog. Il y a encore des trucs que mon blog et ses habitués ne doivent, ni ne souhaitent connaitre. En tout cas, je ne tiens pas à décrire tout le paysage qui m’entoure, pas tout de suite, non ! »

« Vous me lirez encore, me dites-vous, comme on rechante une chanson d’un interprète qui nous plait, même si mes idées ne correspondent pas toujours aux vôtres. Je pense d’ailleurs que c’est une des raisons pour laquelle vous aimez me lire, même si je ne raconte pas que des histoires. »

« Il mijote en moi, Nancy, et peut-être en recevrez-vous des bribes dans les plis de mon blog, un projet d’écriture… mais le sujet est à la fois vaste comme la mer, collé à moi comme la mienne, ma mère, et comportant de multiples écueils que j’ai du mal à franchir. Alors, je me remets lentement l’encre en place, en l’ancrant sur ce que j’aime le plus… »


Voilà ! Il est rare que je réponde directement aux lecteurs, mais cette note m’a vraiment étonné… ouais !
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Diversité

19/8/2018

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De temps en temps, j’aime bien me ressourcer en fouillant dans les définitions qui s’accrochent aux mots dans les différents dictionnaires en les comparant à l’usage que l’on en fait sur le terrain. Je m’amuse aussi à comparer ces définitions plutôt officielles avec la compréhension que les gens ont des mots et de leur évolution (pas celle des gens, celle des mots !).

Hier, en dégustant le match de soccer de l’Impact et en rigolant en voyant celui des Alouettes, le mot « diversité » est apparu à l’écran de mon téléviseur à de nombreuses reprises, dans les deux langues officielles du pays. Le terme « force » était aussi montré comme un synonyme dans une expression que bien des chandails affichaient.

Mon analyse du sport m’a quitté quelques instants pour essayer de comprendre le phénomène social qui relie ces deux sports avec le défilé de la « fierté », autrefois appelé la « fierté gaie », me semble-t-il… mais je peux me tromper car le sujet ne fait pas partie de ceux que je suis en priorité. Et je n’y suis pas véritablement arrivé, je dois dire. Pas plus que d’essayer de comprendre l’utilisation du mot « fierté » dans cette dernière expression. Suis-je si fier, pour ma part, d’être hétérosexuel ? Fier au point d’en faire un défilé ? Pense pas !

J’ai souvent l’impression que quelqu’un, quelque part, essaie de me faire entrer en travers d’la gorge l’acceptation de ce qu’un groupe minoritaire a décidé comme orientation. Et ici, je ne parle pas seulement de cet arc-en-ciel, mais de bien d’autres choses qui sont supportées par une minorité, et que la majorité n’ose pas refuser sous peine de se faire crucifier !

Autour d’une table de cuisine familiale, les opinions sont parfois fort différentes de celles qui sont exprimées autour la table d’un bar, là où tout le monde veut avoir l’air cool et moderne. Est-ce si arriéré de n’être qu’un simple hétérosexuel ? Parfois, j’ai l’impression qu’il faudrait tous crier notre fierté à tout rompre vis-à-vis un phénomène, disons-le de cette manière, qui ne touche qu’un faible pourcentage de la population !

Saviez-vous, par exemple, que certaines études révélaient qu’environ 95% de la population canadienne était… hétérosexuel en 2009 ? Alors que d’autres études, plus récentes celles-là, mentionnent que ce phénomène ne touche qu’au plus 13% de la population canadienne actuellement ? Certes, cela ne signifie pas qu’il faille les rejeter, loin de moi cette idée, mais cela n’impose pas non plus l’idée que nous devrions les célébrer comme étant la modernité incarnée et que, sans eux, la terre arrêterait de tourner !

La diversité, je veux bien, mais de là à voir des arcs-en-ciel partout et à se faire traiter d’homophobe si on ose donner notre opinion sur le sujet, il y a une marge.

En terminant, pour revenir à la définition même de la diversité, en voici deux (Larousse) qui ne font pas que référence à l’orientation sexuelle. Il me semble que nous devrions en tenir compte.

Diversité :
§  Caractère de ce qui est divers, varié, différent ; variété, pluralité : La diversité des gouts.

§  Ensemble des personnes qui diffèrent les unes des autres par leur origine géographique, socio-culturelle ou religieuse, leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, etc., et qui constituent la communauté nationale à laquelle elles appartiennent : Faire entrer la diversité dans l'entreprise. (Cette notion, qui intègre des différences comme le handicap, est développée pour lutter contre la discrimination.)
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Le rapport du comité

12/8/2018

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Dimanche matin, tôt, très tôt, j’ai mes yeux de chat, mais contrairement à ceux des félins, je n’y ai pas enfermé le soleil pour qu’ils brillent dans la nuit. On m’a indiqué mon siège, celui où le silence devrait me tenir éveillé pendant que les gens qui m’entourent, qui m’encerclent et qui me détiennent pratiquement s’expliqueront et tenteront de me faire comprendre le comment du pourquoi.

Je reste calme, endormi je dirais. L’extraction du lit, c’est l’expression la plus juste que je puisse trouver, que l’on m’a fait subir pour m’amener dans cette salle que je ne connais pas m’a laissé un peu pantois. Je n’ai pas l’habitude, ou je l’ai perdue, des voyages en voiture, tôt le matin, très tôt le matin, les yeux bandés, forte musique dans les oreilles et diachylon sur la bouche. Du reste, je conserve un souvenir amer de l’enlèvement de ce dernier; il m’a semblé qu’une forte couche de barbe l’avait également accompagné, précédant le léger cri que ce « sursaut » de douleurs avait initié chez moi, probablement dû au fait que je n’avais pas été prévenu que quelqu’un allait me retirer ce ruban ardemment collé à mon visage. Puis, en me fouillant dans les oreilles, un bon samaritain retira les éléments qui m’étourdissaient d’une musique aussi abrutissante que celle que l’on entend lors de certains évènements sportifs d’une manière récurrente. Et enfin, me déliant les mains pour me remettre mes verres, le noir bandeau fut remplacé sur mes yeux par la monture de mes lunettes, d’où les yeux de chat endormi.

Ma tête tourna lentement sur son axe pour tenter de reconnaitre les gaillards et les bachibouzouks qui se tenaient là, la plupart assis, autour de moi. En vain… Ils m’étaient tous parfaitement étrangers, de l’Adam jusqu’à l’Ève ! Sauf ce grand crétin qui était resté debout, bandeau noir dans une main et écouteurs dans l’autre. C’était lui, mon triple idiot d’observateur plus inerte qu’indépendant sur le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », soit le « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants ».

Nous étions assis en une espèce de cercle mal formé, comme si des enfants, de jeunes enfants, avaient disposé les chaises d’une manière malhabile. Il y avait là une bonne trentaine d’imbéciles, chacun un verre d’eau à la main. Il le tenait comme un objet précieux, comme si tout le contenu de leur rapport d’enquête était contenu dans ce contenant de quelques onces. Personne n’en buvait. Ils n’avaient pas daigné m’en placer un entre les mains, ignorant sans doute ma soif de connaissances.

La scène resta fixe, figée dans le temps pendant quelques minutes. Aucun bruit, aucune parole, aucun geste, aucun mouvement des yeux, et ce grand crétin, debout, un peu sur ma droite, finit tout de même par échanger le bandeau noir et les écouteurs qu’il tenait entre ses mains pour un verre d’eau, comme ses confrères dans un silence de mer d’huile. Moi-même, je me prenais à admirer, à contempler le déroulement de la scène. Le moment semblait unique, protocolaire.

Se plaçant directement devant moi, le grand crétin, en maitre de cérémonie improvisé ou déclaré, je ne sais trop, leva son verre, ce qui eut pour effet de faire se lever tous les bachibouzouks participant à ce qui devenait un rituel. D’un geste désarticulé, il versa le contenu tiède de son verre sur chacune de mes épaules, en proportions égales.

Je restai de glace. M’avait-on drogué à mon insu pour empêcher toutes réactions excessives ? Possible ! En tout cas, je n’en eus aucune, si ce n’est qu’un léger sourcillement pour tenter de le faire réagir, sans succès !

À la queue leu leu, une ronde s’entama, alors que chacun des bachibouzouks, avec leur armement minimal qu’ils tenaient dans une seule main, répétèrent le même geste en se déplaçant de droite à gauche jusqu’à ce que le dernier soit revenu à sa place d’origine et que tous les verres aient été vidés de leur contenu sur mes épaules.

Assis dans une flaque d’eau assez évidente, mouillé dans toute ma splendeur, je ne bougeais toujours pas, même si je pouvais percevoir quelques-uns de mes os commencer à s’entrechoquer de grelottements, car la température de l’eau se refroidissait. Le grand crétin qui, je l’avais compris, n’était vraisemblablement pas un observateur désigné mais un président assigné de cet impétueux comité, se replaça légèrement à ma droite et clama d’un ton frêle, à la manière d’un bègue dont le texte a été écrit par un sourd qui ne veut plus entendre parler de rien :

« Vous vouliez un rapport sur l’élément contenu dans l’eau de la ville de Montréal ? Un élément quelconque qui influencerait négativement les membres des équipes professionnelles sportives qui en consommeraient ? Vous venez de recevoir simultanément notre rapport et la preuve qu’aucun élément n’influence qui que ce soit. Vous le constatez vous-même, assommé que vous êtes sur votre siège. À bon entendeur… »

Une voix lointaine annonça que la séance plénière, la toute dernière d’une longue série du comité « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » était levé, mettant ainsi fin aux activités et à l’existence de ce dernier. Les uns derrière les autres, précédés par le grand crétin, ils quittèrent la pièce, me laissant là, détrempé, abasourdi, bien imbibé du rapport de leurs délibérations, assis sur et dans la preuve que l’eau de la ville de Montréal ne contient aucun agent pouvant faire réagir une personne normalement constituée. Prenant le soin de bien étudier leur rapport, je restai suffisamment longtemps pour assécher le contenu du rapport jusqu’à plus soif.

Maintenant, je chercherai ailleurs pour tenter de comprendre la débandade des Alouettes et des Canadiens, particulièrement, puisque l’Impact a repris un peu de vigueur.

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Fuites

1/7/2018

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Les membres du comité « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » n’en reviennent tout simplement pas. Avant même que leur rapport final ne soit finalisé, il semble que des fuites se soient produites, et que des effets absolument incroyables aient été remarqués au cours des deux matchs présentés hier, celui de l’Impact et celui des Alouettes. Au moment où j’écris ces lignes, l’origine exacte des fuites est inconnue, mais des doutes sérieux commencent à naitre autour de ceux qui alimentent mes propres textes. Cependant, la protection de mes sources est assurée, croyez-le !

Les effets sont à la fois surprenants et éblouissants, pour l’Impact d’abord mais surtout pour les Alouettes. Alors, hier au stade Saputo, le Sporting de Kansas City s’est abreuvé à l’eau de la ville et en a subi les conséquences alors que l’Impact, selon toute vraisemblance, a décidé de n’ingurgiter qu’un type de boisson énergisante dont la marque reste inconnue. Le résultat est plutôt impressionnant puisque l’équipe de soccer montréalaise s’est offert une troisième victoire d’affilée, un autre blanchissage, en réalisant un petit miracle de 2 à 0 contre la meilleure formation de l’ouest et la seconde de la ligue. Encore une fois, l’eau a joué un rôle prépondérant pour les deux équipes, détruisant les performances de ceux qui en ont bu et donnant la victoire à ceux qui l’ont évitée.

Quant aux Alouettes, ils se produisaient sur le terrain des Rough Riders à Régina, en Saskatchewan. Les amateurs se pincent encore aujourd’hui pour y croire : une première victoire après 13 défaites consécutives pour les Moineaux, et la toute première réussite victorieuse pour Mike Sherman à titre d’entraineur-chef. Même que Boris Bede, le botteur, s’est permis de placer le ballon entre les poteaux à cinq reprises permettant aux Alouettes de rester dans le match avec une marque finale de 23 à 17. Comment ont-ils faits ? Eh! bien, les images ont parlé. Si on regarde bien les vidéos du match, et les membres du comité sur place en ont été témoins, les joueurs des Alouettes se sont abreuvés à la racinette, rien de moins. Maintiendront-ils ce stratagème pour le reste de la saison ? Nul ne le sait, mais l’eau de la ville semble définitivement bannie du banc des joueurs de la formation montréalaise.

P.S. Quant au retour de Tomaš Plekanec avec le Canadien, cela n’a rien à voir avec le comité « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP ». Il a si longtemps bu l’eau de la ville de Montréal que les dégâts pourraient être irréversibles. Personne ne peut rien y faire !

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Hydro, J'aime

30/6/2018

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Je pensais bien que celui qui me sert d’yeux et d’oreilles au sein du « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants », soit le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » me ferait rapport sur l’eau de la ville de Montréal versus Hydro-Québec… mais ma surprise fut plutôt complète, je dirais, lorsque sa voix se fit entendre au bout du fil.

À peine avais-je eu le temps de décrocher et de lancer mon fameux « Oui, Allo ! » habituel qu’il se lança dans une joyeuse explication de ce qu’il avait vu, en compagnie d’une de ses collègues du comité, au théâtre La Bordée. J’écoutais béatement sans trop savoir ce dont il parlait jusqu’à lui demander : « Hein ? Comment ? Du théâtre documentaire ? Mais qu’est-ce donc ? ».

Rasant de me traiter d’ignare, se transformant en un onglet Google, il reprit à peine son souffle pour définir ce qu’est ce type de théâtre d’un seul trait, comme s’il s’attendait à ma question : « Le théâtre documentaire est une forme de théâtre qui traite d'évènements politiques ou sociaux historiques ou contemporains. Ses sources proviennent de reportages, de comptes rendus, d’interviews et d’autres documents juridiques ou historiques ».

En fait, mon espion siégeant au comité avait assisté à la fameuse pièce de Christine Beaulieu au titre fort évocateur « J’aime Hydro », une œuvre magistrale d’une durée de 3h40 et plus, qu’elle a écrite et qu’elle joue avec brio en compagnie de Mathieu Gosselin et Mathieu Doyon. Gosselin joue quelque 28 personnages, rien de moins, sans artifices, mais avec grande maitrise et justesse. L’autre Mathieu, Doyon, est aussi sur scène tout au long de la pièce, jouant un petit rôle de soutien mais exécutant un support hors-champs important et primordial. La mise en scène de Phillipe Cyr, à la fois dynamique et dénudée, supporte des textes informatifs qui pourraient sembler lourds mais qui ne le sont pas, mais pas du tout. Quant à Christine Beaulieu, créatrice de la pièce, elle éblouit, jouant sur plusieurs tableaux et nous gardant toujours sur le bout de notre siège.

Aucun vide, aucune longueur dans cette œuvre dont la durée pourrait pourtant s’y prêter ! Le jeu des deux comédiens constamment sur scène, les textes qui passent d’un personnage à l’autre, dans différentes réalités, parlant d’évènements plus ou moins connus de la plupart des Québécois, en utilisant des moyens scéniques simples mais efficaces, tout cela conserve l’intérêt d’un bout à l’autre. Et nous porte à la réflexion sur ce que notre société d’état, Hydro-Québec, fait pour nous et pour elle-même, ou pour rien. Tous les aspects sont analysés et présentés sans parti pris, ou à peine, puisque l’objectivité pure n’est pas de ce monde.

Le seul hic, selon mon observateur et sa collègue, ne vient ni du texte, ni de la mise en scène, ni des comédiens, ni de leur jeu, ni du son, ni d’aucun élément relatif à leur travail et à leur œuvre, mais de la salle elle-même. Effectivement, la température était si froide pendant la présentation de la pièce que même les plus gras grelottaient. Les vents du nord semblaient être descendus de la Romaine pour venir nous menacer !

Ainsi, mon espion et sa collègue ont passé une excellente soirée, aux frais du « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » mais ils n’ont rien appris sur l’eau si ce n’est que les rivières où elles coulent peuvent être harnachées pour faire tourner des turbines et ainsi, produire de l’électricité en grande quantité, même en surplus, pour le Québec. Ils sont sortis bredouilles mais satisfaits de leur soirée, oubliant presque la raison pour laquelle ils avaient été désignés pour assister à cet évènement. Le comité sera déçu pour deux raisons, il me semble : Un, de ne pas avoir assisté à un si beau déploiement de talents, et deux, de ne recevoir aucun nouvel élément pour faire tourner la turbine du comité.
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Note de l’auteur : « J’aime Hydro », sans contredit, une œuvre magistrale que chaque Québécois digne de ce nom devrait voir et entendre, et qui devrait être présentée dans les écoles. Un documentaire de toute beauté !

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Humiliation, Victoire, Hydro... l'eau s'écoule...

25/6/2018

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Ne reculant devant aucune dépense, certains membres du « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants », soit le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » se sont infiltrés parmi les spectateurs du premier match LOCAL du club de football montréalais Les Alouettes. Ouf ! Quelle déception !

Une bombe bleue venue de Winnipeg s’est abattue sur le stade Percival Molson, et assurément que le contenu de l’eau de la ville n’a pas eu autant d’effets que toute la honte des partisans qui est descendue sur la verte pelouse qui n’en pouvait plus de voir cette débandage. Une treizième victoire de suite qui a eu pour effet de refroidir les partisans les plus chauds ! Une dégelée tellement importante que le comité a décidé de ne pas tenir compte de ce match dans son étude, un peu comme les notes les plus basses dans l’évaluation de certaines compétitions. Comme on dit, plusieurs joueurs des Alouettes en sont ressortis sans même avoir mouillé leur chandail. Pourtant, sur les réseaux sociaux, les commentaires coulaient à flots !

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Dans la même semaine, le club de soccer de Montréal, l’Impact, reprenait ses activités en affrontant à nouveau le club d’Orlando. À un but près, le résultat fut le même, et l’Impact les rossa à nouveau avec une troisième victoire en 4 matchs. De deux choses l’une : l’Impact boit l’eau d’une autre origine depuis quelques temps, ou bien les joueurs sont maintenant immunisés. Les membres du comité assignés à cette rencontre ont réussi à prélever (lire : voler) quelques échantillons sur le banc des joueurs lors de l’effusion de joie de la fin du match; les analyses pourraient nous en dire davantage. Celles-ci viendront renforcer les résultats du rapport final qui, nous l’espérons, devrait être rendu public lorsque le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » aura terminé son travail.

Sans intentions préconçues, la presque majorité du comité, du moins ceux qui maitrisent la langue française avec assez d’aisance, se rendront sans s’identifier à la pièce de théâtre « J’aime Hydro » cette semaine, espérant y trouver quelques pistes de solutions pouvant expliquer les déboires et les contreperformances des équipes sportives montréalaises en rapport avec l’eau de leur ville. Cependant, mon observateur demeure relativement sceptique quant aux résultats de cette sortie de groupe. Je vous tiendrai au courant, sans jeu de mots.

Tout commentaire pouvant mener à l’avancement des travaux du comité sera étudié avec sérieux et célérité. Vous pouvez me transmettre directement en cliquant sur ce mot clé : CLÉ !

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P.S. Il n’est pas fait mention du Canadien dans cet article car il me semble que la saison morte est aussi vivante que la saison active du club. Laissons-les respirer un peu ! RDS leur consacre déjà trop, beaucoup trop de temps d’antenne pour un club qui n’a rien fait, qui ne fait rien, et qui… on verra bien !

Note de l’auteur : Ce dernier avis n’engage aucun membre du comité !

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L'eau, comité en action

19/6/2018

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Le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », soit le « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants » a commencé à se déplacer pour recueillir des données pour son étude. Et certains membres semblent vouloir conclure avant même avoir pu écrire une seule ligne du rapport final !

Ainsi, un petit groupe de spécialistes s’est rendu au premier match de la saison du club de football de Montréal, les Alouettes, match qui se déroulait en Colombie-Britannique contre les Lions de cette province. Au cours du premier quart, ces experts ont pu avoir accès à la chambre où les joueurs se préparaient au match. Ils ont constaté que ceux-ci buvaient de l’eau de pluie recueillie sur les abords du stade, histoire de se rafraichir à la manière des locaux pour se mettre à leur niveau. Résultat des courses : Les Alouettes ont performé mieux que jamais, marquant 10 points au cours de ce premier quart. Les partisans commençaient à y croire. Puis, l’eau de pluie à commencer à manquer. Ils ont donc dû s’en remettre aux réserves de bouteilles de plastique amenées de Montréal, et là, le groupe de spécialistes a perçu une nette différence dans les performances et dans les actions de nos oiseaux. Plus de points, des pénalités, des mauvaises décisions, et le match s’est terminé par une différence de deux possessions alors que les Alouettes semblaient être en pleine période d’entrainement. Ils s’en tenaient à de petites passes de 5 à 6 verges malgré les secondes qui s’égrenaient rapidement. Personne ne voyait l’urgence, et la défaite, la douzième d’affilée, si je compte bien, a été consommée.

L’eau semble vraiment avoir eu un effet, autant celle tombée du ciel à Vancouver que celle recueillie et embouteillée à Montréal. Quel est donc l’élément contenu dans cette eau, ou l’élément manquant, pour provoquer un tel impact sur toute une équipe ? Les recherches se poursuivent.

Quelques jours auparavant, l’eau est également intervenue sur un autre match d’une équipe professionnelle montréalaise en ayant un côté positif sur les résultats de leur rencontre mais, cette fois, à Montréal même. Effectivement, l’Impact évoluait au stade Saputo pour affronter l’équipe de la Floride, et malgré le bruit des tambours des ultra-fans, deux membres du comité se sont sacrifiés pour assister au match. La pluie n’a pas épargné les joueurs, pas un seul instant, ce qui leur a évité d’utiliser leurs gourdes pour se rafraichir et se désaltérer. Et les résultats furent à la hauteur car l’Impact a enfilé l’aiguille à 3 reprises.

Les deux spécialistes s’accordent pour dire que, là encore, l’eau est responsable de la performance de l’équipe, en partie du moins. Ils soumettront leurs opinions à leurs collègues dès la prochaine réunion du comité.

Ainsi, nous le voyons bien, le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » ne chôme pas et ne recule devant aucun effort pour tenter de percer le mystère de l’eau qui influence ou influencerait les résultats des équipes sportives professionnelles montréalaises.

Note de l’auteur : Ces informations particulièrement sensibles m’ont été remises en main propre par mon observateur qui siège sur le comité. Celui-ci a accès à des informations privilégiées et n’hésite pas à m’en faire part pour publication immédiate. Je ne peux que l’en remercier. Quant à l’échange fait par les Canadiens de Montréal qui fait disparaitre Alex Galchenyuk de la liste des joueurs du club, le lien avec l’eau ne semble pas encore avoir été établi, selon mon observateur, mais peu de gens ne s’en plaignent.

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L'eau parlera bientôt

12/6/2018

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Le comité est maintenant complètement formé. Il a même décrété qu’il se nommerait le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », soit le « Comité d’Étude Pour Trouver l’Élément Contenu Dans l’Eau de la Ville de Montréal Qui Abaisse le Niveau des Joueurs des Équipes Sportives Professionnelles à Son Plus Bas et Qui Les Rend Amorphes, Sans Vie, Sans Intérêt, Et par le fait même, Perdants ». Cet acronyme a été déterminé lors de la toute première séance plénière du comité d’experts, à laquelle participait mon observateur, dont je refuse de dévoiler le nom pour protéger ma source d’information. La rencontre a duré plusieurs heures, le temps de permettre à tous d’émettre une opinion valable sur le sigle choisi, de se familiariser avec celui-ci, et de l’apprendre par cœur. Par la suite, les participants se sont présentés entre eux, et ont pu faire connaissance lors d’une souper-rencontre qui s’est terminé aux petites heures du matin sur le bord du fleuve, éprouvettes en main. Tous avaient pris une bonne tasse !

Tout juste avant cette première réunion officielle du « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », la structure financière (lire : les sous) avait été finalisée par le commanditaire principal qui a demandé à conserver l’anonymat pour ne pas noyer le poisson. Du reste, il semble clair pour ce dernier que le rapport ainsi que les recommandations qu’il contiendra risquent d’être vendus aux équipes touchées par ce fléau, à moins que les sommités qui composent le comité n’aboutissent à rien. Mais tous souhaitent que l’eau parle et qu’elle dévoile son secret, et qu’enfin, Montréal connaisse de vraies vedettes capables de performer dans ces trois sports : hockey, football et soccer. En ce moment, les saisons se suivent, se ressemblent et demeurent p-i-t-o-y-a-b-l-e-s.

D’ici quelques jours, le temps que les vêtements sèchent et que les mémoires rechargent leurs batteries, une seconde réunion de travail se mettra en branle pour nommer les différents sous-comités et leur attribuer des tâches et des sujets de recherche bien distincts. Le but visé reste toujours la recherche de l’élément que l’eau de Montréal véhicule, ou ne véhicule pas, et qui cause ce mal d’être des équipes de pros et qui les rend si… euh… amateurs, disons-le de cette manière.

Déjà, des pistes sont sur les planches. C’est ce que mon observateur, un privilégié, m’a confié, pour en avoir entendu des bribes lors du souper-rencontre, ou peu après, au cours des discussions qui ont suivi. Certains experts voudraient étudier l’effet de l’approvisionnement en eau de toute une équipe à partir de la source d’une autre ville, une ville où l’eau est reconnue comme étant pure, vivifiante et où les équipes sportives performent. La ville de Québec a été pressentie pour servir de cobaye, mais le niveau des équipes sportives semblaient poser un problème pour le hockey et le soccer. Au football, malgré certaines incompréhensions et de larges fossés que les années ont creusés, une entente pourrait intervenir…  mais les négociations risquent d’être ardues.

Un petit groupe de spécialistes, dont la renommée remonte à plusieurs années, propose d’étudier le cycle complet de l’eau, prenant comme base d’étude que, depuis la nuit des temps, la quantité de l’eau n’a ni augmentée, ni diminuée. L’eau ne fait que se transformer. Elle s’évapore dans les nuages, retombe en pluie, en neige et même davantage, est filtrée par les sols pour descendre dans nos réserves naturelles que sont les cours d’eau et les réservoirs souterrains, puis nous revient sous plusieurs formes. Il s’agit de se mettre à la recherche de l’eau qui était à notre disposition lors des belles années du Canadien, par exemple, pour, possiblement, retrouver les joies des résultats et des trophées. Plusieurs pensent que cette avenue exploratoire est un peu échevelée !***

Un foreur de puits artésien, membre du « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP », voudrait voir son entreprise obtenir une subvention, qu’il appelle un octroi, c’est vous dire l’âge qu’il a, pour creuser un puits, un trou en fait, pour aller puiser l’eau là où la pureté réside. Le hic, c’est que lui seul sait où elle se trouve cette pureté, et la profondeur du trou est reliée à la hauteur de la subvention à recevoir.

Un autre, spécialiste des grands espaces blancs et tout juste arrivé du continent Antarctique, à peine décongelé, voudrait construire un pipeline pour transporter la glace des glaciers de l’Antarctique vers Montréal. Au cours du voyage, un réchauffement graduel permettrait aux glaces de se liquéfier progressivement pour devenir l’eau de source claire et limpide dont les sportifs de haut niveau pourraient s’abreuver. Les colorés verts s’opposent légèrement à ce type de projet, semble-t-il, ayant peur que le pipeline puisse aussi servir à d’autres types de transport, éventuellement.

À la rigolade, une fois les deux pieds bien mouillés jusqu’aux mollets, et la tête arrosée par les nuages baudelairiens, certains individus dont la spécialité pourrait être mise en doute assez facilement se sont demandés si l’eau faisait vraiment partie de l’équation lorsqu’il est question des performances des équipes sportives professionnelles de la métropole. Mon observateur, en personne avertie et bien informée, pense qu’il pourrait s’agir de journalistes sportifs qui se sont infiltrés dans le « CÉPTÉCDEVMQANJÉSPSPBQLRASVSIEP » en pensant qu’eux seuls, en bons gérants d’estrades qu’ils ne sont plus, pouvaient résoudre le problème. L’avenir le dira !

Le match d’ouverture de la saison des Alouettes (football) aura lieu samedi prochain en Colombie-Britannique contre les Lions, et le comité a délégué plusieurs membres pour y assister. Ils doivent vérifier, entre autres, comment les joueurs s’approvisionnent en eau. De toute manière, selon mon observateur, le fait de boire l’eau des Lions pour un seul match ne leur donnera pas suffisamment de chien pour remettre du tigre dans le moteur !


P.S. Il y a aussi un match de l’Impact (soccer) ce mercredi mais, malgré une forte pression et des jetons fort payants offerts à tous les membres, personne n’a souhaité aller se faire casser les oreilles par le tintamarre incessant des tambours des ultra-fans, en plus de devoir se payer une autre performance au visage livide et sans émotions.
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*** Note de l’auteur : Si vous souhaitez en savoir plus long sur ce sujet, consultez des articles déjà parus voilà environ 5 ans, et puisque le cycle de l’eau ne change pas, ils sont toujours à jour :

L'eau (goutte 1 de 2) et L'eau (goutte 2 de 2)

​(Cliquez sur les titres pour ouvrir les articles et en faire la lecture dans une page indépendante)


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L'eau nous le dira bientôt

11/6/2018

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Une étude scientifique importante vient d’être lancée à Montréal et les résultats pourraient être connus avant le début du mois d’octobre prochain. Des dizaines de scientifiques, des sommités internationales, sont en train de mettre leurs travaux en commun pour arrimer les résultats de leur recherche et produire des conclusions probantes. Le comité est à la veille d’être complété et des noms seront bientôt annoncés publiquement. Du reste, des sessions de travail en petits groupes ad hoc ont déjà été lancées pour établir les bases et les fondements de la structure de recherche.

Le centre de ladite recherche sera établi vraisemblablement à Montréal car les effets positifs des résultats devraient, c’est ce que tous espèrent, se faire sentir d’abord dans la métropole. Ceci dit, cela n’indique en aucun cas que la source de contamination émane de Montréal. Il serait faux de conclure si rapidement que tel est le cas avant que les études sur les approvisionnements soient terminées et que toutes les analyses des sources soient complétées. Mais un élément est pratiquement assuré, et c’est la prémisse de base qui sous-tend l’étude : Quel est l’élément contenu dans l’eau de Montréal qui fait en sorte que toutes les équipes professionnelles dites de haut niveau de la ville n’arrivent pas à performer correctement ?

Les spécialistes de l’eau se mettront au travail d’ici quelques semaines pour essayer de déterminer si l’élément contenu dans l’eau de la ville a été volontairement mélangé à l’eau du robinet, ou s’il était déjà contenu dans le précieux liquide lors de la prise d’eau elle-même. Pour ce faire, ils scruteront les différentes sources utilisées par la ville et analyseront également les rejets pour savoir si l’élément en question s’y retrouve toujours ou si le corps arrive à le consommer totalement ou à le modifier en d’autres matières suivant le principe « Rien ne perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

L’eau, les eaux, toutes les eaux seront passées au peigne fin, goutte à goutte, pour déterminer l’élément qui rend les joueurs amorphes, ceux des Canadiens, ceux des Alouettes et ceux de l’Impact. Certains commentateurs demandent même que des tests soient faits sur certaines équipes avec de l’eau en provenance de la ville de Québec. La suggestion n’a pas encore été retenue car le comité d’études n’est pas formé à ce jour.

Une fois l’élément isolé, le comité de spécialistes pourra émettre des recommandations à plusieurs niveaux selon le résultat de ses recherches et analyses, allant même jusqu’au déménagement de l’équipe.

Une chose apparait comme prépondérante pour celui qui a initié l’étude : Il y a quelque chose dans l’eau à Montréal qui en fait en sorte que les équipes professionnelles de hockey, de football et de soccer jouent sans nerfs, sans l’envie de gagner. La preuve est faite depuis belle lurette : le but gagnant ainsi que le but égalisateur de la finale de la coupe Stanley 2018 ont été marqués par un ancien du Canadien mais jouant avec une autre équipe dans une autre ville; les joueurs de l’impact se passent le ballon comme nous le faisions dans la cour d’école alors que nous n’avions aucun but pour y faire entrer le ballon; et les Alouettes, les Alouettes, ils doivent avoir double ration d’eau, et un peu de poudre de béton dans leurs souliers !

J’ai un contact qui devrait faire partie du comité à titre d’observateur… je vous tiendrai au courant. À mon avis, le coupable sera bientôt connu, qu’il soit élément chimique, naturel ou humain.

P.S. Un problème persiste cependant pour que l’étude prenne son envol : les sous. Le comité en cours de formation est à la recherche, d’une manière extrêmement urgente, de mécènes, au pire de commanditaires, pour assurer et assumer le financement de toute cette vaste opération qui doit obligatoirement se terminer avant le mois d’octobre, de manière à ce que la saison 2018-19 du Canadien de Montréal n’en soit pas une aussi désastreuse que les deux dernières, et que quelques reflets de la coupe Stanley puissent être visibles dans les rues de la ville, chose qui ne s’est pas produite depuis 25 ans. Quant aux Alouettes (football) et à l’Impact (soccer), il est déjà trop tard, la saison est soit déjà débutée avec des résultats épouvantables (1 but dans les 5 dernières rencontres pour l’Impact) ou à la veille d’être inaugurée (avec 2 défaites sans attaque dans les 2 matchs présaison des Alouettes). Le gouvernement ne veut pas se mouiller avec une étude sur l’eau de la ville de Montréal, préférant étudier les plastiques dans les océans !

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Juin restera

7/6/2018

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Ces derniers jours, du haut de mon petit bureau, il me semblait voir des feuilles d’arbres commencer à se rougir la couenne, comme si l’Octobre s’amenait pour les déchausser de leurs branches. J’avais beau regarder tant et tant, j’avais beau fixer le vent jusqu’à arriver à en diminuer l’impact sur elles, jusqu’à ralentir l’élan de son puissant souffle, mon œil vieillissant distinguait clairement un rouge jauni sous plusieurs spécimens du grand arbre qui embellit la vue de mon deuxième étage.

Était-ce la froideur des températures, l’aliénation qu’elles provoquent dans nos cerveaux en manque d’été au beau milieu du printemps, ou une simple dérive de ma vision, trop pressée de revoir sa douce folie d’Octobre ? Je ne sais pas, je n’en sais rien… mais je le dirai tout de même, comme une certitude frêle et aimée.

Ce n’est que Juin !

Je préfère Octobre, de loin ! 

J’ai jeté un nouveau coup d’œil aujourd’hui vers ce grand arbre, et le rougeoyant et léger  rayonnement avait disparu, du moins, je ne le voyais plus. Sans doute, les feuilles qui le portaient étaient-elles tombées, me suis-je candidement avoué ! Tout était bel et bien vert avec une brillance jaune soleil sur le dessus, sans coulée de vents d’aucunes sortes, sans bruissements, sans mouvements. Le vert se réchauffait aux doux rayons de Maitre Galarneau !

Juin est là pour rester jusqu’en Juillet…
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J’attends Octobre avant l’hiver…
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Face à la mort

26/5/2018

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Un décès, deux, voire trois autour de nous, près de nous, tout cela ne signifie pas que la mort rode et que notre tour est venu. La vie n’est certes pas une suite logique comme le serait, dans une vie de mathématicien par exemple, les 2, 4, 6 et 8. Du reste, si l’on cherche bien, 2, 4, 6 et 10 peuvent très bien devenir une suite tout aussi logique en autant que l’on y accole une autre explication que la loi des nombres pairs.

La mort n’est autre chose qu’un phénomène connu, que dis-je, annoncé, dès notre premier souffle… et nous le savons tous, même si nous essayons de le cacher tout au cours de notre existence. Et ce n’est pas nécessairement à l’âge de la vieillesse, ou à celle de la maladie, que la mort vient nous chercher.

La mort avertit ses victimes dès le début du processus, dès la naissance… Sommes-nous prêts à la regarder dans les yeux ?

Elle engendre de la tristesse, c’est certain, car nous perdons la présence d’êtres qui nous sont chers. Certains continuent d’entretenir un type de relation avec les défunts après la mort de ceux-ci en leur parlant, en leur demandant des faveurs, de l’aide. Plusieurs le font comme s’ils se parlaient à eux-mêmes, comme pour en conserver un souvenir vivant. D’autres s’en remettent à l’autorité suprême qu’ils nomment selon leurs croyances, selon leur religion ou selon leur foi. D’autres cachent et enfouissent tout derrière des façades plus ou moins philosophiques (j’allais dire « philosophiantes » mais il m’aurait fallu inventer un mot, encore une fois !).

Peu importe la réaction qui nous anime, la réalité demeure la même : la mort sera notre fin terrestre et il nous faut l’accepter. Et qui plus est, accepter que nos proches, nos père et mère, nos enfants, nos frères et sœurs, partiront, décèderont, mourront, traverseront le miroir, ou iront rejoindre l’autre monde. À nous de choisir l’expression qui nous plait !

Ces dernières semaines, j’ai vu passer la mort dans mon entourage. J’ai senti diverses réactions, la plupart régies par des rites socialement acceptées et acceptables. Chacun est touché d’une manière personnelle par la mort d’un proche selon son caractère, selon le type de décès, selon le moment du décès, mais aussi selon sa propre relation avec la mort. Il est jugé par ses pairs. Cela va de soi ! C’est pourquoi plusieurs posent des gestes par tradition, par respect, par alliance, par amour, par amitié, ou pour ne pas être mal jugés… alors que d’autres ne les posent pas pour les mêmes raisons, justement.

L’extériorisation des réactions face à la mort est propre à chacun selon sa sensibilité, selon son contrôle, selon ce qu’il souhaite montrer, selon son empathie, ou son manque d’empathie, et cela est aussi relié à sa conception de la mort, de sa propre mort, au niveau de la peur qu’il en a… et au jugement peut-être !

Le jugement final viendra… et chacun donnera son explication sans possibilité de se cacher.

À la mort de mon père, il y a près de 6 ans maintenant, j’ai pris un certain nombre de décisions face à la mort, et je n’y ai pas dérogé. J’en reste là, encore aujourd’hui…
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Innommable

29/4/2018

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 Il était bien 3h30, peut-être un peu plus, lorsque je me suis réveillé pour la première fois. Le sommeil avait été remplacé par de drôles de sensations, des sensations qui sanglotaient dans mon corps, comme si je tombais en panne d’électricité. Étendu sur le dos, la tête flottant sur ce nouvel oreiller qui me seyait si bien, ne sentant plus les horribles ressorts de ce vieux matelas dont je m’étais départi récemment, je me croyais à l’abri de toutes douleurs nocturnes ou matinales. Mais celles-ci me torturaient plutôt de l’intérieur, comme des brulures venant de chauds puits dont les sources demeuraient inexplicables…

Je n’osais bouger.

Ma chambre dormait encore autour de moi. J’avais entrouvert les yeux, le temps de reconnaitre les aiguilles numériques lumineuses de mon petit réveille-matin. Curieusement, mes bras, habituellement posés de chaque côté de mon corps, avaient quitté la chaleur doucereuse de ma couette pour s’allonger au-dessus de ses froides couleurs bleutées de rouge. Et eux aussi semblaient plonger dans les mêmes souffrances internes. De longs fils de tension les tourmentaient de haut en bas, comme si tous les courants électriques de mon corps s’étaient donné rendez-vous à cet endroit.

Le silence m’étouffait…

Un bruit s’était absenté de mon lieu privé de repos, allant jusqu’à emporter avec lui l’entièreté de mon propre souffle. À bouche éteinte, mes poings se serraient au point d’entrer mes ongles pourtant courts dans la peau de mes paumes qui, elles aussi, commençaient à devoir endurer le mal ainsi généré. Mon masque destiné à la propulsion de ma ventilation positive pour rectifier mon apnée du sommeil, laquelle peut survenir en plein éveil, s’était inversé pour reprendre tout le souffle qu’il m’avait procuré pendant toutes ces années. Et chacun de mes poumons, comme une vie en ruine, était destiné à l’effondrement à court terme.

Les douleurs se multipliaient au fur et à mesure que je m’éteignais…

Je n’entendais plus, depuis que j’avais refermé l’œil sur l’heure de mon éveil, le doux murmure rassurant de mon appareil à respirer, si doux à mon oreille, si cher à ma vie. Si je devais voir un tunnel, ce serait certes sans rails et sans petite lumière blanche à l’extrémité !

Puis, il y eut un grand vide, quelque chose d’innommable, un trou tout de noir vêtu.

Je ne le vis pas venir. Il vint de nulle part.

Et je mourus…​
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Million

9/4/2018

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Avril s'enneige

8/4/2018

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J’ai levé la toile qui me cachait cette blancheur retrouvée. Avril fait encore blanchir de neiges lourdes à nos yeux déjà tournés vers des printemps nouveaux, des étés même. Nos mémoires, pourtant, devraient se relire, se revoir. Nous n’en sommes pas à nos premières saisons.
​
Pendant qu’au dehors s’accumulent les neiges nouvelles et fondent sous le soleil frisquet les quelques-unes restées, nos patiences s’échauffent les gorges au-dedans. Qu’il est long d’attendre en groupe. La solitude est la reine des salles d’attente !

Ce soir, le bleu du ciel est encore un peu allumé. Sous lui luisent les branches dénudées et immobiles des grands arbres urbains, ceux-là même qui, du haut de leur faîte, lancent des regards patients vers les toits de blancheur à nouveau couverts.

La nuit descend lentement vers nous, laissant docilement ce bleu aux multiples teintes s’endormir dans une encre noire, obscure et froide que la saison ne veut pas mériter. Malgré tout, après ces larges flocons ouatés tombés sporadiquement tout au long de la journée, le calme a fini par revenir sur l’avril d’aujourd’hui.

Au bas du ciel, élargissant la ligne d’horizon de plusieurs coudées, des formes pouvant paraitre suspectes, déjà noircies depuis un temps plus long, d’un bleu que seuls les lampadaires de notre petite ville transpercent, se présentent comme pour accueillir la noirceur qui, clairement, se met en place. Les branches affilées les plus longues ne sont pratiquement plus visibles tellement le noir fonce et s’épaissit…
​
Note de l’auteur : Je regardais à travers les carreaux de la fenêtre de mon bureau, au second étage de notre demeure, en attendant certains longs processus qui s’éternisaient hier soir, alors que le jour se transformait en nuit, et ce texte est venu me rejoindre pour calmer ma douleur et alimenter la motivation de ma recherche informatique…
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L'effet des cretons sur les élections

5/4/2018

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Les meilleurs cretons au monde: Les Cretons Gaspésien !

Je ne sais pas trop pour quelle raison cette question m’a effleuré (le mot est faible !) l’esprit mais je me suis demandé, ces jours derniers, s’il était possible, au Québec, de se payer le candidat à l’élection d’un autre parti pour gagner son élection en divisant le vote.

L’espace d’une seconde, mais je me rassure, ça n’a pas duré, je me suis dit que, oui, oui, c’était possible. Quelqu’un y avait sûrement songé avant moi, et quelqu’un avait sûrement pensé à mettre ce stratagème politique en place pour arriver à ses fins.

La chose est relativement simple à préparer. Encore faut-il que l’électeur d’une circonscription donnée soit facile à berner ! Mais là, je suis certain des deux affirmations, je m’en excuse.

Simple à élaborer : euh… il s’agit de fouiller dans un bon vieux baril de journalistes d’expérience dont le travail les a un peu éloignés de leur passion d’origine et en dénicher un, pas trop amoché et pas trop moche non plus, dont les opinions sont suffisamment « flexibles » et le verbe amplement transformable en langue de bois, et le tour est joué… ou presque. Après coup, après l’avoir convaincu que le bien public n’attend que lui pour être protégé, il ne reste plus qu’à l’intégrer à un autre parti que le nôtre, une entité politique qui, indirectement, servira nos intérêts en attirant à lui d’autres électeurs qui, ce faisant, ne voteront pas pour notre adversaire direct. Et là, l’astuce est parfaite. Tous les médias n’y verront que du feu, et la belle gueule du nouveau candidat fera le reste.

Quant aux électeurs, c’est connu que l’image du politicien est bien plus susceptible de les influencer que les vérités qu’il peut avancer. Un peu de poudre de perlimpinpin médiatique bien saupoudrée et, eux aussi, tomberont à pieds joints dans le piège tendu.

Évidemment, je fais état ici d’une situation tout à fait hypothétique, cela va sans le dire. De tous les candidats que l’actualité vient d'annoncer ou annoncera sous peu, aucun n’est soupçonné de mettre en branle un tel stratagème.

J’ai simplement été tiré de mes douces pensées de la nuit, ce matin, en quittant mon lit, en échafaudant une telle possibilité, me disant que le Québec ne connaitrait jamais de telles manigances : un candidat se présentant dans une circonscription avec le seul et unique but d’enlever des votes à un autre candidat, celui-là même qui en détient le poste de député jusqu’aux élections de l’automne, et cela avec l’objectif non avoué de favoriser un troisième candidat adversaire des deux premiers.

Ce serait une première au Québec, s’entend !
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Hum, Il ne faut plus que je mange de cretons avant de me coucher, trop de moutarde peut-être !

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Sur un fil d'avril

4/4/2018

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Un fil d’avril s’est détaché en ce quatre du mois, et plusieurs ont senti la froideur de sa froidure s’emmêlant au vent de neige lancé en bourrasques sur tout ce qui tenait de rester fixe. Les routes y ont gouté, et les pneus d’été, trop tôt mis en service, ont démontré toute leur inutilité en ce printemps hivernal.

Évidemment, cela n’a rien de naturel, diront les verdâtres créateurs de bonnes blagues. Ce sont des phénomènes que le réchauffement planétaire crée et jamais personne n’a vu une tempête un 4 avril auparavant, bien entendu. Bien sûr que non ! Plus la terre se réchauffe, plus on se les gèle au Québec, et les statistiques, avec lesquelles on arrive à prouver n’importe quoi et son contraire, finiront par le démontrer, j’en suis certain.

Heureusement, cette blanche amie disparaitra aussi vite qu’elle est venue, aussi rapidement que les promesses libérales précédant les élections !

Les toits se sont rafraichis d’une blancheur récemment perdue, et le sol a repris sa jolie teinte nordique, effaçant le laid brunâtre du déblaiement urbain. Tout cela, les anciens le répètent, permettra à la neige de l’hiver de faire renaitre l’été plus aisément, avec plus de célérité.

Enfin, celui qui s’est plaint de la tempête d’avril se plaindra aussi de la chaleur de juillet, je vous l’annonce, et ce n’est pas une primeur. Notons qu’il nous reste encore tout avril, tout mai et une bonne partie de juin avant que nous puissions parler de saison estivale. Entretemps, nous nous trouverons bien quelque chose pour nous plaindre, n’est-ce pas ?​
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Influence

30/3/2018

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La blancheur des toits est disparue depuis quelques temps déjà…
Et les derniers flocons tombés ont aussi quitté les lieux,
Ne laissant derrière eux qu’une teinte noirâtre
À faire honte à la modernité qui nous entoure.
 
Malgré tout,
Malgré l’étrange froideur que cachent les nuages venus au-devant du soleil printanier,
Des inconnus se saluent entre eux, au détour d’une rue, d’un carrefour...
 
L’été qui peine à s’annoncer,
L’été que nous espérons tous,
Comme si il n’allait pas venir cette année,
Est déjà au bout des plumes,
Pourtant difficile à confondre avec ce froid printemps.
 
Ma fille vit ses saisons,
Sa plume l’orne comme celles d’un paon,
Déployant ses plus beaux atours.
Les siens sortent le jour,
Et brillent dans mes yeux…
 
La mienne,  ma saison, s’étire vers l’automne promis,
Le dernier peut-être…​
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Bananes

19/3/2018

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 Pas une seule journée ne se passe sans qu’un média ne me fasse suinter les oreilles au sang en m’expliquant, parfois dans le même paragraphe, voire dans la même phrase, que le Québec possède le meilleur de quelque chose sur la planète ou qu’une nouvelle fraude vient d’être découverte.

Même dans le pire, nous sommes les meilleurs !

Pour la corruption, pour les entourloupettes, pour les patentes à gosses, pour les détournements en tous genres, pour la politicaillerie, pour les faux rabais, pour les crosses, pour les blessures au haut et au bas du corps, pour les buts d’Alain Côté refusés, pour les tramways à Guérette devenus ceux de Labeaume, pour les couts des travaux qui doublent ou triplent, pour les salaires de certaines professions qui, en augmentant, nous font « sauver de l’argent tout en améliorant les services », pour la période des questions et réponses orales de l’Assemblée Nationale du Québec, pour les journalistes sportifs qui ne posent jamais les questions que nous nous posons, pour la tolérance hypocrite sur les autoroutes, pour les aéroports qui ont permis aux terroristes de gagner sur toute la ligne, pour les élections à date fixe qui allongent les campagnes électorales en soutenant qu’elles sont plus courtes, pour tous les chauffeurs inconscients qui textent encore au volant, pour les campagnes contre le tabagisme alors que la marijuana sera bientôt légalisée, pour tout cela et bien plus encore, nous devrions faire pousser des bananiers pour que notre république en soit véritablement une !

Et même si elles pouvaient pousser ici, nous serions incapables d’en faire le commerce… le pétrole coule sous nos pieds, et nous préférons bruler celui d’un pays privé où les libertés sont plutôt réduites. Ah! Oui, nous prônons les voitures électriques… laissez-moi rigoler ! L’électricité ne pollue pas, et elle remplit les coffres gouvernementaux, et ceux de son président avec un salaire de plus de 800,000$ par année ! Le gouvernement donne des subventions pour ceux qui ont les moyens de se payer ces voitures-là, lesquelles subventions sont issues des taxes de tous, riches ou moins riches (les plus riches en paient peu ou pas, et les plus pauvres aussi !). Pour le moment, la majorité d’entre nous faisons encore tourner des moteurs à explosion, et celle-ci se fait grâce au bon vieux pétrole !

Le vert est une couleur à la mode, mais la mode a ceci de particulier, elle change, et elle passe !

Au moins, depuis quelques années, plusieurs années je dirais, le Québec se maintient à un niveau de corruption qui a fini par ne plus nous étonner. De temps à autres, une commission d’enquête, parfois royale, comme si la Reine en avait quelque chose à cirer, vient nettoyer un domaine, et le système cesse pour migrer vers d’autres avenues, et aussi d’autres techniques plus avancées, plus difficiles à détecter. Les bandits sont toujours plus astucieux que les policiers, et parfois, au Québec, les deux groupes se confondent (je ne vise personne, je constate d’une manière non nominative !).

Si le gouvernement, qu’il soit libéral ou…euh, il est toujours libéral depuis des lunes, à quelques insignifiantes exceptions près, alors si le gouvernement affirme que le vert électrique, c’est l’avenir, je me méfie. Les milliards que celui-ci y investit sont-ils : 1) investis au bon endroit; 2) bien calculés; 3) profitables pour tous; 4) plusieurs ou toutes ces réponses.

Pourquoi avons-nous parfois, souvent, toujours l’impression, sans même avoir à fouiller et à gratter la surface de leur discours, que ceux qui nous gouvernent se paient notre gueule et qu’ils ne nous disent pas TOUTE la vérité ? Peut-être que nous sommes trop ignares pour la comprendre ?!? Ceux qui nous gouvernent, ai-je dit ? Et bien d’autres aussi ! Les vendeurs de matelas, de voitures, de vêtements, d’essence, de services, de tout et de rien, tous ceux qui ont à nous remettent de la petite monnaie, tous ceux avec  qui nous avons à effectuer une transaction à l’aide d’une carte de crédit, il faut toujours se méfier lors qu’une somme d’argent est en jeu, mais pour des services funéraires, pour ne pas se faire trop avoir (j’aurais pu utiliser un autre verbe, mais les p’tits ne sont pas encore au lit, alors je me retiens !).

En fait, tout ce qui nous empêche de faire pousser des bananes au Québec pour que notre république en soit une véritable, c’est le climat, la « fraicheur » du climat !

Note de l’auteur : C’est un extrait d’un vieil article de type éditorial… mon avis n’a pas davantage changé que la « crochitude » ambiante, sinon que d’être plus corrosif !

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Clics et W10

4/3/2018

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Atteindrai-je le million de clics au cours de cette septième année de présence dans la blogosphère ?, se demande mon blog, tout en se questionnant sur les quelque 2500 cliquetis dont il a été l’heureuse victime au cours de la journée d’hier alors qu’il ne faisait même pas mention des valeureux Canadiens de Montréal. C’est tout de même étonnant, vous en conviendrez !

Habituellement, à l’adresse de « L’avant-midi appartient à ceux qui se lèvent tôt », ce phénomène se produit le dimanche. Effectivement, à plusieurs reprises, des tsunamis de clics, j’exagère pour la forme, se sont levés et ont fait grimper les aiguilles du potentiomètre dont les bornes ont littéralement explosées, au grand bonheur de mon blog. Mais hier, un samedi tout ce qui a de plus banal, alors que le Canadien perdait en période supplémentaire, la vague s’est produite à nouveau, sans raison apparente. L’effet d’un anonyme, je présume, un numéro 11 identifié, je n’en serais pas surpris outre mesure.

Ainsi, mon premier million de clics sera peut-être atteint bientôt… il n’y manque que quelques dizaines de milliers. Les dernières statistiques officielles indiquaient plus de 950 000… un p’tit effort, et nous y serons !

Outre ce suivi qui, je l’avoue, fait partie de ma nature intrinsèque, j’aurais le gout de vous parler un peu de Windows 10. Nous en sommes maintenant à la quatrième version, peu de gens le savent, et plusieurs mises à jour ont été lourdes à supporter pour certains ordinateurs moins bien nantis en termes de CPU ou connectés à des réseaux plus lents. La dernière version, numérotée 1709, qui suivait dans l’ordre la 1703, qui elle venait derrière la 1607, lancée après l’originale 1511, a été particulièrement longue à installer, même que certains ordinateurs n’y arrivent tout simplement pas.

Microsoft a promis de remédier à tout cela, et à améliorer ses mises à jour pour que la satisfaction de ses clients repasse au vert. J’ai moi-même dû appliquer une solution drastique sur mon propre portable en lançant une réinstallation totale de Windows 10, à partir de la version 1703, suivie de la 1709, et par la suite, procéder à la réinstallation de tous mes programmes et logiciels, et au transfert de mes données personnelles que j’avais pris soin de prendre en copie de sécurité sur l’un de mes disques externes. Maintenant, mon portable, qui n’est plus très jeune, tourne comme un neuf, véritablement.

Le jeu en vaut la chandelle !
​
Windows 10 est un excellent système d’exploitation mais il faut s’en occuper. Les changements et mises à jour sont fréquents, et ceux qui n’y prennent garde finissent par en payer le prix. Si je peux vous aider, cela fait partie de mes compétences… Vous n’avez qu’à me contacter, Windows 10 n’a plus de secrets pour moi !
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Talent

1/3/2018

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​Le talent semble parfois relié au mérite, ce qui me semble un peu tiré par les cheveux. Évidemment, je ne fais pas référence ici à ce (ou ceux) que l’on appelle les « grands talents ». C’est une autre paire de manches ! Je fais état du talent dans toute sa grâce, dans ce qu’il a de plus naturel, celui que l’on reçoit gratuitement à la naissance, et que l’on choisit de développer ou pas. Il peut être multiple, il peut aussi être multiplié. Parfois, il est caché, voire dissimulé ou mal compris, ou lu sous le mauvais angle. Il ne semble pas, de l’avis de quelques-uns que je n’ai pas consultés mais que je lis d’aventures, qu’il soit démocratiquement distribué. Cependant, cette idée de distribution incorrecte m’apparait fort discutable, au même titre que la valeur d’une pomme versus une orange !

Il est intéressant de savoir, d’autre part, que, dans l’Antiquité, le talent a déjà été une unité de poids de même qu’une monnaie ! Chez les Athéniens, qui ne cessent de nous surprendre, le talent pesait environ 27 kilos. Je suis absolument assuré, sans avoir à le tester, que ce poids de 27 kg semblait plus léger pour certains et beaucoup plus lourd pour d’autres. Pourtant, 27 kilos, c’est 27 kilos, que ce soit un poids plume, coq ou un poids lourd, on s’entend…

Ainsi, le talent, à la même époque, représentait également une monnaie de compte équivalent à un talent (poids) d’or et d’argent. Aujourd’hui, plus personne n’oserait peser son talent, c’est clair. Les mauvaises langues diront que certains ne pèseraient pas très lourds… il ne me vient pas à l’idée de faire une liste nominative !

Non, aujourd’hui, le mot « talent » réfère, la plupart du temps, à une disposition spécifique, à une aptitude, une capacité physique ou intellectuelle pour faire, voire réussir quelque chose, et plus souvent qu’autrement, on affuble au « talent » des qualificatifs du genre remarquable, exceptionnel ou extraordinaire, mais plus rarement inné. Pourtant, le talent, me semble-t-il, doit être considéré comme inné malgré le travail et les efforts que son développement exige.

Pour mémoire, rappelons-nous la signification générale du mot « inné » : Qui appartient à l’être dès sa naissance, sans avoir nécessairement un caractère héréditaire. Certains ajouteront que le talent nous est offert gratuitement par le Créateur et qu’il n’en tient qu’à nous de le développer (À vous ici de définir Celui ou celui que vous considérez comme étant le ou votre créateur !).

Récemment, j’ai eu l’occasion d’aborder de front ce sujet. L’un des arguments qui alimentait la discussion tournait autour de la quantité, si je puis dire ainsi, la quantité de talent que chacun reçoit. Je n’accorde pas « talent » au pluriel dans la précédente phrase parce que l’argument ne faisait pas référence au fait de concentrer plusieurs talents, plusieurs formes de talents, chez une même personne, mais plutôt plus ou moins de talent pour exécuter une chose, dont l’utilisation, fautive peut-être, j’en conviens, du terme quantité pour exprimer le principe. En d’autres termes, un musicien, par exemple, peut avoir une certaine quantité de talent pour jouer de son instrument, mais moins de talent qu’un autre qui joue du même instrument et ce, même s’il joue pendant plusieurs années de manière intensive.

J’ai personnellement expérimenté ce phénomène, et je me suis rendu au bout du talent que j’avais, alors que je constatais bien, ayant suffisamment de talent pour m’en rendre compte, que mes frères, pourtant plus jeunes, avaient un talent beaucoup plus grand que le mien pour le même instrument.

Ainsi, même en le développant, le talent, du moins chez certaines personnes, atteint une limite… et une fois cette limite atteinte, nous devons choisir entre exercer notre talent pour les autres ou pour nous-mêmes, avec la possibilité de tourner en rond et perdre la flamme, ou s’arrêter, simplement. Bien souvent, la décision dépend de notre propre personnalité, et de l’un de ses traits.

Un talent qui s’exerce sans passion, sans développement, ne vaut guère mieux qu’une chandelle éteinte, sans mèche !

Note additionnelle : La qualité de votre talent doit être suffisamment élevée pour en connaitre les limites, les points d’ancrage et les effets sur votre comportement et sur les autres. Au poids, vous devez savoir qu’il fait 27 kilos… pas plus, mais pas moins ! Si vous devez utiliser une balance pour en mesurer le poids, si ce sont uniquement les autres qui sont en mesure de le peser, il se peut que votre talent manque de maturité, ou que la limite de son développement soit faible et déjà atteinte. Dans le premier cas, l’espoir est encore permis; dans le second, une décision s’impose…
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    Marc Bérubé

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